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Jean Roucas

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Jean Roucas
Jean Roucas en octobre 2009.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Jean Avril
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Rire et Chansons (-)
Europe 1 (-)
TF1 (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Jean Roucas et les comédiens du spectacle "P'tit coup de pompe à l'Élysée" en octobre 2009.

Jean Avril, dit Jean Roucas, né le à Marseille, est un humoriste, imitateur, animateur de télévision, animateur de radio et auteur de théâtre français. Il est notamment connu pour l'émission de télévision Le Bébête show et pour son émission de radio Les Roucasseries. Il a également interprété des chansons humoristiques.

Alors que son nom de famille est Avril, il choisit le pseudonyme de Roucas, en référence au quartier marseillais Le Roucas-Blanc, où il a passé sa jeunesse[réf. nécessaire]. Il commence très jeune au cabaret, à Marseille, avant de poursuivre à Paris vers 1975.

Succès sur TF1 et Europe 1 (1982-1994)

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Il est repéré par Stéphane Collaro, en 1978, avec lequel il travaille dans les émissions Collaroshow (de 1979 à 1981) sur Antenne 2, Cocoboy (de 1982 à 1984), Cocoricocoboy (de 1984 à 1987) sur TF1 : il y interprète des sketches et réalise également, avec Guy Montagné, les voix de la rubrique Le Bébête show, dans laquelle il parodie des hommes politiques.

En 1985, il tient l'un des rôles principaux du film Le Gaffeur de Serge Pénard avec Jean Lefebvre et Denise Grey. Ce film, considéré comme un navet, fut un très mauvais choix, à cause de son agent artistique de l'époque, et marque la fin de sa carrière d'acteur au cinéma, alors que son agent avait refusé que Jean Roucas participe à l'un des rôles principaux du film Subway, de Luc Besson.

À la rentrée de , alors que Stéphane Collaro est parti travailler sur La Cinq, Jean Roucas anime en solo un show mensuel sur Antenne 2 Cadet Roucas diffusé à 20 h 50[1].

À partir de 1988, il travaille à nouveau avec Stéphane Collaro, pour les besoins du Bébête show, devenu une émission à part entière diffusée avant le Journal de 20 heures de TF1, avec Jean Amadou à l'écriture.

Il fut également animateur à la radio sur Europe 1, où il remplace Coluche, avec Les Roucasseries (1986 à 1994), et participa à plusieurs spectacles, notamment au théâtre des Deux Ânes, avec Jacques Mailhot et Jean Amadou, à la fin des années 1990. La période faste et de gloire de Jean Roucas est à situer entre 1983 et 1988.

Depuis 1995

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Après son départ du Bébête show et l'arrêt de l'émission Les Roucasseries en juin 1994, les années qui suivent sont très difficiles. Il est pris en main une première fois par l'association La roue tourne, de Janalla Jarnach, qui vient en aide aux artistes déchus ou dans le besoin. Après s'être éloigné du milieu du spectacle durant quelques années, Jean Roucas a renoué avec celui-ci, avec l'aide et les conseils de l'association. Il se produit à nouveau sur scène, notamment au théâtre des Deux Ânes.

Il a aussi participé à l'émission de téléréalité Première compagnie en 2005. Il publie la même année le livre Jamais l'un sans l'autre, coécrit avec sa femme Florence, dans lequel il raconte ses années de traversée du désert et ses déboires avec l'alcool[2].

Le , il participe à l'université d'été du Front national à Marseille[3], où il annonce son ralliement à ce parti[4],[5].

Le , il déclare à Nice-Matin constater « avec effroi, que la gauche caviar, qui tient les rênes du métier du spectacle, pardonne plus facilement à un type qui a massacré sa femme à coups de poing (Bertrand Cantat) qu'à moi, qui ai eu tort de dire mes sympathies »[6]. Il reçoit à cette occasion le soutien de Michel Drucker[7] et de Michel Fugain[8].

Le , après un tweet où il comparait François Hollande à Adolf Hitler, réagissant à des agressions subies par des militants FN, Jean Roucas est désavoué par Jacques Mailhot, le directeur du théâtre des Deux Ânes, qui annonce vouloir mettre fin à leur collaboration. Pour sa part, l'humoriste déclare qu'il « ne voulait pas comparer Hollande à Hitler [mais] juste attirer l'attention sur le côté facho des agressions subies par le FN »[9]. Au même moment, Michel Drucker, qui souhaitait l'engager pour animer une rubrique sur le monde du spectacle ou des comiques depuis 1960, dans le cadre de son émission Vivement dimanche, annonce qu'il ne sera pas pris.

Le , Jean Roucas annonce ne plus soutenir le FN et vouloir s'éloigner le plus possible de la politique, celle-ci ayant, selon ses dires, nui à sa carrière artistique[10]. Le , il annonce qu'il est de nouveau pris en main par l'association La roue tourne, son engagement au Front national ayant eu des conséquences catastrophiques pour la suite de sa carrière.

En juillet 2020, il annonce, dans un article qui lui est consacré dans le quotidien régional La Provence, qu'il est un paisible retraité depuis 2018[source insuffisante].

Sur Europe 1

Sur Rires et chansons

  • 1996 - 1997: Saint-Jeannot, riez pour nous (12h-13h)

Émissions de télévision

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Filmographie (fictions)

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Publications

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Vie privée

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Il a 4 enfants : Vincent ,Julien, Geraldine et Marine de différents mariages.

Notes et références

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  1. « Cadet Roucas - L'Encyclopédie des émissions TV », sur Toutelatele.com (consulté le ).
  2. Présentation du livre, sur le site de l'éditeur Michel Lafon.
  3. La Provence : L'humoriste Jean Roucas soutient le Front national, le 15 septembre 2013.
  4. FranceTVInfo : Jean Roucas s'engage avec le Front national, le 15 septembre 2013.
  5. Le Parisien.fr : L'humoriste Jean Roucas « s'engage » pour Marine Le Pen, le 15 septembre 2013.
  6. André Fournon, « VIDEO. Jean Roucas : "On pardonne plus facilement à Bertrand Cantat qu’à moi" » Accès payant, sur Nice-Matin (consulté le ).
  7. [1], La meilleure.
  8. [2], Le Point, 23 octobre 2013.
  9. « Jean Roucas quitte Twitter après avoir comparé le gouvernement de Manuel Valls à l'Allemagne nazie », huffingtonpost.fr, 30 mars 2015.
  10. Le Parisien, « Front national : cette fois, Jean Roucas a fini de rire », sur Leparisien.fr, (consulté le ).
  11. [3] sur humanite.fr,
  12. Raymond Marcillac, Chronique de la Télévision, Éditions Chronique, (ISBN 2-905969-76-8) p. 295
  13. « TF1 », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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