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Henri Manuel

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Henri Manuel
Henri Manuel, Portrait en pied de Henri Manuel (1874-1947), photographe à Paris au 27, rue du Faubourg Montmartre (vers 1940-1947), Paris, musée Carnavalet.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Henri ManuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Fratrie
Gaston Manuel (d)
Lucien Manuel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Marque ou logotype

Henri Manuel est un photographe français né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine.

Ses frères Gaston et Lucien sont, quant à eux, créateurs du studio G.L. Manuel frères.

Henri Manuel naît le dans le 3e arrondissement de Paris, fils de Jacob Manuel et de Célestine Lévy[1]. Il se marie le à Bâle en Suisse, avec Rachel Camille Meyer. Il a deux frères : Gaston Manuel (1881-1967)[2] et Lucien Manuel (1882-1971), tous deux nés également dans le 3e arrondissement de Paris[3].

En 1900, il ouvre avec son second frère Gaston[4] un studio spécialisé[5] dans le portrait des personnalités des mondes politiques et artistiques. Mais les deux frères se séparent avant la Première Guerre mondiale[4] et en 1910, Henri Manuel s'installe seul au 27, rue du Faubourg-Montmartre dans le 9e arrondissement de Paris[6].

Ses frères Gaston et Lucien fondent un autre atelier photographique en 1913, « G.L. Manuel frères », au 47, rue Dumont-d'Urville à Paris dans le 16e arrondissement[7].

En 1906, il tire le portrait de Clemenceau, ministre de l'intérieur. De la Première Guerre mondiale jusqu'en 1944, il fait des reportages en tant que photographe officiel du Gouvernement.

Selon Françoise Denoyelle, de 1906 à 1938, Henri Manuel travaille pour 30 revues de mode et plus particulièrement pour La Femme de France (1922-1935), Les Grandes Modes de Paris (1906-1931), Les Modes de la femme de France (1922-1935), Le Petit Écho de la mode (1928-1936)[8].

Dans les années 20 le studio expose aussi des oeuvres de peintres[9].

Entre 1921 et 1931, il réalise une commande sur les prisons et les institutions pour mineurs relevant du ministère de la Justice[10],[8],[11].

En 1923, avec Jacques-André Boiffard et Man Ray, il illustre la première édition de Nadja d'André Breton publiée dans la « Collection Blanche » chez Gallimard[12].

Cosette Harcourt travaille de 1932 à 1933 dans son studio comme responsable commerciale avant de fonder le studio Harcourt.

Le studio est aryanisé et Louis Silvestre en prend la direction en 1941.

Le fonds Henri-Manuel est conservé aux archives photographiques de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine ; il contient plus de 600 plaques de verre et des tirages papier[13].

Distinctions

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Notes et références

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  1. Archives de Paris : État civil du 3e arrondissement de Paris, acte de naissance no 879 d'Henri Manuel. Cote du document : V4E / 2717 (vue 29 sur 31). Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  2. Archives de Paris : État civil du 3e arrondissement de Paris, acte de naissance no 254 de Gaston Manuel. Cote du document : V4E / 2788 (vue 14 sur 31). Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  3. Archives de Paris : État civil du 3e arrondissement de Paris, acte de naissance no 2439 de Lucien Manuel. Cote du document : V4E / 2800 (vue 9 sur 16). Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier 75019 Paris.
  4. a et b « Henri Manuel », sur Réunion des Musées Nationaux.
  5. « Henri Manuel (1874-1947) », sur Bibliothèque nationale de France.
  6. On retrouve souvent sa signature, « H. Manuel », sur les portraits des artistes de café-concert et de music-hall, publiés sur les partitions musicales et les programmes de salle de spectacle.
  7. « Studio G.L. Manuel frères de 1913 à 1939 », sur Bibliothèque nationale de France.
  8. a et b Françoise Denoyelle (préf. Jacques Bourquin et Gisèle Fiche), Le studio Henri Manuel et le ministère de la Justice : une commande non élucidée, vol. 4 : Images de l’enfance et de la jeunesse « irrégulières », Rennes et Roubaix, Éditions des Presses Universitaires de Rennes et Éditions de l’École Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse, coll. « Revue d'histoire de l'enfance « irrégulière » », , 254 p. (ISSN 1777-540X, présentation en ligne, lire en ligne), p. 127-143.
  9. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46034773/f4.item
  10. « Histoire & Patrimoine pénitentiaire. Pratiques professionnelles dans l’Entre-deux-guerres », parcours thématique du Centre de ressources sur l'histoire des crimes et des peines, sur enap.justice.fr.
  11. C’est dans un de ses ateliers de photographie qu'Henri Manuel embauche un jeune apprenti, Jean Marais, alors âgé de 16 ans et totalement inculte, à qui il donne ses premiers conseils de lecture et l'aide à réaliser ses rêves de théâtre en lui indiquant un cours d'art dramatique à Montmartre (cf. Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, Paris, M. de Maule, , 287 p. (ISBN 978-2-87623-317-1), p. 28).
  12. Source : Association Atelier André Breton.
  13. Fonds photographique de Henri Manuel (1847-1947), catalogue des collections numérisées sur numerique.culture.fr.

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Bibliographie

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Liens externes

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