Jacques Lecompte-Boinet
Jacques Lecompte-Boinet | |
Fonctions | |
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Représentant de Ceux de la Résistance au CNR | |
– | |
Ambassadeur de France en Colombie | |
– (4 ans) |
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Prédécesseur | Hubert Dussol |
Successeur | Abel Verdier |
Ambassadeur de France en Finlande | |
– (4 ans) |
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Prédécesseur | François Coulet |
Successeur | Géraud Jouve |
Représentant permanent de la France au Conseil de l'Europe | |
– (5 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Prédécesseur | Géraud Jouve |
Successeur | Charles-Henri Bonfils |
Ambassadeur de France en Norvège | |
– (4 ans) |
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Prédécesseur | Jean Binoche |
Successeur | Lucien Félix |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Évreux (Eure) |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | Sèvres (Hauts-de-Seine) |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise |
Distinctions | Compagnon de la Libération Commandeur de la Légion d’honneur |
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Jacques Lecompte-Boinet (1905-1974) est un résistant et diplomate français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils et petit-fils d'officier, gendre du général Mangin, Jacques Lecompte-Boinet est fonctionnaire dans les services financiers de la Préfecture de la Seine.
À l'automne 1940, il a un contact avec le colonel Heurtaux, qui ne débouche pas. En , il rejoint le groupe de zone nord du Mouvement de Libération nationale (MLN), qui deviendra Combat. Après avoir tenté de reconstituer Combat Zone nord avec Henri Ingrand, il construit un nouveau mouvement, Ceux de la Résistance (CDLR) avec l'aide de Pierre Arrighi.
Il participe à la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR), le , rue du Four à Paris. En , il part à Londres, puis à Alger, où il participe aux premiers travaux de l'Assemblée consultative provisoire, mais revient en France en .
Après la guerre, il est ambassadeur en Colombie de 1946 à 1950, ambassadeur en Finlande de 1951 à 1955 et ambassadeur en Norvège de 1961 à 1965. Entretemps, de 1955 à 1961, il occupe les fonctions de délégué de la France au Conseil de l'Europe.
Il meurt le à Sèvres[1] et est inhumé au cimetière du Père Lachaise (44e division) à Paris[2].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du 18 janvier 1946[3]
- Médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 31 mars 1947[4]
- Croix du combattant volontaire de la Résistance
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- « MANGIN Famille - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le ).
- « Jacques Lecompte-Boinet », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mémoires d'un chef de la Résistance, Jacques Lecompte-Boinet, éditions du Félin, 2021, 1248 pages.
- Guillaume Piketty, article Jacques Lecompte-Boinet in Dictionnaire historique de la Résistance, p. 460, Robert Laffont, 2006.
- Portrait et biographie de Jacques Lecompte-Boinet sur le site de l'ordre de la Libération.
Liens externes
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- Résistant français
- Diplomate français du XXe siècle
- Ceux de la Résistance
- Ambassadeur de France en Colombie
- Ambassadeur de France en Finlande
- Ambassadeur de France en Norvège
- Représentant permanent de la France auprès du Conseil de l'Europe
- Membre de l'Assemblée consultative provisoire
- Titulaire de la médaille de la Résistance française avec rosette
- Croix du combattant volontaire de la Résistance
- Compagnon de la Libération
- Commandeur de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Naissance en avril 1905
- Naissance à Évreux
- Décès en novembre 1974
- Décès à Sèvres
- Décès à 69 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 44)