Il Corriere di Tunisi
Il Corriere di Tunisi | |
Il Corriere di Tunisi | |
Pays | Tunisie |
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Langue | Italien |
Périodicité | Bimensuel |
Genre | Généraliste |
Diffusion | 3 000 ex. (2012[1]) |
Fondateur | Guiseppe Finzi Giulio Baresi Nulo Pazotti |
Date de fondation | 3 février 1956 |
Éditeur | Éditions Finzi |
Ville d’édition | Tunis |
Directeur de publication | Silvia Finzi |
Site web | http://www.ilcorriereditunisi.it |
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Il Corriere di Tunisi est un bimensuel italophone tunisien fondé par la famille Finzi et publié par leur société. C'est le seul journal en italien encore édité en Tunisie[1], en Afrique du Nord[2] et dans le monde arabe.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le journal est lancé en 1869 à l'initiative de Giuseppe Finzi (1815-1886), proche de l'exilé politique juif, mazziniste, carbonaro et livournais, Giulio Finzi, fondateur en 1829 de l'imprimerie Finzi à Tunis[3].
Il est interdit pendant le protectorat français (1881-1956) puis relancé en 1956 par un groupe composé de Giuseppe et Elia Finzi, Giulio Baresi, Nullo Pasotti et Augusto Bindi : le premier numéro du Corriere di Tunisi date du même si sa distribution ne commence qu'en mars[2]. La communauté italienne compte alors près de 85 000 personnes et le besoin d'avoir un journal qui représente ses intérêts se fait sentir. Au début, la périodicité du journal est hebdomadaire. Il affirme la nécessité pour la communauté de rester dans la Tunisie nouvellement indépendante et défend ses droits[2] avant, dans les années 1980, de s'intéresser à la culture et aux phénomènes migratoires[1]. S'adressant aux Italiens de Tunisie et aux Italiens en général[1], il continue de paraître et ce malgré le départ d'une grande partie de la communauté et de difficultés économiques[4]. Il voit sa périodicité passée d'hebdomadaire à bimensuelle[5] en l'absence de publicité ou d'aide du gouvernement italien[1] et il n'est disponible que par abonnement en raison des coûts de distribution[1].
Giuseppe Finzi, directeur de la publication, est remplacé en 1963 par son fils Elia qui dirige le journal jusqu'à sa mort le [4]. C'est la fille d'Elia, Silvia Finzi, qui lui succède[6].
En mars 2005, le journal se dote d'un site web[5] géré depuis l'Italie[1].
Équipe
[modifier | modifier le code]La rédaction est composée de deux journalistes, les rubriques étant alimentées par des collaborateurs externes[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Laurent Di-Nardo Di-Maio, « La voix de l'Italie dans l'impasse », sur medinapart.com, .
- (it) Lucia Capuzzi et Giuseppe Maria Continiello, « Le origini del Corriere di Tunisi e la ridefinizione della collettività italiana: una necessità »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur asei.eu, .
- Frédéric Bobin, « Le journal des Finzi, éclat de la mémoire italienne de Tunis », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- (it) Michele Camerota, « Elia Finzi e la Tunisia », sur ilpost.it, (consulté le ).
- (it) « Storia », sur ilcorriereditunisi.it (consulté le ).
- « Alors que le Corriere fête ses soixante ans, la mémoire du premier Finzi en Tunisie… », sur webdo.tn, (consulté le ).
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (it) Site officiel