Aller au contenu

Kōgyoku

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Kōgyoku
Fonctions
Impératrice du Japon (en)
-
Impératrice du Japon (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Asakura no Tachibana no Hironiwa Palace (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Kengoshizuka Kofun (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
斉明天皇Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Chinu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Kibitsu-Hime (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoints
Jomei
Takamuku no Ókimi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Tenji
Temmu
漢皇子 (d)
Hashihito (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation
Vue de la sépulture.

L'impératrice Kōgyoku (皇極天皇, Kōgyoku Tennō?, 594 - [réf. nécessaire]), qui a régné, pendant la période d'Asuka, une seconde fois sous le nom de Saimei (斉明天皇, Saimei Tennō?) était à la fois le trente-cinquième et le trente-septième dirigeant impérial du Japon, selon l'ordre traditionnel de la succession. Elle est une arrière-petite-fille de l'empereur Bidatsu, et son nom de naissance est princesse Takara.

Saimei est la fille de Chinu no Okimi, un petit-fils de l'empereur Bidatsu, dont la tombe est peut-être située à Kashiba[1].

Épouse et impératrice consort de l'empereur Jomei, elle lui donne trois enfants : les princes Naka no Ōe (qui devient plus tard l'empereur Tenji), Ōama (le futur empereur Tenmu) et la princesse Hashihito.

Premier règne

[modifier | modifier le code]

À la mort de son époux, elle monte sous le trône en tant qu'impératrice Kōgyoku le . Durant ce premier règne, le clan Soga s'empare du pouvoir. Son fils Naka no Ōe planifie un coup d'État et assassine Soga no Iruka à la cour, en face du trône de Kōgyoku (voir l'article Itsushi no hen). Choquée, celle-ci abdique et laisse le trône en faveur de son fils le prince héritier Naka no Ōe, mais celui-ci insiste pour que ce soit l'empereur Kōtoku, frère de Kōgyoku, qui monte sur le trône, le . Kōgyoku prend le nom de Sume-mi-oya no Mikoto.

Second règne

[modifier | modifier le code]

Après la mort de Kōtoku le , et bien que Naka no Ōe soit le prince héritier, il remet sa mère sur le trône en tant qu'impératrice Saimei le , et elle continue de régner sous ce nom jusqu'à sa mort en 661. Cependant, c'est bel et bien le prince qui détient les rênes de la politique du Japon.

Saimei envoie plusieurs expéditions militaires contre les Ezo du nord de Kyūshū. En 660, le royaume coréen de Paekche est détruit par le royaume voisin de Silla, et le Japon vient en aide aux loyalistes Paekche pour tenter de récupérer leur territoire. Au début de l'année 661, Saimei quitte sa capitale de la province de Yamato (Honshū) avec une armée de terre et une marine, et traverse la mer Intérieure d'est en ouest. L'impératrice s'installe alors dans le palais temporaire d'Ishiyu, dans la province d'Iyo (aujourd'hui Dōgo Onsen). Elle arrive en mai au sanctuaire d'Asakura, au nord de la province de Tsukushi à Kyūshū (aujourd'hui une partie de la préfecture de Fukuoka) et fait abattre des arbres pour construire son palais ; la foudre tombe sur les bâtiments et les détruit. L'armée alliée des Japonais et des Paekche est alors prête à la guerre contre les Silla, lorsque Saimei meurt juste avant le départ de l'armée pour la Corée. En octobre, son corps est ramené de Kyūshū par la mer au port de Naniwa-zu (l'actuelle Osaka). Sa cérémonie funéraire a lieu au début du mois de novembre 661.

Le kofun Kengoshizuka (ja), en forme d'octogone, situé à Asuka, est considéré être la tombe de Kōgyoku[1]. Haut de 5 mètres, il a un diamètre de 22 mètres. Il possède deux chambres funéraires, l'une, dit-on pour Saimei, l'autre pour sa fille, la princesse Hashihito. Le tombeau a été reconstruit entre 2017 et 2022, et il est ouvert au public[2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]