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Je vends cher ma peau

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Je vends cher ma peau

Titre original Vendo cara la pelle
Réalisation Ettore Maria Fizzarotti
Scénario Giovanni Simonelli (it)
Acteurs principaux
Sociétés de production Cinemar
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Western spaghetti
Durée 90 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Je vends cher ma peau (Vendo cara la pelle) est un western spaghetti italien réalisé par Ettore Maria Fizzarotti et sorti en 1968.

Ralph Magdalena, son frère Domenique et deux acolytes tuent le fermier John Shane ainsi que sa femme et sa fille afin d'entrer en possession de la mine qu'il a découverte. Quelques années plus tard, le jeune Shane, seul survivant de l'attaque, revient pour venger sa famille. Avec l'aide de Stumpy, qui a également un compte à régler avec Ralph Magdalena, il parvient d'abord à tuer les deux complices des frères. Il soigne ensuite la blessure qu'il a reçue à la jambe chez la veuve Georgina Bennett et son fils Kristian. Pendant ce temps, Ralph a appris la présence et l'identité de Shane et tente de le neutraliser en ordonnant une prise d'otages de Georgina et de son fils. Shane parvient cependant à tuer tous les malfrats impliqués et à libérer la femme.

Ralph s'enfuit avec le jeune Kristian chez son frère Domenique, qui vit désormais comme moine dans un monastère, car il ne peut pas se remettre de l'injustice qui lui a été faite. Il laisse Kristian chez Domenique, mais se fait rattraper par Shane. Domenique est abattu par son frère, qui n'a aucune chance contre Shane dans un duel. Shane commence une nouvelle vie avec Georgina et Kristian.

Fiche technique

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Distribution

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La chanson du film Come fosse gia autunno est chantée par Nico and the Seagulls[5].

Accueil critique

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Ulrich P. Bruckner fait remarquer que le film est un « western insignifiant et interminable d'Ettore Maria Fizzarotti, qui n'a plus contribué à ce genre par la suite »[6]. Joe Hembus souligne les parallèles de l'intrigue avec celle de L'Homme des vallées perdues (1953)[7], ce que souligne également la critique italienne dans Vice[8]. Le magazine Segnalazioni Cinematografiche n'est guère plus positif : « Le film suit avec une monotonie exaspérante tous les clichés éculés du western à l'italienne »[9]. L'Evangelischer Filmbeobachter porte au contraire un jugement globalement positif : « Un western italien dur, habilement mis en scène, qui met l'accent sur l'établissement de relations familiales, sans pour autant désamorcer les effets de spectacle brutaux »[10].

Notes et références

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  1. (it) « Vendo cara la pelle », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )
  2. (it) Roberto Poppi et Mario Pecorari, Dizionario del cinema italiano. I film, Gremese Editore, (ISBN 8884405033)
  3. (it) Marco Giusti, Dizionario del western all'italiana, Mondadori, (ISBN 8804572779)
  4. a et b « Je vends cher ma peau », sur encyclocine.com (consulté le )
  5. a et b (it) Roberto Chiti, Roberto Poppi et Mario Pecorari, Dizionario del cinema italiano, I film, vol. 3, p. 591
  6. (de) Ulrich P. Bruckner, Für ein paar Leichen mehr. Der Italo-Western von seinen Anfängen bis heute, Berlin, Schwarzkopf & Schwarzkopf Verlag, (ISBN 3-89602-705-0), p. 671
  7. (de) Joe Hembus, Das Western-Lexikon, Munich, , p. 760
  8. Vice, L'Avvenire d'Italia, juillet 1968
  9. Segnalazioni Cinematografiche, Vol. 64, 1968
  10. Evangelischer Presseverband München, critique no 540/1970

Liens externes

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