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Lamécourt

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Lamécourt
Lamécourt
Vue générale du village.
Blason de Lamécourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Clermontois
Maire
Mandat
Yves Coffineau
2020-2026
Code postal 60600
Code commune 60345
Démographie
Gentilé Lamécourtois, Lamécourtoises
Population
municipale
190 hab. (2021 en évolution de −6,86 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 54″ nord, 2° 27′ 58″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 150 m
Superficie 3,44 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Lamécourt
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Lamécourt
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Lamécourt
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Lamécourt

Lamécourt est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Lamécourt est située à 64 km au nord de Paris, 28 km à l'est de Beauvais, 26 km à l'ouest de Compiègne et à 53 km au sud d'Amiens.

Le sentier de grande randonnée 124A passe dans la commune.

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans la zone d'emploi de Creil et dans le bassin de vie de Clermont[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Cuignières, Airion, Avrechy, Erquery, Rémécourt et Saint-Aubin-sous-Erquery.

Géologie et relief

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En 1838, Louis Graves indique que le territoire communal « de figure à peu près carrée, est traversé du nord au midi par un large vallon dépourvu d'eau, sur les pentes duquel le chef-lieu est bâti. Le village ne comprend guère qu'une longue rue s'étendant de l'un à l'autre talus du vallon et une place sur laquelle donnent l'église et la ferme principale du pays[1] »

Le plateau picard depuis l'est de la commune, à 130 mètres d'altitude.

Le territoire communal, s'étend entre 77 mètres à la limite sud de la commune et 150 mètres au-dessus du niveau de la mer au nord-ouest du territoire et se situe principalement entre 85 et 100 mètres d'altitude. Sa superficie est de 3,44 km²[2]

Le cimetière se trouve à 111 mètres. Une majorité de la partie ouest de la commune culmine à plus de 125 mètres alors que la partie est se stabilise à plus de 135 mètres[3],[a 1]. Le territoire, de figure à peu près carrée, est traversé du nord au sud par un large vallon dépourvu d'eau, sur les pentes duquel le chef-lieu est bâti[4].

La craie noduleuse[5] occupe le vallon de Lamécourt. Il n'y a pas de craie jaune sur le territoire, mais toute la masse crayeuse est mêlée de nœuds plus durs, ayant l'aspect du silex corné, répandus irrégulièrement dans la roche dont ils augmentent la pesanteur, et qu'ils rendent plus difficile à tailler. On y trouve également une immense quantité de cailloux en abondance. Ils sont brisés en petits fragments entre Argenlieu et le chef-lieu[6]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux tremblements de terre[7].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Lamécourt[Note 1].

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.

Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[8],[Carte 1].

Cependant, une mare se trouve au sud du village. La formation du vallon explique une ancienne présence d'eau dans la commune[3]. Les zones les moins élevées du territoire, dans le fond du vallon, sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 19 km à vol d'oiseau[12], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels

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Hormis les zones bâties du village qui couvrent 13 hectares, soit 4 % de la surface communale, le territoire comprend 291 hectares de zones agricoles (85 %), 7 % d'espaces boisés (24 hectares) que comprend le bois de la Touffe à l'est, le bois du Quesnoy au nord-est, le Larris de Culmont au sud ainsi qu'une parcelle à la limite septentrionale du chef-lieu[3]. Les vergers et prairies rassemblent 12 hectares et les délaissés urbains et ruraux comptabilisent 0,6 % de l'ensemble des milieux[16]. Le larris du Culmont est inscrit en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[17].

Au , Lamécourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].

Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), forêts (6,4 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Hameaux et lieux-dits

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La population est concentrée dans l'unique chef-lieu de la commune. Les lieux-dits sont au nombre de cinq : la Croix Blanche et le Quesnoy au nord ; la Couture du Hêtre au sud-est ainsi que le Champ Boulet et le Chemin Tournant à l'ouest[3].

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 83, alors qu'il était de 83 en 2016 et de 82 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 96,3 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 2,4 % des logements vacants. Ces logements étaient tous des maisons individuelles[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lamécourt en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Lamécourt en 2021.
Typologie Lamécourt[I 3] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 96,3 90,5 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 2,4 7 8,1

Voies de communications et transports

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La commune de Lamécourt est desservie par une route départementale et deux routes communales : la route départementale 127 (D 127), reliant Fitz-James à Montiers est le principal axe communal. En venant d'Erquery, il traverse la commune et le village par la rue de la Mare avant de se diriger vers Cuignières, au nord. La rue de la Cavée, à l'ouest du village, vers Avrechy alors que la Grande-Rue, à l'est, rejoint Rémécourt[3].

Les gares SNCF la plus proches sont situées à Avrechy à 3,5 km à l'ouest et à Clermont à 7 kilomètres au sud-ouest, sur la ligne Paris-Nord - Lille.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6341 du réseau interurbain de l'Oise[20]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6833) relie l'école primaire communale aux communes de Saint-Aubin-sous-Erquery, Erquery et Rémécourt[20].

