Aller au contenu

Landes-Vieilles-et-Neuves

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Landes-Vieilles-et-Neuves
Landes-Vieilles-et-Neuves
Mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
Maire
Mandat
Christine Moreau
2020-2026
Code postal 76390
Code commune 76381
Démographie
Gentilé Landais
Population
municipale
127 hab. (2021 en évolution de −7,3 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 47′ 16″ nord, 1° 37′ 49″ est
Altitude Min. 169 m
Max. 230 m
Superficie 7,09 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gournay-en-Bray
Législatives 6e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Landes-Vieilles-et-Neuves
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Landes-Vieilles-et-Neuves
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Landes-Vieilles-et-Neuves
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Landes-Vieilles-et-Neuves
Liens
Site web http://www.landesvieillesetneuves.eu

Landes-Vieilles-et-Neuves est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Localement, le nom de la commune est toujours précédé de « Les » mais le nom officiel n'a pas d'article.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La commune est constituée d'un ensemble de hameaux agricoles normands. Le nord du territoire communal se trouve dans la Basse Forêt d'Eu.

Elle est située sur un plateau de 200 à 232 m. d'altitude, comprenant des ravines descendant vers la Méline, affluent du fleuve côtier la Bresle.

Landes-Vieilles-et-Neuves se trouve à 42 km au sud-est de Dieppe, cinquante kilomètres au sud-ouest d'Amiens et 55 km au nord-est de Rouen. Elle est située à dix kilomètres d'Aumale et quinze kilomètres de Neufchâtel-en-Bray.

Communes limitrophes de Landes-Vieilles-et-Neuves
Saint-Léger-aux-Bois Richemont
Landes-Vieilles-et-Neuves Marques
Le Caule-Sainte-Beuve Nullemont

Hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]

La commune comprend plusieurs hameaux : Vert-Bois, Rougemare, Vieilles-Landes

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouelles à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 838,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Landes-Vieilles-et-Neuves est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,3 %), forêts (28,1 %), prairies (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'ancien nom des Vieilles Landes est Baril Essart[13] ou Baril Escart 1154 (Archives départementales de la Seine-Maritime, 8 H 8), « La terre de l'Essart Baril » autrement dite « les Vieilles Landes » en 1490 (Arch. sous-préfecture de Neufchâtel), Les Nouvelles Landes et Les Vieilles Landes en 1715 (Frémont), Les Neuves Landes et Les Vieilles Landes en 1757 (Cassini)[14].

Commune instituée par la Révolution française issue de l'unification des Vieilles-Landes et des Neuves-Landes[15], et qui portait le nom de Lalande en 1793, Les Landes en 1801. Elle prit ultérieurement son nom actuel de Landes-Vieilles-et-Neuves[16].

Le français lande est issu du gaulois landa et désigne une terre infertile, ce que devait être la caractéristique du lieu.

Une hachette en silex poli a été trouvée aux Vieilles-Landes en 1868 semblant indiquer une occupation préhistorique du site[17].

Selon l'abbé Cochet[17], « Les Landes formaient autrefois deux paroisses, dont l'une s'appelait les Vieilles-landes et l'autre les Landes-Jeunes ou Neuves »

L'ancienne gare des Landes-le-Caule, devenue une habitation.

La gare des Landes-le-Caule, situé aux Landes-Vieilles-et-Neuves en limite du Caule, était desservie de 1906 à 1947 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique Aumale-Envermeu des Chemins de fer départementaux de la Somme (bien que située en Seine-Maritime).

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

Elle faisait partie de 1802 à 1952 du canton de Blangy-sur-Bresle, année où elle intègre le canton d'Aumale[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Gournay-en-Bray.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la petite communauté de communes du canton d'Aumale, créée fin 2001.

Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prescrit que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants, celle-ci a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[18],[19]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1823 1837 Charles Antoine Boutillier    
1837 1840 Jean-Louis Foulon    
1840 1848 Joseph Noël Cossard    
1848 1852 Barthélémy Deniel    
1852 1882 Doctrové Boutillier    
1882 1884 Désiré Lefevre    
1884 1897 Charles Delaquaize    
1897 1908 Achille Lefevre    
1908 1911 Julien Aubruchet    
1911 1924 Albert Heurtevent    
1924 1929 Achille Leroy    
1929 1944 Evode Sageot    
1944 1945 Victor Petit    
1945 1956 Raymond Mamier    
1956 1976 André Villier    
1976 1995 Jean Dhermy    
1995 mars 2014[20] Alain Blondin[21]    
mars 2014[22],[23] En cours
(au 27 mai 2020)
Christine Moreau   Directrice d'école à Aumale
Réélue pour le mandat 2020-2026[24]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 127 habitants[Note 1], en évolution de −7,3 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
279249210265362352325315319
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
298260263260242225217208178
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
185182180162179190171202180
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
162149147105148132123121134
2014 2019 2021 - - - - - -
138131127------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
L'église.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Lambert, aux Jeunes-Landes, constituée de trois volumes emboîtés décroissants, et terminé par un chevet plat.
    La nef est construite en brique rouge et le chœur en galandage (mur constitué de briques posées sur champ). Le côté nord de la nef date du XVIIe siècle et le côté sud du XVIe siècle. La charpente est datée de 1531 et une des corniches est ornée d'une vigne chargée de feuilles et de raisins[17].
    La cloche est datée de 1526[28].
  • Château des Landes
  • Vestiges de l'ancien site de lancement de V1, en Basse Forêt d'Eu[29],[30].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Landes-Vieilles-et-Neuves et Bouelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bouelles » (commune de Bouelles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bouelles » (commune de Bouelles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune de Landes-Vieilles-et-Neuves ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Guy Chartier. Les toponymes des Xe et XIe siècles relatifs aux défrichements sur le territoire de l'actuelle Seine-Maritime. In: Annales de Normandie, 47e année, n°1, 1997. Etudes médiévales. Page 35.
  14. Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 551.
  15. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 80 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
  16. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. a b et c Abbé Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure : rédigé sous les auspices de l'Académie des sciences, belles-lettres et art de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Répertoire archéologique de la France », , 652 p. (lire en ligne), p. 184, lire en ligne sur Gallica.
  18. « Histoire et patrimoine aux Landes-Vieilles-et-Neuves », sur landesvieillesetneuves.com (consulté le ).
  19. M. Coffin, G. et L. Gaudefroy, Promenade géographique historique touristique en Pays de Bray et en Vallée d'Yères, Tome VI. Editions Bertout (ISBN 2-86 743 196-4) page 179 : Maires des Landes
  20. Vincent Beny, « Municipales 2014 : Divorce aux Landes-Vieilles-et-Neuves : A 30 jours du 1er tour des élections municipales 2014, petit tour d’horizon des différentes forces en présence. L’ambiance sera tendue dans quelques communes du canton d’Aumale », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008.
  22. « Le renouveau… pour bientôt : Les Landes-Vieilles-et-Neuves. Christine Moreau, directrice d'école à Aumale, a présenté officiellement ses colistiers », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Canton d’Aumale : les premiers résultats et commentaires : Le premier tour des élections municipales livre ses premiers résultats. Surprise aux Landes Vieilles et Neuves où la liste d'Alain Blondin ne glane aucun siège », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Petite surprise aux Landes-Vieilles-et-Neuves avec l’élection dès le 1er tour de la liste complète conduite par Christine Moreau ».
  24. « Christine Moreau réélue à l’unanimité aux Landes-Vieilles et Neuves : Elue pour la première fois maire en 2014, Christine Moreau a retrouvé son siège. Elle sera secondée par Nathalie Blondin et Jacky Parisy », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Cloche », notice no PM76000965, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  29. « Les 21 sites de l'itinéraire de randonnée historique et de mémoire Read more at http://www.v1histoireetpatrimoine.fr/pages/les-sites-de-l-itineraire.html#D5d2rqmiasTSOsvT.99 », Histoire et patrimoine V1 en vallées de la Bresle et de l'Yères (consulté le ).
  30. Norbert Dufour et Christian Doré (préf. Daniel Pégisse), L'enfer des V1 en Seine-Maritime durant la Seconde guerre mondiale, Luneray, Éditions Bertout, , 295 p. (ISBN 2-86743-179-4, lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.