Henri Mouette
Henri Mouette | |
Présentation | |
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Naissance | Le Mans |
Décès | (à 67 ans) Villeneuve-sur-Yonne |
Nationalité | française |
Activités | Architecte |
Diplôme | Atelier libre d'Architecture Vivien |
Œuvre | |
Réalisations |
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Henri Mouette, né le au Mans et mort le à Villeneuve-sur-Yonne[1], est un architecte français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Henri Mouette reçoit son diplôme d’architecte à l’atelier Vivien en 1957[2].
Il commence à travailler la même année au sein de l’Atelier d’architecture à Courchevel, qui devient en 1965 l’Atelier d’Architecture en Montagne (AAM)[3],[4].
Il participe à cette période avec les architectes de l’atelier et le sculpteur Pierre Székely à la réalisation de la chapelle Saint-François-de-Sales et Sainte-Jeanne-de-Chantal à Saint-Bon-Tarentaise, pour laquelle il conçoit l’ossature bois cloué et le sol en pavé de bois[2],[5],[6],[7]. Il contribue aussi à la réalisation du centre familial de Chamrousse.
Henri Mouette réalise de 1964 à 1968 le village de vacances « Renouveau » de Beg Meil à Fouesnant dans le Finistère avec Pierre Székely et son épouse Vera Székely[8],[9].
Pour réaliser les habitations en forme de bulles, faisant référence au monde marin et sous-marin, ils ont ensemble recours à la technique du béton projeté, utilisant un canon à air pneumatique, à même de permettre de créer ces formes excentriques[10]. C’est au moment de la réalisation de ce projet qu’Henri Mouette quitte l’AAM. Il s’installe ensuite à Marcoussis avec son collaborateur.
Henri Mouette se présente vers 1968 à plusieurs concours pour des maisons ou des églises types. Jusqu’en 1972 environ, il projette avec Pierre Székely des maisons-sculptures aux formes simples, telle la maison Deparis à Saint-André-lez-Lille, ou aux formes organiques, telles la maison Verley à Sebourg en 1971 (inscrite en 2001 aux monuments historiques) et la maison Fougère à Janvry[2],[11],[12].
Par la suite, Henri Mouette s’intéresse à l’architecture solaire. Il projette de nombreuses maisons climatiques et fait breveter quelques types de cuiseurs solaires. Au début des années 1980 il collabore de nouveau avec Pierre Székely, mais aucun projet ne verra le jour. Parallèlement, tout au long de sa carrière, il construit ou transforme un nombre important de maisons individuelles[2].
À la fin de sa carrière il collabore avec l’équipe de l’architecte Jean-Loup Msika[2].
Réalisations
[modifier | modifier le code]- Chapelle Saint-François-de-Sales et Sainte-Jeanne-de-Chantal à Saint-Bon-Tarentaise.
- Maison Verley à Sebourg Inscrit MH (2001)[12].
- Village Renouveau à Beg Meil à Fouesnant Patrimoine XXe siècle (1964-1969)[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fichier des décès », sur matchId (consulté le )
- « Fiche descriptive du fonds Mouette, Henri (1927-1995) », sur Archiwebture (consulté le )
- Franck Delorme, « L’Atelier d’architecture en montagne. Contribution à la mise au point d’une architecture de montagne », In Situ, no 24, (lire en ligne)
- Jean Luquet (dir.), Inventaire des archives de l'Atelier d'Architecture en Montagne à Chambéry (1945-1985), Chambéry, Archives départementales de la Savoie, , 297 p. (lire en ligne)
- « Objet MOUHE-B-62-2. Eglise, Courchevel, Saint-Bon-Tarentaise (Savoie). 1962-1967 », sur Archiwebture (consulté le )
- « Extraits du catalogue raisonné des œuvres du sculpteur Pierre Székely (1923-2001) établi par Pierre Karinthi », sur Catalogue raisonné des œuvres du sculpteur Pierre Székely établi par Pierre Karinthy (consulté le )
- « Chapelle Saint-François-de-Sales et Sainte-Jeanne-de-Chantal » , sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le )
- Anne-Lise Carlo, « En Bretagne, la seconde vie des maisons-bulles », Le Monde, (lire en ligne)
- Sophie Pinet, « Quand l’architecture bulle investissait les côtes bretonnes », AD Magazine, (lire en ligne)
- « En Bretagne, ces maisons bulles des années 60 attirent les vacanciers », Le Figaro Immobilier, (lire en ligne)
- « Objet MOUHE-B-69-4. Maison Fougère et Brauner, dite "Centre d'art", rue de la Vallée-Bergeotte, Janvry (Essonne). 1969-1974 », sur Archiwebture (consulté le )
- « Maison Verley, dit maison-plante, maison bouteille ou maison fleur » , sur POP : la plateforme ouverte du patrimoine, (consulté le )
- Stanislas du Guerny, « Beg Meil : les étonnants igloos du Village du renouveau », Les Echos, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Fiche descriptive sur le site de la Cité de l’architecture et du patrimoine, consultée le 24 février 2021
- Notice sur le site de la Bibliothèque nationale de France, consultée le 24 février 2021