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K-33

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K-33 (921)
illustration de K-33
Sous-marin de classe Hotel II

Autres noms K-54, en 1977
Type Sous-marin nucléaire de classe Hotel
Classe Classe Hotel
Histoire
A servi dans Flotte du Nord
 Marine soviétique
Constructeur Usine no 902, Severodvinsk
Lancement
Armé
Statut Rayé des listes en 1990
Équipage
Équipage 104 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 114 m
Maître-bau 9,2 m
Tirant d'eau 7,31 m
Déplacement 4 080 t (en surface)
5 000 t (en plongée)
Propulsion 2 × réacteurs à eau pressurisée VM-A de 190 MW (250 000 cv chacun
2 × turbines à vapeur de 17 500 cv (13 MW) chacune
Vitesse 18 nœuds (33 km/h) (en surface)
26 nœuds (48 km/h) (en plongée)
Profondeur 240 m sécurité
300 m maximum
Caractéristiques militaires
Armement • 4 × tubes lance-torpilles de 21 po (533 mm) à l'avant
• 4 × tubes lance-torpilles de 16 po (406 mm) à l'arrière
• Système d'armes D-4 avec trois missiles R-21
Carrière
Pavillon Union soviétique
Port d'attache Mourmansk

Le K-33 (en russe : К-33) est un sous-marin nucléaire de classe Hotel II (code OTAN)/Projet 658 de la Marine soviétique. Rattaché à la Flotte du Nord il porte le numéro d'identification 921. En 1977, il est renommé K-54.

Le K-33 est construit à l'usine no 902 de Severodvinsk, dans l'oblast d'Arkhangelsk, comme sous-marin de classe Hotel I, il est lancé le et est armé le . En 1964, le K-33 subit des réparations et des modifications pour l'amener aux standards du « projet 658M » (classe Hotel II), un nouveau système lance-missile lui permettant de tirer en plongée est installé. Il est rayé des listes navales en 1990.

Au cours de sa carrière, le K-33 sera impliqué dans deux incidents.

Incident de Kattegat

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M/S Finnclipper
Localisation de l'incident

Le , le K-33 entre en collision avec le navire marchand finlandais M/S Finnclipper dans la baie de Cattégat.

Le M/S Finnclipper, appartenant à Enso Gutzeit (fi), faisait route en direction des États-Unis avec une cargaison de 6 000 tonnes de papier. Lorsqu'il atteint le Cattégat, le temps est couvert et la visibilité mauvaise. L'équipage entend un bruit de moteur à bâbord à 11 h 5 et un sous-marin émerge. Le Finnclipper vire à tribord pour tenter d'éviter la collision, mais en vain.

Le Finnclipper se met en panne immédiatement et reste sur zone pour voir si le sous-marin était avarié et avait besoin d'aide. Deux officiers soviétiques à bord informent le capitaine finlandais que le flanc du sous-marin avait subi des dégâts et que la structure de la coque avait été déformée. Les officiers soviétiques ne révèlent pas leur nationalité, mais indique qu'il s'agissait d'un sous-marin du Pacte de Varsovie. Les Finlandais parviennent néanmoins à lire clairement le numéro d'identification 921 sur le flanc du sous-marin.

Le K-33 était au moment de l'incident en route pour une patrouille dans l'Atlantique Nord. Le navire finlandais parvient à traverser l'océan Atlantique malgré la fuite. Le K-33 parvient à regagner Mourmansk pour réparer les importants dégâts. Le capitaine du navire finlandais, Runar Lindholm, rédige une déclaration maritime à son arrivée à New York, mais le rapport est classifié pendant 44 ans. Les Soviétiques affirment qu'il ne s'agit pas d'un sous-marin nucléaire, bien que celui-ci ait été clairement identifié. On suppose alors que l'incident est gardé secret en raison du Traité finlando-soviétique de 1948, dans le cadre duquel les Soviétiques auraient interdit aux Finlandais de rapporter cet incident dans les médias ou même d'en rechercher les causes.

Le , le capitaine finlandais et le spécialiste maritime Jaakko Varimaa, commandant en second sur le navire finlandais, publient un ouvrage Sukellusvene sumussa (en français : Un sous-marin dans le brouillard) révélant l'accident.

Cependant, d'après certaines sources soviétiques à l'époque de la collision le K-33 était en révision dans la Flotte du Nord, qui a lieu entre le et le [1]. Plus loin dans cet article il est dit que le K - 33 était en route pour une patrouille dans l'Atlantique.

Incident dans l'Arctique

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En 1965, le K-33 est impliqué dans une situation d'urgence radiologique dans l'Arctique, impliquant la fuite d'éléments combustibles[2].

Notes et références

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  1. Podvodnye Lodki Rossii, Atomnye Pervoye Pokoleniye, tome IV, Chast 1 ; 1st Defense Ministry Scientific-Research Institute & Rubin Central Design Bureau of Marine Equipment, Saint-Pétersbourg, 1996
  2. (it) Sommergibili Nucleari : Problemi di sicurezza e impatto ambientale

Sources et bibliographie

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Lien externe

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