Léon Durand (évêque)
Léon Durand | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Léon Marie Joseph Durand | |||||||
Naissance | Oran |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 66 ans) Oran |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le Cardinal Louis-Joseph Maurin |
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Dernier titre ou fonction | Évêque d'Oran | |||||||
Évêque d'Oran | ||||||||
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Évêque auxiliaire de Marseille Évêque titulaire de Tricomie (de) | ||||||||
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« Veritatem in charitate cum Maria matre Jesu ». | ||||||||
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Léon Durand, né à Oran le et mort le dans la même ville, est un évêque catholique français, évêque d'Oran de 1920 à 1945.
Biographie
[modifier | modifier le code]Premières années
[modifier | modifier le code]Léon Durand est né à la ferme Saint-Joseph, commune d'Oran le . Ses parents s'étant établis à Marseille, il entre au grand séminaire de cette ville avant d'intégrer l'Université grégorienne de Rome. Il y obtient un doctorat en philosophie, théologie et en droit canonique.
Il est ordonné prêtre en la basilique Saint-Jean-de-Latran le . De retour à Marseille, il est nommé chapelain à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde en 1905, puis professeur au grand séminaire de Marseille en 1906.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé et devient aumônier militaire. Il est sacré évêque auxiliaire auprès de Mgr Joseph Antoine Fabre le dans la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille.
Évêque d'Oran
[modifier | modifier le code]Le , le pape Benoît XV le nomme évêque d'Oran où il arrive le . Sous son épiscopat, le diocèse d'Oran se développe : plus de 50 églises s'élèvent sous son impulsion ou celle des prêtres du diocèse. Il agrandit le séminaire diocésain et organise les mouvements d'Action catholique qu'il multiplie : maison des œuvres, soupe populaire, conférences Saint-Vincent-de-Paul, congrégations des enfants de Marie.
Il fait élever la statue de Jeanne d'Arc devant la cathédrale d'Oran (aujourd'hui à Caen). Il fait également le vœu d'élever une basilique à Santa-Cruz en 1939 en l'honneur de Notre-Dame du Salut mais sa mort le l'empêche de voir aboutir le projet.
Il est inhumé dans le caveau de sa cathédrale le .
Armes
[modifier | modifier le code]D'azur à une "navicelle" (barque) au naturel, avec 7 rames et une ancre du même, chargée à la proue d'une colombe tenant en son bec un rameau d'olivier (le tout d'argent) et habillée d'une voile aussi d'argent chargée d'un cœur enflammé de gueules entouré de 7 roses (?) de même et attachée à un lis tigé au naturel, ladite navicelle voguant sur une mer agitée aussi au naturel.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Gandini (préf. monseigneur Lacaste), Eglises d'Oranie : 1830-1962, Calvisson, J. Gandini, , 495 p. (ISBN 978-2-906-43101-0)