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Kim Darby

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Kim Darby
Kim Darby en 1974.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Deborah Zerby
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jon Darby (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Inga Wiere (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
James Stacy (de à )
James Westmoreland (en) (depuis )
William Tennant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Heather Stacy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Kim Darby est une actrice américaine, née le à Los Angeles, Californie (États-Unis).

Elle est principalement connue pour son rôle de Mattie Ross en 1969 dans Cent dollars pour un shérif de Henry Hathaway, où elle donne la réplique à John Wayne.

Les Wiere Brothers (en) (les oncles maternels de Kim Darby) et Charla Regis, en 1962

Née à Los Angeles, Kim Darby s'appelle à sa naissance Deborah Zerby, en hommage à l'actrice Deborah Kerr[1]. Elle est la fille des danseurs professionnels Inga — née Ingeborg Wiere en 1923 à Linz Oberösterreich en Autriche[2], mariée à l’âge de 16 ans, alors qu'elle était danseuse de ballet — et Jon C. Zerby, né sur la route à Thurber au Texas en 1914[1],[3],[4]. Le couple forme un duo professionnel appelé les « Dancing Zerbys » ou les « Dancing Zerbies »[5].

Enfant de la balle, son père Jon est l'arrière-petit-fils d'un clown de cirque et le fils d'un danseur et comédien de vaudeville se produisant en famille sur scène[3].

Les frères de sa mère Inga — Sylvester, Herbert et Harry Wiere — sont des comédiens de vaudeville, sur scène puis à la télévision, connus sous le nom de Wiere Brothers (en), des années 1920 aux années 1960.

Après dix années en duo, le couple Zerby divorce quand Deborah a 2 ans, mais il poursuit encore quelque temps ensemble sa carrière[3]. Alors que sa mère la réclame, la petite fille est confiée à son père qui danse partout dans le monde et la fait élever par les grands-parents paternels — Clyde et Mabel Zerby. Clyde Zerby, initialement dentiste puis organisateur de carnavals et de spectacles de cirques, travaille ensuite dans l'immobilier[1]. Déborah quitte la maison de ses grands-parents à 18 ans[1].

Le père de Deborah la surnomme Derby : « Je pensais que Derby Zerby serait un grand nom de scène », dit-il, mais la jeune fille ne va pas l'entendra de cette oreille[6].

De 8 à 16 ans, son père lui fait suivre des cours de danse de ballet qu'elle déteste. Elle va au lycée puis à l'université de Van Nuys dans le Nord d'Hollywood[1].

Deborah Zerby commence par se produire en tant que chanteuse et danseuse sous le nom de Derby Zerby puis, estimant qu'elle ne peut « espérer de rôles importants et sérieux dans des films avec un nom comme Derby Zerby », elle prend pour prénom à 16 ans « Kim » — du nom d'une fille appréciée de tous qu'elle admirait dans son lycée — et pour nom « Darby », qui est une légère variante de Derby[1].

Darby commence à jouer au cinéma dès l'âge de 15 ans. Sa première apparition est celle d'une danseuse dans la comédie musicale Bye Bye Birdie (1963). Elle travaille aussi pour la télévision, notamment dans les séries Gunsmoke (1967) — épisodes « The Lure » et « Vengeance » — et Bonanza (1967) — épisode « The Sure Thing » — et dans la série initiale Star Trek (1966) — en jouant le rôle d’une jeune fille atteignant l'âge adulte sur une autre planète, dans l'épisode « Miri ». Sa carrière télévisuelle se poursuit. Elle apparaît également dans l'épisode « Sein und Zeit » de X-Files (1999).

Parmi ses nombreux films, il y a : True Grit (en version française : Cent dollars pour un shérif, 1969) dans lequel elle remplace Mia Farrow qui s'était désistée craignant le caractère du réalisateur Henry Hathaway[7] — elle y joue le rôle d’une adolescente de 14 ans alors qu'elle a en réalité 21 ans et y donne la réplique à John Wayne — ; The Strawberry Statement (Des Fraises et du sang, 1970) ; Norwood (1970) ; Le Seul et l'Unique (1978) ; Better Off Dead (1985) ; Halloween : la malédiction de Michael Myers (1995).

De manière générale, Darby joue des personnages sobres, retenus et introvertis ; elle est très rarement employée pour jouer des rôles de femme agréable ou joyeuse[1].

Darby a admis que sa carrière avait décliné après les années 1970, en partie parce qu'elle était devenue dépendante aux amphétamines[8].

Comme son père Jon — qui, après sa longue carrière de danseur itinérant, avait donné de nombreux cours de danse à Van Nuys[3] — Kim Darby commence en 1990 à enseigner le théâtre dans la région de Los Angeles, puis devient instructrice au sein du programme d'extension de l'université de Californie à Los Angeles à partir de 1992.

En 2014, elle incarne Stacia Clairborne, témoin partiellement aveugle d'un crime, dans l'épisode « Prologue » de la série Perception.

Darby continue de faire des apparitions à la télévision et de faire des films occasionnellement.

Vie privée

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Kim Darby a été mariée deux fois. En 1968, elle épouse l'acteur James Stacy, avec qui elle a une fille, Heather Elias, née la même année. Leur mariage se termine par un divorce en 1969[9].

En 1970, elle épouse James Westmoreland et le mariage se termine également par un divorce après moins de deux mois[10].

Sa mère s'étant remariée à Beverly Hills, Darby a un demi-frère et une demi-sœur[1].

Filmographie

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Télévision

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Notes et références

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  1. a b c d e f g et h « Un nouveau nom... une nouvelle vie (Kim Darby) », par Edwin Miller, 1969. Lire en ligne
  2. « Wiere - Ancestry », sur ancestry.fr (consulté le ).
  3. a b c et d (en-US) Los Angeles Times, « Dancer, 76, Still Making It Look Easy : Teacher: Jon Zerby, who has performed around the world, remains in step with his students and his art. », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  4. (en) Sonny Watson Streetswing, « Alpha Letter Z Dancers History Index », sur streetswing.com (consulté le ).
  5. (nl) « The Zest of Jon Zerby », sur nl.newsbank.com, (consulté le ).
  6. Susan Sackett, Hollywood sings! : an inside look at sixty years of Academy award-nominated songs, New York : Billboard Books, (lire en ligne)
  7. L’actrice Olivia Hussey, héroïne du Roméo et Juliette de Franco Zeffirelli, avait également refusé le rôle.
  8. (en) Sam Tweedle, « trad. La vérité et le grain : une conversation avec Kim Darby », sur popcultureaddict.com, (consulté le ).
  9. (en) Roger Ebert, « Kim Darby: The One and Only | Interviews | Roger Ebert », sur rogerebert.com, (consulté le ).
  10. (en) « Conversation avec Kim Darby », sur ww1.popcultureaddict.com, (consulté le ).

Liens externes

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