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La Courte Échelle

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La Courte Échelle
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Caractéristiques
Date de création
Fondateur(s)
Siège (ville)
Siège (pays)
Site officiel

La courte échelle est une maison d'édition québécoise fondée en 1978[1]. Elle est surtout connue pour la publication de littérature jeunesse. Elle fait partie du Groupe d’édition La courte échelle qui réunit au total quatre divisions : La courte échelle, La mèche, Parfum d’encre et À l’étage[2],[3].

Fondée en 1978 par Bertrand Gauthier, La courte échelle possède un fonds de plus de 700 titres actifs[4] et a vendu près de 10 millions de livres. Cette maison d'édition est la première au Québec à se spécialiser en littérature jeunesse [5]. Peu après son arrivée sur la scène de la littérature, La courte échelle s’est positionnée comme un leader de la littérature jeunesse francophone dans le monde[6].

À ses débuts, La courte échelle publiait des livres pour les trois à six ans, puis, pour « grandir » avec son public, elle a commencé à publier des romans pour la jeunesse [7]. En 1995, La courte échelle a ouvert une collection adulte, sans toutefois perdre de vue sa vocation première.

Aujourd’hui, la génération qui a commencé à lire à la fin des années 1970 avec La courte échelle fait découvrir à ses enfants les publications de la maison jeunesse québécoise. La courte échelle promeut des auteurs d’ici et les accompagne dans leur démarche de création, et s’assure que leurs œuvres soient diffusées au plus large public possible.

La courte échelle est reconnue internationalement puisqu'elle a gagné des prix et plusieurs de ses titres ont été traduits. En effet, plus de 300 titres ont été traduits, dont plusieurs en 7 ou 8 langues. Les livres de La courte échelle se retrouvent dans le monde entier, en 20 langues.

En 1995, la maison d'édition lance sa première collection pour adultes et publie de trois à quatre livres par année dans cette collection[3].

La courte échelle a également produit Les Aventures de la courte échelle, une série de 26 émissions de télévision de 30 minutes produites pour Télé-Québec et la Télévision de Radio-Canada. Les droits en France ont été vendus à Disney Channel[3].

Le 9 octobre 2014, La courte échelle déclare faillite[8], une annonce qui surprend surprend le milieu littéraire[9]. Le 5 décembre 2014, La courte échelle amorce un nouveau tournant puisqu'elle est rachetée par Mariève Talbot et Raymond Talbot[10]. La courte échelle est intégrée dans le Groupe d’édition La courte échelle qui réunit au total quatre divisions : La courte échelle, destinée à un public jeunesse; les éditions La mèche, un laboratoire créatif; Parfum d’encre, spécialisé en livres pratiques, et À l’étage, qui accueille le catalogue adulte de La courte échelle.

Exemples d'œuvres publiées à La courte échelle

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Notes et références

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  1. Sophie Marsolais, « La courte échelle : 25 ans déjà! », Lurelu, vol. 26, no 2,‎ , p. 99–100 (lire en ligne)
  2. « La courte échelle: renaître de ses cendres », sur La Presse, (consulté le )
  3. a b et c « Entrevue de Barbara Creary », sur Affaires étrangères et commerce international Canada, (consulté le )
  4. « Historique », sur La courte échelle (consulté le )
  5. « Historique », sur La courte échelle (consulté le )
  6. Claire Le Brun, « Le roman pour la jeunesse au Québec. Sa place dans le champ littéraire », Globe : revue internationale d’études québécoises, vol. 1, no 2,‎ , p. 50–51 (ISSN 1481-5869 et 1923-8231, DOI 10.7202/1000512ar, lire en ligne, consulté le )
  7. Aurélien Boivin, « Les dix ans de La courte échelle : entrevue avec Bertrand Gauthier », Québec français, no 68,‎ , p. 74–76 (ISSN 0316-2052 et 1923-5119, lire en ligne, consulté le )
  8. André Vanasse, « La courte échelle : quand un château s’écroule », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 157,‎ , p. 3–4 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  9. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Faillite à La courte échelle », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  10. Sophie Marsolais, « Mariève Talbot et Carole Tremblay prennent en main La courte échelle », Lurelu, vol. 38, no 2,‎ , p. 9 (ISSN 0705-6567 et 1923-2330, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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Lien externe

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