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Landelino Lavilla

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Landelino Lavilla
Illustration.
Landelino Lavilla en 1981.
Fonctions
Président de l'Union du centre démocratique

(7 mois et 5 jours)
Prédécesseur Leopoldo Calvo-Sotelo
Successeur Aucun
Président du Congrès des députés

(3 ans, 7 mois et 26 jours)
Législature Ire
Prédécesseur Fernando Álvarez de Miranda
Successeur Gregorio Peces-Barba
Député aux Cortes Generales

(4 ans, 4 mois et 5 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Jaén (1979-1982)
Madrid (1982-1983)
Législature Ire et IIe
Groupe politique Centriste
Sénateur aux Cortes Generales

(1 an, 5 mois et 20 jours)
Circonscription Désignation royale
Législature Constituante
Groupe politique UCD
Ministre de la Justice

(2 ans, 9 mois et 1 jour)
Président du gouvernement Adolfo Suárez
Gouvernement Suárez I et II
Prédécesseur Antonio Garrigues
Successeur Íñigo Cavero
Biographie
Nom de naissance Landelino Lavilla Alsina
Date de naissance
Lieu de naissance Lérida (Espagne)
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Madrid (Espagne)
Parti politique UCD
Diplômé de Université de Madrid
Profession Avocat

Landelino Lavilla
Ministres de la Justice d'Espagne
Présidents du Congrès des députés d'Espagne

Landelino Lavilla Alsina, né le à Lérida (Espagne) et mort le à Madrid (Espagne), est un homme politique et juriste espagnol.

Formation de juriste

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Catalan de naissance, Landelino Lavilla commence ses études de droit à l'université de Saragosse et les termine à l'université de Madrid.

Il embrasse ensuite une carrière de haut fonctionnaire, démarrant comme auditeur au Tribunal des comptes en , et poursuivant au Conseil d'État l'année suivante.

Ministre de la Justice

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Membre de l'Union du centre démocratique (UCD) d'Adolfo Suárez, Landelino Lavilla est nommé ministre de la Justice dans le second gouvernement pré-constitutionnel, le .

Le , il est reconduit dans ses fonctions dans le premier gouvernement démocratique. Dix-huit jours plus tard, il entre au Sénat par désignation royale.

À son poste, il fait approuver plusieurs lois de rupture totale avec l'idéologie conservatrice et autoritaire du franquisme, comme la dépénalisation de l'adultère et la reconnaissance des couples de fait, l'inscription du délit de torture dans le Code pénal, ou encore la protection juridictionnelle des droits fondamentaux.

Président du Congrès et de l'UCD

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Landelino Lavilla est élu député de la province de Jaén lors des législatives du , puis président du Congrès des députés le . C'est sous mandat que la chambre basse des Cortes Generales adopte son règlement intérieur.

Le , Landelino Lavilla est élu président de l'Union du centre démocratique au pouvoir, en remplacement du président du gouvernement, Leopoldo Calvo-Sotelo[1].

Candidat de l'UCD à la présidence du gouvernement et tête de liste dans la Communauté de Madrid aux élections législatives anticipées du , il n'obtient que 11 sièges sur 350, contre 168 sous la précédente législature.

Fin de vie politique

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Landelino Lavilla devient porte-parole du groupe Centriste le , mais démissionne le , abandonnant par la même son mandat de député, qui revient alors au premier non élu sur la liste, Leopoldo Calvo-Sotelo.

Le précédent, il avait démissionné de la présidence de l'UCD[2].

Nouvelle carrière de juriste

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En 1983, Landelino Lavilla est nommé conseiller permanent du Conseil d'État, dont il a présidé diverses sections. Il refuse de devenir membre du Tribunal constitutionnel en 1992, puis Défenseur du peuple en 1994.

Élu à l'Académie royale de la jurisprudence et de la législation en , il prend possession de son fauteuil deux ans plus tard. En 2003, il en est élu président, et se voit réélu en .

Landelino Lavilla meurt à Madrid le à l'âge de 85 ans des suites d'une longue maladie[3].

Notes et références

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  1. (es) Lavilla élu président centriste avec d'importants pouvoirs et dans une grande contestation - El País
  2. (es) La crise à l'UCD prend fin par une décision de dissolution comme parti politique - El País
  3. (es) Reyes Rincón, « Muere Landelino Lavilla, ex ministro de UCD y figura clave de la Transición », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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