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Jean Allafort

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Jean Allafort
Fonctions
Député de la Dordogne

(3 ans, 1 mois et 18 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Anciens

(1 an, 5 mois et 3 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bourdeix, France
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Ancien 11e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique Montagne
Profession Maître de forges
députés de la Dordogne

Jean Allafort, né le au Bourdeix (Dordogne) et mort le à Paris, est un homme politique français.

Fils de Charles Allafort, bourgeois, et Marguerite de Montsalard, il est licencié en droit. Le , il épouse Marie de Montsalard, sa cousine germaine. Ils ont deux enfants[1].

Il est maître de forges à Étouars en 1779. Au commencement de la Révolution, il est nommé vice-président du district de Nontron.

En septembre 1792, Allafort est élu député du département de la Dordogne, le huitième sur dix, à la Convention nationale[2]. Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, se prononce en faveur de l'appel au peuple mais rejette le sursis à l'exécution[3]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4], et en mai, il se prononce en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5].

En vendémiaire an IV (octobre 1795), Jean Allafort est réélu député de la Dordogne et siège au Conseil des Anciens. Il est tiré au sort pour en sortir en prairial an V (mai 1797)[6]. Retiré de la vie politique sous le Consulat, le Premier Empire et les Cent-Jours, Allafort n'est pas compris dans la loi du 12 janvier 1816 qui bannit hors de France les régicides et les soutiens à Bonaparte[7].

Il meurt dans la capitale, à l'âge de 77 ans, puis est inhumé au cimetière de Souffrignac (Charente).

Notes et références

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  1. Christian de Sèze, Le Conventionnel Jean Allafort et ses enfants, Bulletin de la SHAP, 1968.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 40.
  3. Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » Accès libre, sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 54.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 532.
  6. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°167 du 17 ventôse an V (7 mars 1797), p. 6.
  7. Albert Tournier, Les conventionnels en exil, Flammarion, 1910.

Liens externes

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