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Jean-Henri Durand

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Jean-Henri Durand
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
GaggenauVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
N11Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (AC 21 P 446 452)
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 203818)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Henri Durand, né le à Domme et mort le 30 novembre 1944 à Gaggenau, est un résistant français du réseau Alliance exécuté sommairement par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il est le fils de Pierre Durand, agriculteur, et d’Anne Cantegrel. Il est marchand de meubles à Domme[1],[2].

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il est mobilisé, le [1].

Après la campagne de France, il s'engage dans la Résistance au sein du réseau Alliance dans le secteur de Bordeaux. Il porte le code « N11 ». Son magasin devient la « boite aux lettres » entre son chef de secteur et ses agents. Ses différentes adresses servent aux émissions radio vers les services de renseignements britanniques [1],[2],[3].

En , il est arrêté. Il est interné, dans un premier temps au Fort du Hâ puis transféré à la prison de Fresnes avant de partir via Compiègne pour Buchenwald[1],[2].

Le , après étude de son dossier par le Reichskriegsgericht, il n'est pas jugé, mais classé Nacht und Nebel (NN) et remis à la disposition du Sicherheitsdienst (SD)[1].

Le , il est transféré au camp de Gaggenau annexe du camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck. Il est accompagné de huit autres membres du Réseau Alliance[1].

Le , il est emmené avec les autres déportés du Réseau Alliance (Pierre Audevie, Joseph Bordes, Sigismond Damm, MIchel Gartner, Robert Gontier, André Joriot, Martin Sabarots, André Soussotte) dans une forêt, près de Gaggenau où ils sont abattus sommairement[1],[2].

Après la guerre, grâce aux indications de l'abbé Hett qui fut leur compagnon de détention, leurs corps sont découverts dans un charnier sur le lieu de leur exécution. Le corps de Jean-Henri Durand est rapatrié en France où il est identifié à Strasbourg le [1].

Reconnaissance

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Son nom figure sur  :

Stèle inaugurée le 30 avril 2023.
Stèle inaugurée le à Gaggenau.

À Gaggenau, son nom et sa photos figurent sur la stèle commémorative inaugurée, le , par la municipalité.

Distinctions

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Il est déclaré « Mort pour la France » et « Mort en déportation » par arrêté du [1],[5].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j et k Jean-Louis Ponnavoy et Michel Thébault, « DURAND Jean-Henri - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr, (consulté le )
  2. a b c et d Gerhards, Auguste, 1945-, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945 (ISBN 978-2-7491-2009-6 et 2-7491-2009-8, OCLC 896816152, lire en ligne)
  3. « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. Jean-Louis MORIER, « Domme », sur www.memorialgenweb.org, (consulté le )
  5. « Base des morts en déportation (1939-1945) - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

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Bibliographie

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  • « Durand Jean-Henri », dans Auguste Gerhards, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945, Paris, Ministère de la Défense et Le Cherche midi, (ISBN 978-2-7491-2009-6, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

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Liens externes

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  • Jean-Louis Ponnavoy et Michel Thébault, « Durand Jean-Henri », sur fusilles-40-44.maitron.fr, (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article