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Isidore Bonheur

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Isidore Bonheur
Portrait présumé d'Isidore Bonheur (vers 1870),
photo-carte anonyme.
Biographie
Naissance
Décès
(à 74 ans)
Paris
Sépulture
Nom de naissance
Isidore Jules Bonheur
Nationalité
Formation
Activité
Père
Fratrie
Autres informations
Maître
Distinction
Plusieurs médailles au Salon et médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889
Chevalier de l'ordre d'Isabelle la Catholique
Chevalier de la Légion d'honneur, 1895[1]
Œuvres principales
Le Gladiateur à cheval (d), Les TaureauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Isidore Jules Bonheur né le à Bordeaux et mort le à Paris[2] est un peintre et sculpteur français.

Isidore Jules Bonheur le troisième enfant du peintre Raymond Bonheur (1796-1849) et de son épouse née Sophie Marquis (1797-1833)[3]. Sa sœur aînée, Rosa Bonheur, est la plus célèbre des enfants de la fratrie. Le second enfant, Auguste, est également peintre. Sa mère meurt trois ans après la naissance de leur petite sœur Juliette, laquelle deviendra également peintre et épousera, en 1852, le fondeur d'art François Hippolyte Peyrol (1832-1921). Après le décès de Sophie en 1833, leur père Raymond se remarie avec Marguerite Peyrol (née Picard), déjà mère de François Hippolyte avec son premier mari. Un cinquième enfant, Germain Bonheur, naîtra de l'union de Raymond et Marguerite.

Sa famille est composée d'artistes dont la représentante la plus connue est l'artiste peintre Rosa Bonheur, l'aînée de la fratrie. Isidore reçoit d'abord un apprentissage artistique de son père Raymond et de sa sœur aînée Rosa, puis, en 1849, il entre à l'École des beaux-arts de Paris. Après avoir pratiqué la peinture et envoyé au Salon de 1848 un Cavalier africain attaqué par une lionne, il s'oriente vers la sculpture animalière.

Son groupe Combat de taureaux est remarqué au Salon de 1850. Il obtient plusieurs médailles dans les Salons et une médaille d’or lors de l’Exposition universelle de 1889 à Paris.

Distinctions

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Collections publiques

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États-Unis

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  • 1848 : Cavalier africain attaqué par une lionne, huile sur toile.
  • 1850 : Combat de taureaux, sculpture.
  • 1865 : Les Taureaux, sculpture.

Réception critique

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  • « Ses dessins et ses toiles montrent cette recherche du volume et du trait synthétique propre aux études des sculpteurs. Le peintre, en effet, pratique aussi la ronde-bosse, et, pour bien montrer sa double préoccupation, envoie au Salon de 1848 une toile et un plâtre du même sujet : Cavalier africain attaqué par une lionne. Au reste, il sacrifie peu à peu la peinture à la sculpture. » - Gérald Schurr[23]

Notes et références

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  1. Chevalier de la Légion d'honneur, Archives nationales, site de Paris, base de données Léonore
  2. Archives de Paris, décès au 11e arrondissement, acte n°4360 du 20/11
  3. Alain Garric, Isidore Bonheur, généalogie, Généanet.
  4. « Deux Paysages », notice no 000PE020198, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. Musée d'art Dahesh, « Le Salon du cheval » dans les collections.
  6. « Vache défendant son veau contre un loup », notice no 000SC021254, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  7. « Renard à l'affût », notice no 000SC021255, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « Un chien », notice no 000SC021193, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. « Un taureau », notice no 000SC021192, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  10. « Un lion », notice no 07430004877, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  11. « Une lionne », notice no 07430004876, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. Notice du musée d'Orsay.
  13. Notice du musée d'Orsay.
  14. Œuvres d'Isidore Jules Bonheur conservées au musée d'Orsay.
  15. « Ours », notice no 000SC013044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  16. Notice du musée d'Orsay.
  17. « Lion marchant », notice no 000SC013043, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  18. Vue d'une partie des œuvres exposées au Salon de 1865 sur le site Culture.gouv.fr. On remarque les deux taureaux d'Isidore Bonheur et une réduction du Vercingétorix d'Aimé Millet.
  19. Recherche sur la paternité controversée des Taureaux sur le site Worldfairs.info]. Une confusion est souvent faîte entre les taureaux de Bonheur et ceux d'Auguste Caïn, eux aussi exposés en 1878.
  20. [1]
  21. « Découvrir une œuvre du MAAP », À Périgueux, no 14, juin-, p. 24.
  22. « Chienne », notice no M0323007343, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  23. Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Les Éditions de l'Amateur, 1976, vol.3, p. 72.

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Bibliographie

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  • Maurice Rheims, La sculpture au XIXe siècle, Paris, Arts et métiers graphiques, 1972.
  • Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Les Éditions de l'Amateur, vol.3, 1976.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.2, Gründ, 1999.
  • Marie Borin, Rosa Bonheur, [biographie], Pygmalion, 2011.

Articles connexes

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Liens externes

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