Idée fixe
Une idée fixe est une préoccupation mentale tellement forte qu'il est impossible de la modifier. Bien que le terme ne soit pas utilisé pour dénoter un trouble spécifique en psychologie, l'idée fixe est souvent utilisée pour décrire un trouble. Le terme est également employé dans la littérature.
Historique
[modifier | modifier le code]Le terme « idée fixe », d'après l'historien Jan E. Goldstein, a été utilisé pour la première fois aux alentours de 1812 en tant que terme médical pour désigner un lien avec la monomanie[1]. Originellement employé durant les XIXe et XXe siècles[2],[3], l'idée fixe était désigné comme « une simple pathologie mentale », qui se distingue de la « monomanie »[4].
Littérature
[modifier | modifier le code]Le terme d'idée fixe est souvent utilisé dans la littérature[5]. L'exemple idéal d'idée fixe se réfèrerait à Don Quichote de Cervantes[6]. Molière a également exposé l'idée fixe[7]. Le personnage de Idéfix (Goscinny et Uderzo) expose bien l'idée fixe écologiste, protectionniste des espèces ligneuses. Principalement du genre Quercus (chêne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jan Ellen Goldstein, Console and Classify : The French Psychiatric Profession in the Nineteenth Century, University of Chicago Press, , p. 155 (ISBN 0-226-30161-3, lire en ligne)
« Idée fixe was also originally a medical term, probably coined by the phrenologists Gall and Spurzheim in connection with Esquirol's delineation of monomania; see their Anatomie et physiologie du système nerveux en général et du cerveau en particulier, Vol. 2 (Paris: F. Schoell, 1812), p. 192. It also was transferred to nonmedical culture, most notably by the composer Hector Berlioz..." The term leitmotif refers to the same musical device as idée fixe. »
- (en) Michael Clark et Catherine Crawford, Legal medicine in history, Cambridge, Cambridge University Press, , 214 ff (ISBN 0-521-39514-3, lire en ligne)
- Alan Felthous et Henning Sass, International Handbook on Psychopathic Disorders and the Law, John Wiley & Sons, , 512 p. (ISBN 978-0-470-06638-6 et 0-470-06638-5, lire en ligne), p. 11
- Ann-Louise Shapiro, Breaking the codes : female criminality in fin-de-siècle Paris, Stanford University Press, , 265 p. (ISBN 0-8047-2693-0, lire en ligne), p. 100
- Monomania : the flight from everyday life in literature and art, Cornell University Press, , 10, 38, 64, 68 ... (ISBN 0-8014-4298-2, lire en ligne)
- (en) John Farrell, Paranoia and modernity : Cervantes to Rousseau, Ithaca (N.Y.), Cornell University Press, , 341 p. (ISBN 0-8014-4410-1, lire en ligne), p. 48
- William Driver Howarth, Molière, a playwright and his audience, Cambridge University Press, , 325 p. (ISBN 0-521-28679-4, lire en ligne), p. 99
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Valéry, L'Idée fixe, 1932.