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Hwang Tong-gyu

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Hwang Tong-gyu
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (86 ans)
SéoulVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Programme international d'écriture de l'Iowa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Enfant
황시내 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Hwang Tong-gyu (en hangeul :황동규) est un poète sud-coréen né en 1938[1].

Hwang Tong-gyu est né à Séoul. Il a obtenu un diplôme en littérature anglaise de l'université nationale de Séoul, où il a également fait ses études supérieures. Il commence sa carrière littéraire avec la publication de poèmes tels que Octobre (Si-wol) et Une lettre réjouissante (Jeulgeo-un pyeonji) dans la revue Littérature contemporaine (Hyundae Munhak). Il est actuellement professeur de littérature anglaise à l'université nationale de Séoul et a obtenu plusieurs prix littéraires coréens prestigieux[2],[3].

Les premiers poèmes de Hwang Tong-gyu illustrent un sentiment de nostalgie à travers la représentation de paysages mélancoliques, comme on le voit dans Octobre (Si-wol) et dans Une lettre réjouissante (Jeulgeo-un pyeonji). Son poème Elégie (Biga) est rédigé dans la langue d'un vagabond voire d'un paria pour illustrer le conflit entre le « moi » et la réalité. Ce travail particulier marque la première incursion du poète loin de l'abstraction de ses travaux antérieurs vers une exploration de la réalité concrète. Le poète prend ici comme sujet la souffrance des personnes vivant des vies marquées par les tragédies. Ses œuvres Chant de la paix (Taepyeongga), La neige qui tombe sur les trois provinces du sud (Samname naerineun nun), et Journal de voyage à Yeolha (Yeolha-ilgi) illustrent l'utilisation de l'ironie dans ses poèmes[2].

Le ton utilisé par Hwang Tong-gyu et son esthétique ont évolué de façon continue tout au long de sa carrière littéraire. Le poète utilise le plus souvent un style de prose laconique et sans détours. Le poète se veut être un précurseur du style et souhaite révolutionner la prosodie traditionnelle en une forme réaliste. Alors que le poète médite sur la mort en décrivant sa volonté de l'apprivoiser dans Funérailles aériennes (Pungjang), son langage poétique devient plus souple dans L'insoutenable légèreté des êtres (Gyeondil su eobs-i gabyeo-un jonjaedeul)[2].

Bibliographie

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  • 어떤 개인 날 Un jour de beau temps après la pluie (1961)
  • 비가 Élégie (1965)
  • 태평가 Chant de la paix (1968)
  • 삼남에 내리는 눈 La neige tombe sur les trois provinces du sud (1975)
  • 나는 바퀴를 보면 굴리고 싶어진다 Quand je vois une roue, une envie me prend de la faire rouler (1978)
  • 풍장 Funérailles aériennes (1984)
  • 악어를 조심하라고 Tu me dis de faire attention aux crocodiles ? (1986)
  • 견딜 수 없이 가벼운 존재들 L'insoutenable légèreté des êtres (1988)
  • 몰운대행 En route vers Morundae (1991)
  • 외계인 L'extraterrestre (1996)

Récompenses

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Références

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  1. "황동규" biographical PDF available at: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#
  2. a b et c "김채원 " LTI Korea Datasheet: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#
  3. (en) Korean Writers The Poets, Minumsa Press, , p. 48