Le sentier de grande randonnée 124A (GR 124A), branche du GR124, reliant Litz à Orrouy, traverse le territoire communal d'ouest en est. Il passe à proximité du lieu-dit « le Champ Boulet », longe la limite ouest de la commune puis arrive dans le village par le chemin d'Avrechy. L'itinéraire traverse le village par la rue de la Cavée et la Grande-Rue. Il quitte le territoire en passant au nord du bois de la Touffe[3]. Le circuit no 8 du GEP Centre Oise appelé « Circuit des Neuf Fonds » passe sur le territoire communal. Partant de Fitz-James et arrivant d'Erquery par le lieu-dit « le Champ Boulet », son parcours rejoint ensuite le village par la rue de la Terrière. Au carrefour des rues de la Mare et de la Grande-Rue, l'itinéraire rejoint le GR 124A[21].

La commune s'est appelée « Lamercurt » en 1190 puis « Lamescourt »[a 1]. Le nom de « Lamecourt » apparaît en 1793 pour se transformer en « Lamécourt » aujourd'hui.

Temps modernes

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Dès 1524, la seigneurie de Lamécourt, relevant en plein fief du château de Clermont, appartenait à la maison de Hangest, qui la réunit à sa terre d'Argenlieu, érigée pour elle en vicomté. Elle y demeure incorporée jusqu'en 1789, époque où elle est entre les mains des héritiers du marquis de La Valette, après être restée près d'un siècle en la possession de la maison Gon d'Argenlieu[a 1].

Lamécourt, carte de Cassini, XVIIIe siècle.

Jusqu'en 1668, Lamécourt n'est qu'un simple vicariat dépendant de la paroisse de Cuignières : à cette date, les habitants réclamèrent l'érection de leur église en cure indépendante, disant qu'ils manquaient souvent de vicaire et de sacrements, et que les eaux sauvages les empêchaient parfois d'aller à la messe à Cuignières. Du reste, le revenu du vicariat de Lamécourt, (consistant en seize muids de grain et deux muids de vin par an) était suffisant pour l'entretien d'un curé. La dame d'Argenlieu avait donné une maison pour servir de presbytère : les habitants s'engagent à la rendre habitable et à faire toutes les réparations du chœur et de l'église. Le , Nicolas Choart de Buzanval, évêque de Beauvais, se rend à Lamécourt ; le curé de Cuignières renonce, en sa présence, à ses droits sur les offrandes et les dîmes, et le , le vicariat est érigé en cure, dont la collation demeurait à l'évêque[a 1].

Révolution française et Empire

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Le , les habitants, réunis dans l'auditoire, rédigent leur cahier de doléances qui comprend 17 articles, dont les principaux ont pour but de réclamer : l'abolition des privilèges en matière d'impôts, la suppression de la gabelle et des aides, l'établissement d'un cadastre, le règlement des dîmes, la défense aux seigneurs et à leurs gens de chasser dans les grains et dans les vignes, la répression de l'agiotage sur les grains, l'attribution aux bureaux de charité des paroisses des biens des abbayes qui ont un nombre infime de religieux, l'augmentation du nombre des cavaliers de la maréchaussée, la taxation des salaires des médecins et chirurgiens, le vote par tête.

Les députés de la paroisse, à l'assemblée du bailliage de Clermont, sont : Louis Coutellier, laboureur, et Pierre-Antoine Lardy, vigneron[a 2].

Époque contemporaine

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On avait annexé la commune de Lamécourt à celle de Rémécourt en 1827, mais on lui rendit son autonomie en 1835[a 1].

La population n'avait d'autre occupation que l'agriculture ; il y avait à Lamécourt, en 1789, huit vignerons, qui cultivaient 15 arpents de vignes ; au début du XIXe siècle, on y fabriquait encore quelques toiles de chanvre dites de ménages. En 1838, la commune est propriétaire d'une école et compte une carrière. La population vit alors exclusivement de l'agriculture[1].

Vignerons et tisserands ont aujourd'hui complètement disparu[a 1].

En 1890, le village est composée de 43 maisons réparties en trois rues : la Grand'Rue, la Petite Rue et la rue d'Argenlieu[a 1]. De nos jours, les habitations se sont réparties en quatre rues. L'habitat s'est étendu dans la rue de la Terrière.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise[I 1].

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Clermont[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Clermont[I 1] réduit de 24 à 20 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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Lamécourt est membre de la communauté de communes du Clermontois[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 par transformation du district urbain de Clermont créé en 1960, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

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Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats chois par les électeurs de la commune sont Marine Le Pen (27,27 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (20,66 %), François Fillon (15,70 %) et Emmanuel Macron (10,74 %)
Au second tour, Marine Le Pen obtient 57 voix (58,16 %) et le candidat élu Emmanuel Macron 41 voix (41,84 %, lors d'un scrutin où 17,36 % des électeurs se sont abstenus[22].

