Jean Vérines
Jean Vérines | |
Naissance | Brive-la-Gaillarde, France |
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Décès | (à 49 ans) Cologne, Allemagne Fusillé |
Origine | Français |
Allégeance | France |
Arme | Gendarmerie |
Grade | Chef d'escadron Lieutenant-colonel (à titre posthume) |
Années de service | 1914 – 1943 |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre 1939-1945 Médaille de la Résistance |
Hommages | Nom d'une rue à Brive-la-Gaillarde |
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Jean Marie Alexandre Vérines (Brive-la-Gaillarde, – Cologne, ), est un militaire, officier de gendarmerie et résistant français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Brive-la-Gaillarde dans la Corrèze, il est le fils d'un comptable, Germain Antoine Vérines, et de Jeanne Marie Émilie Tournier[1].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Mobilisé le comme soldat au 126e régiment d'infanterie (RI), il est promu sergent, puis affecté au 147e RI le [2]. Il est blessé une première fois le à la jambe droite.
Promu aspirant le , puis sous-lieutenant le suivant, Vérines est nommé chevalier de la Légion d’honneur le avec la citation suivante[3] :
« Officier d'une énergie et d'une bravoure remarquables. A été blessé grièvement le à Sapigneul, en observant l'ennemi par-dessus le parapet au cours d'une alerte. Perte de la vision de l’œil droit. Une blessure antérieure. Trois citations. »
Officier de gendarmerie
[modifier | modifier le code]En , il intègre l'école des officiers de la Gendarmerie nationale. Lieutenant, il sert en métropole, puis dans le corps d'occupation de Constantinople en 1921[2]. Il se marie à Constantinople, le avec Émilie Jeanne Fernande Laure Oscarine Ghislaine du Cormez.
Le , il est affecté en Syrie, alors sous mandat français. Rapatrié en France en 1922, le lieutenant Vérines est affecté à la section de gendarmerie de Saint-Pierre (La Réunion), le . Capitaine le , Vérines est promu au grade d'officier de la Légion d’honneur le [3].
Chef d'escadron le , il prend le commandement du 3e bataillon de la Garde républicaine de Paris.
Résistance intérieure
[modifier | modifier le code]Jean Vérines intègre en un réseau de résistance, qui deviendra en août sous l’impulsion de Maurice Duclos, son fondateur, émissaire du général de Gaulle, le premier réseau en France occupée sous le nom de réseau Saint-Jacques. Son réseau est en grande partie démantelé en .
Le , il est nommé commandant militaire de l'hôtel des Invalides. Arrêté le , Jean Vérines est transféré en Allemagne. Condamné à mort, il est fusillé le à Cologne[4].
Il est promu lieutenant-colonel à titre posthume, le .
Décorations
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur (décret du 10 décembre 1936)
- Croix de guerre – (3 citations : 1x à l'ordre de l'armée, 1x à l'ordre du corps d'armée, 1x à l'ordre du régiment)
- Croix de guerre –, palme de bronze
- Médaille de la Résistance française (décret du 24 avril 1946) à titre posthume
- Insigne des blessés militaires
- Médaille commémorative de la guerre –
Postérité
[modifier | modifier le code]Son nom a été donné, en 1947, à la caserne Prince-Eugène située au 12, place de la République à Paris (là où il a été arrêté en 1941) et à celle de Saint-Denis de La Réunion.
Il est le parrain de la 51e promotion (1947-1948) de l'école des officiers de gendarmerie de Melun. Une salle particulière lui est consacrée dans la salle des traditions du régiment de cavalerie, à l'état-major de la Garde républicaine à Paris.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrick de Gmeline, Le Lieutenant-colonel Jean Vérines : Gendarme, garde républicain, soldat de l'ombre, 1984, 180 pages.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de naissance no 94/1894 de la commune de Brive-la-Gaillarde.
- Registre matricule de Brive-la-Gaillarde no 1660/1914.
- « Jean Marie Alexandre Vérines », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Édouard Ebel, « Le chef d'escadron Vérines », Gend'info, no 330, , p. 42 (ISSN 0767-3957, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Naissance à Brive-la-Gaillarde
- Naissance en avril 1894
- Décès en octobre 1943
- Décès à 49 ans
- Militaire français de la Première Guerre mondiale
- Militaire français de la Seconde Guerre mondiale
- Borgne
- Résistant français
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1936
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Condamné à mort exécuté par arme à feu
- Condamné à mort exécuté en Allemagne
- Officier de la gendarmerie nationale française
- Personnalité liée à Brive-la-Gaillarde