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Jean Guéguinou

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Jean Guéguinou
Jean Guéguinou dans les années 2000
Fonctions
Président
Association des amis de l'EBAF (d)
-
Président
Culturesfrance
-
Jacques Blot (d)
Président
Section française du Conseil franco‐britannique (d)
-
Jacques Viot (en)
Ambassadeur de France auprès de l'UNESCO (d)
-
Ambassadeur de France près le Saint-Siège
-
Ambassadeur de France au Royaume-Uni
-
Président
Association des amis de l'abbaye d'Abu Gosh (d)
-
Martine Hue (d)
Ambassadeur de France en Tchécoslovaquie
-
Jacques Humann (d)
Consul général de France à Jérusalem
-
Bernard Lopinot (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean François GuéguinouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Luc Bouniol-Laffont (d) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Jean Guéguinou, né le à Carhaix-Plouguer et mort le à Paris[1],[2],[3],[4], est un diplomate français, élevé à la dignité d'Ambassadeur de France. Il a été notamment consul général de France à Jérusalem, ambassadeur de France en Tchécoslovaquie, au Royaume-Uni, à Rome près le Saint-Siège, et ambassadeur, délégué permanent de la France, auprès de l'Unesco.

En 1959, Jean Guéguinou est grand clerc à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre où il organise les cérémonies[5]

À la sortie de l'ENA (promotion « Marcel Proust », 1967), il est diplomate à la direction de la presse et de l'information du ministère des Affaires étrangères, puis deuxième secrétaire à l'ambassade de France à Londres (1969-1971). Chargé de mission en 1971 au cabinet de Michel Debré, ministre d'État chargé de la Défense nationale, il est en 1973 chef de cabinet de Michel Jobert, ministre des Affaires étrangères[6], puis conseiller technique au cabinet de son successeur, Jean Sauvagnargues. En 1977, il devient directeur de cabinet d'Antoine Rufenacht, secrétaire d'État auprès du Premier ministre[7].

Il a la charge pendant cinq ans de la sous-direction pour l'Afrique australe et l'océan indien avant d'être nommé en 1982 consul général à Jérusalem (1982‐1986). Directeur des services d'information et de presse du ministère des affaires étrangères de 1986 à 1990, il est nommé ambassadeur en Tchécoslovaquie auprès du président Vaclav Havel, au lendemain de la "révolution de velours" puis en République tchèque (1990‐1993).

Il est ensuite nommé ambassadeur de France au Royaume-Uni (1993‐1998)[8]. À ce dernier poste, il est missionné par John Major et Jacques Chirac de faire la promotion de l'Entente cordiale, un projet d'échange d'étudiants entre les pays financé par les entreprises pour développer les liens entre les deux pays voisins[9].

De 1998 à 2000, il est ambassadeur à Rome près le Saint-Siège[6].

Il est élevé à la dignité d'ambassadeur de France en 2000 et nommé ambassadeur délégué permanent de la France auprès de l'UNESCO (2002‐2006)[10]. Il est le principal négociateur français dans l'adoption en 2005 de la Convention sur la diversité culturelle par l'UNESCO, succès diplomatique incontesté de la France.

Il préside la section française du Conseil franco‐britannique[6] de 2006 à 2011 et le conseil d'administration de l’École du Louvre.

Il a été et est membre du conseil d'administration de nombreuses institutions culturelles et de sociétés d'amis de musées, ainsi que d'associations liées à l'Église catholique (Amis du Monastère bénédictin d'Abu Gosh, Amis de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem[11], Association des œuvres de l'ordre du Saint-Sépulcre pour la France[12]).

Le conseil d’administration de Culturesfrance le nomme le président de l’association[13], jusqu'à sa dissolution en , quand a été créé l'Institut français.

Il siège depuis 2007 au conseil d'administration de l'agence France-Museums chargée de concevoir et développer le Louvre Abu Dhabi, qui a été inauguré en 2017.

Il dirige depuis 2007 la revue scientifique Versalia, publiée par l'association des Amis de Versailles.

Il est jusqu'à sa mort le compagnon de Luc Bouniol-Laffont, également homme de culture[14] (PACS enregistré au Tribunal d'instance de Paris XVI le 11 mars 2008).

Décorations

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Références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Sylvie Kauffmann, « Jean Guéguinou, ambassadeur de France, est mort », Le Monde, no 23784,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  3. « L'ambassadeur de France à Londres de retour au pays », sur Le Telegramme, (consulté le )
  4. « Actualités | Ecole du Louvre », sur www.ecoledulouvre.fr (consulté le )
  5. Samuel Pruvot,Guy Gaucher, Monseigneur Charles, aumônier de la Sorbonne: 1944-1959,Books.google.fr (Consulté le 8 février 2017)
  6. a b et c Biographie sur le site de l'agence France Museums
  7. Mikaël Guedj, Les réseaux de Rufenacht, Lexpress.fr, 30 août 2004 (consulté le 8 février 2017)
  8. Hugo Burnand, Jean Gueguinou Farewell party, Tatler.com, 22 novembre 1998 (Consulté le 8 février 2017)
  9. rouges: Etranger, Lexpress.fr, 7 décembre 1995 (consulté le 8 février 2017)
  10. Jean Guéguinou, 61 ans, Lepoint.fr, 6 décembre 2012 (8 février 2017)
  11. Bref historique de l’Association en France, Ebaf.edu (Consulté le 8 février 2017)
  12. L’Association des Œuvres de l’Ordre Équestre du Saint Sépulcre en France développe ses activités caritatives au profit des chrétiens de Terre Sainte, Oeuvres-saintsepulcre.fr, 30 janvier 2014 (Consulté le 8 février 2017)
  13. Lucille Igersheim, Jean Guéguinou, nouveau président de Culturesfrance, Connaissancedesarts.com, 7 juillet 2009 (Consulté le 8 février 2017)
  14. Sylvie Kauffmann, « Jean Guéguinou, ambassadeur de France, est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  15. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°04 du 01/08/2007 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )

Liens externes

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