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats chois par les électeurs de la commune sont Marine Le Pen (39,17 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (19,17 %), Emmanuel Macron (15,8633 %) et Éric Zemmour (6,67 %).
Au second tour, Marine Le Pen obtient 74 voix (71,15 %) et le candidat élu Emmanuel Macro 30 voix (28,85 %), lors d'un scrutin où 18,75 % des électeurs se sont abstenus[23]..

Administration municipale

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Le conseil municipal de la commune, compte tenu de l'importance de la population, est composé de onze membres dont le maire et ses adjoints[24].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
An V An VIII Louis Coutellier   agent municipal
An VIII 1813 Louis Coutellier    
1813 1848 Jean-Baptiste Coutellier (fils de Louis)    
1848 1867 Jean-Louis Levasseur    
1867 1871 Victor-Henri Delaunay    
1871 1878 Jean-Louis Levasseur (réélu)    
1878 1890 Victor Delaunay    
1890 1892 Jean-Louis-Émile Levasseur (élu une 3e fois)    
1892 1894 Pierre-Louis-Auguste Coutellier    
1894 1897 Pierre-Florentin Mallard    
1897 1925 Fernand-Élie Bimont    
1925 1945 Édouard Ducastel    
1945 1977 Lucien Senez    
1977 1983 Christine Senez    
1983 1993 André Cottel    
1993 1995 Guy Bourdon    
1995 2014 Monique Cottel[25] DVG  
avril 2014[26] juillet 2020 Étienne Dardant   Retraité de la fonction publique
juillet 2020[27] En cours
(au 5 juillet 2020)
Yves Coffineau   Ancien président du comité des fêtes de Lamécourt

Équipements et services publics

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Enseignement

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Le village de Lamécourt possède une classe de CM1-CM2[28] réunissant les élèves de Lamécourt, Erquery, Rémécourt et Saint-Aubin-sous-Erquery. On trouve des classes de maternelles et de CP à Erquery et le collège le plus proche et le collège Jean-Fernel de Clermont.

L'établissement hospitalier le plus proche est celui de Clermont-de-l'Oise.

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Lamécourtois et les Lamécourtoises.

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 190 habitants[Note 3], en évolution de −6,86 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
170172170169261183170188173
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
151176168183190175139127119
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
117138142106109108105120114
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
129128119115172202205213225
2015 2020 2021 - - - - - -
204190190------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,5 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 94 hommes pour 97 femmes, soit un taux de 50,79 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
0,0 
4,3 
75-89 ans
4,2 
17,0 
60-74 ans
14,6 
19,1 
45-59 ans
26,0 
25,5 
30-44 ans
22,9 
14,9 
15-29 ans
15,6 
18,1 
0-14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune ne possède aucun monument historique sur son territoire.

  • L'église Saint-Martin : cet édifice est une petite construction percée de cinq fenêtres au midi et deux au nord. Un clocheton, couvert d'ardoise, surmonte la porte. Le chœur, tombé en ruine en 1811, n'a pas été remplacé, en sorte que l'église actuelle n'est que la nef de l'ancien édifice : l'intérieur est lambrissé et humide[a 1]. Le mobilier est composé de trois statues classées monuments historiques dont la Vierge de douleur[34], saint Jean[35] et une charité saint Martin[36].
  • Le colombier (ferme) : perché sur le toit d'un bâtiment de la ferme, ce petit pigeonnier de plan carré est en colombages hourdés de briques. Sa toiture pyramidale en ardoises à égout retroussé dont le débord repose sur des consoles présente des arêtiers de zinc. Elle est garnie d'une lucarne à fronton triangulaire en bois, avec neuf trous d'envols. Les nids à l'intérieur sont en bois[37].
  • Calvaire et hêtre, rue de Rémécourt.
  • Monument aux morts.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Lamécourt Blason
Parti : au 1er d'azur à trois épis de blé tigés et feuillés d'or, empoignés et liés du même, au chef écartelé aux I et IV de sable à trois fleurs de lys d'or et aux II et III d'argent à trois lionceaux de gueules, au 2d d'argent à un arbre de sinople adextré d'un cerf passant de sable et senestré d'un sanglier passant du même, tous deux brochant sur le fût de l'arbre, le tout posé sur une terrasse herbée, isolée et diminuée de sinople[38].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Lamécourt » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
  1. a b c d e f g et h p. 129
  2. p. 149

Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a et b Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 211 p. (lire en ligne), p. 118-119, sur Google Livres.
  2. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. a b c d e et f « Carte au 1/15000e » sur Géoportail (consulté le 18 mars 2011)..
  4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 118
  5. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, page 13, Office d'édition du livre d'histoire
  6. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 et 13
  7. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Lamécourt », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Lamécourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  9. « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Lamécourt et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  14. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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