Isidore Bonheur
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Isidore Jules Bonheur |
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Plusieurs médailles au Salon et médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 Chevalier de l'ordre d'Isabelle la Catholique Chevalier de la Légion d'honneur, 1895[1] |
Le Gladiateur à cheval (d), Les Taureaux |
Isidore Jules Bonheur né le à Bordeaux et mort le à Paris[2] est un peintre et sculpteur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Isidore Jules Bonheur le troisième enfant du peintre Raymond Bonheur (1796-1849) et de son épouse née Sophie Marquis (1797-1833)[3]. Sa sœur aînée, Rosa Bonheur, est la plus célèbre des enfants de la fratrie. Le second enfant, Auguste, est également peintre. Sa mère meurt trois ans après la naissance de leur petite sœur Juliette, laquelle deviendra également peintre et épousera, en 1852, le fondeur d'art François Hippolyte Peyrol (1832-1921). Après le décès de Sophie en 1833, leur père Raymond se remarie avec Marguerite Peyrol (née Picard), déjà mère de François Hippolyte avec son premier mari. Un cinquième enfant, Germain Bonheur, naîtra de l'union de Raymond et Marguerite.
Sa famille est composée d'artistes dont la représentante la plus connue est l'artiste peintre Rosa Bonheur, l'aînée de la fratrie. Isidore reçoit d'abord un apprentissage artistique de son père Raymond et de sa sœur aînée Rosa, puis, en 1849, il entre à l'École des beaux-arts de Paris. Après avoir pratiqué la peinture et envoyé au Salon de 1848 un Cavalier africain attaqué par une lionne, il s'oriente vers la sculpture animalière.
Son groupe Combat de taureaux est remarqué au Salon de 1850. Il obtient plusieurs médailles dans les Salons et une médaille d’or lors de l’Exposition universelle de 1889 à Paris.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Collections publiques
[modifier | modifier le code]Peintures
[modifier | modifier le code]- Bordeaux, musée des Beaux-Arts : deux Paysages[4].
Sculptures
[modifier | modifier le code]États-Unis
[modifier | modifier le code]- Baltimore, Walters Art Museum : Oie se désaltérant dans un seau, bronze.
- New York :
- Metropolitan Museum of Art : Jockey à cheval, vers 1877, statuette équestre en bronze.
- musée d'art Dahesh :
- Le Salon du cheval, 1901, d'après Rosa Bonheur, bas-relief en bronze[5] ;
- Labour dans le Nivernais, 1901, d'après Rosa Bonheur, bas-relief en bronze.
France
[modifier | modifier le code]- Bordeaux, musée des Beaux-Arts :
- Fontainebleau, château de Fontainebleau : Zèbre attaqué par une panthère, 1855, groupe en bronze.
- Nantes, musée des Beaux-Arts :
- Paris :
- centre hospitalier Sainte-Anne : Gladiateur à cheval, statue équestre en bronze, fonte posthume de 1902 d'après le modèle de 1866.
- Mobilier national : Cerf, biche et faon marchant, bronze[13].
- musée d'Orsay[14] :
- musée du quai Branly : Lion marchant, bronze[17].
- palais de justice, façade : Lion, 1867.
- parc Georges-Brassens, entrée : Les Taureaux, 1865[18], exposés à l'Exposition universelle de 1878, fonte de fer de la fonderie du Val d'Osne[19].
- Hippodrome de Longchamp : le cheval Gladiateur, en 1866[20].
- Périgueux, musée d'Art et d'Archéologie du Périgord : Le Cerf, bronze[21].
- Saint-Dizier, musée municipal : Chienne, fonte[22].
- Toul, musée d'Art et d'Histoire : Bétail au pâturage , haut-relief en bronze.
Pologne
[modifier | modifier le code]- Varsovie, musée national de Varsovie : Un Taureau, vers 1865, bronze.
Russie
[modifier | modifier le code]- Iekaterinbourg, musée des Beaux-Arts (ru) : Retour de pesée, statuette équestre en bronze.
-
Gladiateur à cheval (1902), Paris, centre hospitalier Sainte-Anne.
-
Zèbre attaqué par une panthère (1855), château de Fontainebleau.
-
Jockey à cheval (vers 1877), New York, Metropolitan Museum of Art.
-
Oie se désaltérant dans un seau, bronze, Baltimore, Walters Art Museum.
-
Chienne, musée municipal de Saint-Dizier.
-
Gladiateur (1866), hippodrome de Longchamp.
Salons
[modifier | modifier le code]- 1848 : Cavalier africain attaqué par une lionne, huile sur toile.
- 1850 : Combat de taureaux, sculpture.
- 1865 : Les Taureaux, sculpture.
Réception critique
[modifier | modifier le code]- « Ses dessins et ses toiles montrent cette recherche du volume et du trait synthétique propre aux études des sculpteurs. Le peintre, en effet, pratique aussi la ronde-bosse, et, pour bien montrer sa double préoccupation, envoie au Salon de 1848 une toile et un plâtre du même sujet : Cavalier africain attaqué par une lionne. Au reste, il sacrifie peu à peu la peinture à la sculpture. » - Gérald Schurr[23]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur, Archives nationales, site de Paris, base de données Léonore
- Archives de Paris, décès au 11e arrondissement, acte n°4360 du 20/11
- Alain Garric, Isidore Bonheur, généalogie, Généanet.
- « Deux Paysages », notice no 000PE020198, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Musée d'art Dahesh, « Le Salon du cheval » dans les collections.
- « Vache défendant son veau contre un loup », notice no 000SC021254, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Renard à l'affût », notice no 000SC021255, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Un chien », notice no 000SC021193, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Un taureau », notice no 000SC021192, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Un lion », notice no 07430004877, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Une lionne », notice no 07430004876, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Notice du musée d'Orsay.
- Notice du musée d'Orsay.
- Œuvres d'Isidore Jules Bonheur conservées au musée d'Orsay.
- « Ours », notice no 000SC013044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice du musée d'Orsay.
- « Lion marchant », notice no 000SC013043, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Vue d'une partie des œuvres exposées au Salon de 1865 sur le site Culture.gouv.fr. On remarque les deux taureaux d'Isidore Bonheur et une réduction du Vercingétorix d'Aimé Millet.
- Recherche sur la paternité controversée des Taureaux sur le site Worldfairs.info]. Une confusion est souvent faîte entre les taureaux de Bonheur et ceux d'Auguste Caïn, eux aussi exposés en 1878.
- [1]
- « Découvrir une œuvre du MAAP », À Périgueux, no 14, juin-, p. 24.
- « Chienne », notice no M0323007343, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Les Éditions de l'Amateur, 1976, vol.3, p. 72.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Maurice Rheims, La sculpture au XIXe siècle, Paris, Arts et métiers graphiques, 1972.
- Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Les Éditions de l'Amateur, vol.3, 1976.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.2, Gründ, 1999.
- Marie Borin, Rosa Bonheur, [biographie], Pygmalion, 2011.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Peintre français du XIXe siècle
- Sculpteur français du XIXe siècle
- Sculpteur animalier
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1895
- Chevalier de l'ordre d'Isabelle la Catholique
- Famille Bonheur
- Artiste mentionné dans le Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle
- Naissance en mai 1827
- Naissance à Bordeaux
- Décès en novembre 1901
- Décès dans le 11e arrondissement de Paris
- Décès à 74 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 2)