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Khalil Rza Uluturk

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Khalil Rza Uluturk
Biographie
Naissance
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Pirəbbə (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
BakouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Xəlil Rza UlutürkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Enfant
Tabriz Khalilbeyli (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Distinctions
Artiste émérite de la RSS d'Azerbaïdjan (d) ()
Poète du Peuple d'Azerbaïdjan (en) ()
Ordre d’IstiglalVoir et modifier les données sur Wikidata
signature de Khalil Rza Uluturk
Signature

Khalil Rza Uluturk (en azéri : Xəlil Rza Ulutürk) né le 21 octobre 1932, Salyan, région de l'Azerbaïdjan, mort le 22 juin 1994 à Bakou, est un poète azerbaïdjanais.

Vie et éducation

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De 1949 à 1954, Khalil Rza étudie dans la Faculté de philologie de l'Université, de 1957 à 1959 à l'Institut de littérature Maxime-Gorki à Moscou. En 1963, il soutient sa thèse sur le sujet : Genre de poème dans la littérature soviétique azerbaïdjanaise d'après-guerre (1945-1950).

En 1985, il défend son doctorat sur le thème : L'œuvre artistique de Maksud Sheikhzade et les problèmes des relations littéraires azerbaïdjano-ouzbeks. Il étudie à Moscou, entouré d'une génération de jeunes dissidents russes. Il a comme professeur Lev Ozerov et Pavel Antokolsky.

L'expulsion de K. Simonov du magazine Novy Mir, la persécution de B. Tvardovsky, l'expulsion de B. Pasternak de l'Union des écrivains soviétiques pour son œuvre Docteur Jivago et la dissidence de Soljenitsyne se sont déroulées « sous ses yeux »[1].

Activité pédagogique et littéraire

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De 1959 à 1969, il est professeur assistant à l'Université pédagogique d'État d'Azerbaïdjan. Il sera expulsé et démis de ses fonctions pour ses idées sur l'unification de l’Azerbaїdjan Nord et Sud. Il écrit son premier poème Absheron en 1948, son premier recueil de poèmes Le printemps approche voit le jour en 1957. Il devient membre de l'Union des écrivains de l'Azerbaïdjan et de l'URSS en 1954.

En 1986, il reçoit le titre honorifique de « Homme d’art émérite ».

Lutte pour l’indépendance

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Le 26 janvier 1990, Khalil Rza est arrêté par le Comité de sécurité d'Etat de l'URSS pour sa participation active au mouvement national de l’Azerbaïdjan.

Il est détenu pendant 8 mois et 13 jours dans la prison Lefortovo à Moscou où il a écrit son Journal de Lefortovo.

Il est transféré ensuite à Bakou pour cause de maladie. Il est libéré après un mois de procès.

En 1992, Khalil Rza obtient le titre de « Poète du Peuple ».

En 1995, l'Ordre de l'Indépendance récompense ses mérites. Le 60e anniversaire de sa naissance en 1995, le 70e anniversaire en 2004 et le 80e anniversaire en 2012 sont célébrés par l'État. L'apport du poète dans la poésie azerbaïdjanaise était hautement apprécié par le Président de l'Azerbaïdjan Heydar Aliyev en 1995[2].

Khalil Rza Uluturk est l'auteur de 36 œuvres littéraires, 15 traductions, 13 œuvres scientifiques et 7 mémoires. Neuf livres scientifiques ont été publiés à son sujet. Ses œuvres sélectionnées en 1, 2 et 5 volumes voient le jour[Quoi ?][Quand ?].

La lutte pour l'indépendance de Khalil Rza commence en 1950-1960 avec ses poésies La voix de l’Afrique (1960), Félicitation, Azerbaijan (1968), Sois mature, Khalil (1968).

Sa lutte pour être fort est exprimée dans les poésies Peur de se plier (1973), Ma force, ma faiblesse (1978), Transition de la folie à l'endurance (1984), Sois patient, cœur fou (1984). Dans les poèmes La patrie commence avec moi (1983), Sans réserves (1986), Au moins une personne (1986), les hésitations de Khalil Rza ont disparu et le poète accepte son verdict décisif et son serment. L'esprit de persévérance et de détermination de sa vie d’artiste démontre la force inébranlable du peuple[pas clair] (Pouvoir du peuple, 1986)[3].

Références

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Liens externes

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