Henry Blacque-Belair
Écuyer en chef du Cadre noir | |
---|---|
- | |
René de Montjou (d) André Détroyat (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 67 ans) Paris 16e |
Nom de naissance |
Henri Louis Paul Robert Blacque-Belair |
Nationalité | |
Activités |
Militaire, cavalier |
Famille | |
Enfant | |
Parentèle |
François-Charles Blacque-Belair (grand-père) Alfred-Prosper Quesnel (d) (grand-père) |
Conflit | |
---|---|
Sport | |
Grade | |
Distinction |
Légion d'honneur (commandeur) |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 10 YD 1838)[1] |
Henry Blacque-Belair, né au Havre le et mort à Paris le , est un général, cavalier militaire et écuyer français, rénovateur de l'équitation militaire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Troisième d'une famille de huit, il est le fils du banquier Arthur Blacque-Belair, le petit-fils de François-Charles Blacque-Belair et d'Alfred-Prosper Quesnel, un des principaux armateurs du Havre.
Après la faillite de son père, il doit renoncer à une carrière dans les affaires et s'engage au 21e dragons en 1881. Il est fait brigadier, puis fourrier, puis maréchal des logis en 1882. Il suit en 1884-85 en qualité d'élève-officier les cours de l'École d'équitation de Saumur, une orientation qui va marquer toute sa carrière. En 1885, devenu sous-lieutenant, il rejoint le 3e dragons. C'est là qu'il rencontre le capitaine Hubert Lyautey et ce sera le début d'une longue amitié[2]. Lyautey est séduit par son allure physique superbe, sa hauteur morale et sa volonté d'acier[3]. En , il est affecté au 27e dragons à Versailles et peut revoir Lyautey qui est à l'époque à Saint-Germain. Le , il est promu lieutenant.
Il se marie en 1893 avec Fernande Rodrigues-Henriques (petite-fille de Hippolyte Rodrigues), puis est nommé capitaine deux ans plus tard.
En 1898, il est capitaine instructeur de l'école d'application de cavalerie. Le jour de Noël 1909, il devient l'écuyer en chef du Cadre noir de Saumur. Il quitte l'école de Saumur en 1914.
Il termina sa carrière avec le grade de général de division.
Il est également le vice-président de la Société du cheval de guerre et le commissaire adjoint de la Société du Sport de France.
De 1898 à 1912, il écrit plusieurs ouvrages.
Il est le père d'Aimery Blacque-Belair.
Publications
[modifier | modifier le code]- Ludus pro patria
- Saumur, son rôle et son avenir
- À propos du nouveau manuel d'équitation et de dressage.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Philippe Champy, Les Blacque-Belair, p. 59
- André Le Révérend, Lyautey, p. 110
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Monteilhet, Les Maîtres de l’œuvre équestre : suivi de Les Mémorables du cheval, Actes Sud, coll. « Arts équestres », , 498 p. (ISBN 978-2-7427-8633-6, BNF 42067464)
- Jean Bastier, Le cuirassier blessé : Céline, 1914-1916, 1999
- Philippe Champy, Les Blacque-Belair, ascension sociale et plongée dans la culture, 2007
- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance au Havre
- Naissance dans la Seine-Inférieure
- Naissance en juillet 1862
- Cavalier militaire
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1921
- Écuyer du Cadre noir
- Général français du XXe siècle
- Militaire français de la Première Guerre mondiale
- Militaire français du XIXe siècle
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès en janvier 1930
- Décès à 67 ans