José Gómez Abad
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
José Gómez Abad |
Surnom |
Peintre du raisin |
Époque |
XXe siècle |
Nationalité | |
Activité |
Mouvement |
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José Gómez Abad, né le à Pechina et mort le à Almería, est un peintre espagnol. Autodidacte, il se distingue par son exploration des natures mortes et son attachement à l'environnement rural. Connu pour son implication dans le Mouvement Indaliano, Gómez Abad a laissé une marque sur la scène artistique espagnole.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et jeunesse
[modifier | modifier le code]José Gómez Abad est le deuxième des quatre enfants de Jacinto Gómez García, un petit propriétaire terrien qui cultive des oranges avant de travailler dans la banque après la guerre, et de Francisca Abad Verdegay. Ses frères et sœurs sont Constantino, Julio et María Virginia. Il grandit dans un foyer cultivé, où la lecture occupe une place importante. Dès son plus jeune âge, il montre un intérêt marqué pour le dessin, un passe-temps que ses parents encouragent.
À onze ans, il s’inscrit dans une académie d’art située dans le quartier historique d'Almería, ainsi qu’à l'École d’Art d’Almería, où il enseigne par la suite. Bien qu’il reste en grande partie autodidacte, cette formation pose les bases de sa carrière artistique[1].
Développement artistique
[modifier | modifier le code]En 1941, il se déplace à Barcelone avec six tableaux qu'il expose dans la Galerie Layetana et dont la vente lui permet de se consacrer intégralement à la peinture. Les expositions se succèdent à Almería sur les thèmes des natures mortes, des fleurs et des paysages. Dans les années 1940, il bénéficie déjà d'un certain soutien à Barcelone, ce qui lui permet d'exposer fréquemment dans des lieux tels que la Sala Augusta ou la galerie Layetana et d'organiser de nombreuses expositions dans d'autres villes espagnoles, lui permettant ainsi de remporter un prix au Salon national du dessin de Grenade en 1944.
Engagement Indaliano
[modifier | modifier le code]En 1946, il rejoint le Mouvement Indaliano invité par Jesús de Perceval, et en 1947 le premier Congrès Indaliano se tient à Pechina, sa ville natale, où est fondée l'Academia Indaliana Artes y Bellas Letras de Almería. Il participe également à la première exposition Indaliana du Musée d'Art Moderne qui s'est tenue à Madrid en 1947.
Reconnaissance et Prix
[modifier | modifier le code]Au cours des années 1950, 1960 et 1970, il expose alternativement à Barcelone, Almeria et parfois à Bilbao, Saragosse, Vitoria, Grenade, etc. et les expositions de ses œuvres à la galerie Harvy ou au Casino d'Almería sont un succès et il jouit d'une grande reconnaissance populaire[2],[3]. En 1990, le conseil municipal de Pechina l'a nommé hijo predilecto. En 1991, il reçoit le quatrième prix Jesús de Perceval d'arts plastiques et d'architecture, organisé par la Casa de Almería de Barcelone[4].
Certaines de ses œuvres sont exposées au Musée d'Art d'Almería[5], et la Calle Gomez Abad dans la localité de Cañada à Almeria est nommé en son nom[6].
Style
[modifier | modifier le code]José Gómez Abad, artiste autodidacte, s'est spécialisé dans les natures mortes, lui valant le surnom de « peintre du raisin »[7]. Tout au long de sa vie, il manifeste un profond attachement pour l'environnement rural, illustrant des tableaux de scènes des fermes d'Andarax, du quartier de La Chanca, du paysage de Níjar, et du désert de Tabernas. À titre de curiosité, il crée deux costumes de tauromachie et une Vierge de la Mar pour l'homme d'affaires José Artés de Arcos [8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) HI Iberia Ingeniería y Proyectos, « Historia Hispánica », sur historia-hispanica.rah.es (consulté le )
- «Gómez Abad, vivir la pintura. Instituto de Estudios Almerienses 2018»« Gómez Abad, vivir la pintura. Instituto de Estudios Almerienses 2018 »
- « Biografía: José Gómez Abad », sur www.dipalme.org,
- ABC, 14 mars 1991.
- (es) D.M, « El IEA acerca a los almerienses la obra del pintor José Gómez Abad », sur Diario de Almería, (consulté le )
- (es) « Calle Pintor Gomez Abad (Cda), Almería (Almería) », sur idealista.com
- (es) « El Lugarico: Gómez Abad, las uvas tal cual », sur www.lavozdealmeria.com, (consulté le )
- (en) « Diario del Milenio 2015 by Joly_Digital - Issuu », sur Issuu (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alberto F.Cerdera, El arte de la burguesía almeriense del XIX, article paru dans Novapolis.es, 5 mai 2010.
- J.García Bellver, Perceval, Viciana, Gómez Abad et Garzolini, Yugo, Almería, 1947.
- La UAL y la Diputación presentan una exposición sobre los maestros del Realismo, article paru dans Diezencultura.es le 29 avril 2010.
- Burguesía artística almeriense, article publié dans Ideal le 4 mai 2010.
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dolores Caparrós Masegosa : Las exposiciones de bellas artes celebradas en Almería y la prensa local (1900-1935), disponible sur le site Web Diputación Provincial de Almería.
- Luis Navarro Pérez, Cien almerienses (síntesis biográfica de dichos y hechos), monographie publiée dans la Revista de Humanidades y Sociales del Instituto de Estudios Almerienses (IEA), 17, 1999-2000, p. 331-338. Disponible sur le site web de la Diputación Provincial de Almería.
- José Gómez Abad dans Los cien almerienses del siglo XX, archivé le 28 mai 2010 dans la Wayback Machine, dans le journal Idéal.