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La Malle de San Antonio

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La Malle de San Antonio

Titre original Una pistola per cento bare
Réalisation Umberto Lenzi
Scénario Marco Leto
Eduardo Manzanos Brochero
Acteurs principaux
Sociétés de production Tritone Cinematografica
Copercines
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Espagne Espagne
Genre Western spaghetti
Durée 86 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Malle de San Antonio (Una pistola per cento bare) est un western spaghetti hispano-italien réalisé par Umberto Lenzi et sorti en 1968[1],[2].

Jim Slade est soldat, mais aussi Témoin de Jéhovah et refuse donc de se servir d'armes. Il est alors condamné à deux ans de travaux forcés. Lorsqu'il retourne dans sa ville natale de Tucson après avoir été gracié et libéré sans honneur, il trouve ses parents assassinés. Grâce à son ami Cassidy, il apprend l'identité des quatre bandits coupables : Jeff Logan, les frères Butcher et un Texan. Jim apprend rapidement à se servir des armes et se lance à la poursuite des criminels. Il sauve Logan de la potence, et le fait parler : le texan s'appelle Corbett. Jim élimine les frères Butcher et poursuit sa quête de Corbett. Jim arrive au Texas, à Gulberstone, où il rencontre le prédicateur laïc Douglas, à l'occasion d'une confrontation avec des bandits dans un saloon.

Or ces bandits sont membres de la bande de Corbett, qui lui-même prépare une attaque contre la banque de cette ville : en effet la banque attend des fonds mensuels, et Corbett a pour cette raison préparé des embuscades sur chaque route qui mène à la banque ; Slade parvient malgré tout à sortir de la ville et à organiser la lutte contre les bandits, tandis que dans un asile d'aliénés voisin, certains pensionnaires s'échappent à la suite d'un incendie catastrophique et apportent désormais d'autres malheurs à la ville. Le Texan, seul survivant de la bande, révèle à Slade que Douglas, jusque-là insoupçonné, est le financier des gangsters. Jim parvient à arrêter le faux prédicateur dans un cimetière, où s'est également retranché l'un des fous, et à le vaincre en duel.

Fiche technique

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Distribution

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Accueil critique

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Selon le Lexikon des internationalen Films, le film est un « western italien invraisemblable et violent, réalisé selon le schéma habituel »[6]. « C'est un western assez conventionnel », a également jugé le critique dans Il Resto del Carlino, ajoutant : « Lenzi a cependant une mise en scène dynamique »[7]. Le critique Christian Keßler (de) fait également remarquer que « Lenzi n'avait pas de talent particulier pour le western. On le remarque à la désinvolture de sa caractérisation, qui rend les personnages non seulement bidimensionnels, mais hautement invraisemblables »[8].

Notes et références

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  1. (it) Marco Giusti, Dizionario del western all'italiana, Mondadori, (ISBN 978-8804572770)
  2. Roberto Poppi et Mario Pecorari, Dizionario del cinema italiano. I film, Gremese Editore, (ISBN 8884405033)
  3. « La Malle de San Antonio », sur encyclocine.com (consulté le )
  4. (it) « Una pistola per cento bare », sur comingsoon.it (consulté le )
  5. Lluis Benejam Buhigas, Catálogo de cine español 1970, Madrid, S.L. Romero-Requejo, (lire en ligne), p. 48-49
  6. (de) « Ein Colt für hundert Särge », sur filmdienst.de (consulté le )
  7. Il Resto del Carlino, octobre 1968.
  8. Christian Keßler, Willkommen in der Hölle, , p. 190

Liens externes

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