Le Ployron
Le Ployron | |||||
Mairie du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau Picard | ||||
Maire Mandat |
Régis Grevin 2020-2026 |
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Code postal | 60420 | ||||
Code commune | 60503 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ployronnais, Ployronnaises | ||||
Population municipale |
112 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 35′ 10″ nord, 2° 35′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 87 m Max. 97 m |
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Superficie | 4,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Estrées-Saint-Denis | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Le Ployron est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ployronnais et les Ployronnaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1 | 2,6 | 4,3 | 7,7 | 10,6 | 12,5 | 12,4 | 9,8 | 7,3 | 4 | 1,7 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 3,9 | 4,5 | 7,4 | 10,2 | 13,7 | 16,8 | 19 | 18,9 | 15,6 | 11,7 | 7,3 | 4,4 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,6 | 8 | 12,2 | 16,2 | 19,8 | 22,9 | 25,4 | 25,5 | 21,5 | 16,1 | 10,5 | 7 | 16 |
Record de froid (°C) date du record |
−21,5 17.01.1985 |
−13,1 18.02.1969 |
−11 08.03.1971 |
−4,5 07.04.13 |
−2 03.05.1967 |
−0,5 01.06.1975 |
3,3 05.07.1964 |
2 28.08.1974 |
−2 25.09.1972 |
−5 29.10.03 |
−9,5 23.11.1998 |
−15 31.12.1970 |
−21,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,1 09.01.15 |
19,9 27.02.19 |
26,5 31.03.21 |
29 20.04.18 |
32 28.05.17 |
37,6 27.06.11 |
43 25.07.19 |
40,4 06.08.03 |
36,5 15.09.20 |
30 01.10.11 |
21,4 01.11.14 |
16,5 17.12.15 |
43 2019 |
Précipitations (mm) | 59 | 49,5 | 49,3 | 45,9 | 61,3 | 59,9 | 60,5 | 64 | 50,2 | 63,2 | 60,4 | 78,7 | 701,9 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Ployron est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6309 et 6328 du réseau interurbain de l'Oise[12].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploieron (1303) ; Jehan de Ploieron (1320) ; le Ploiron (1469) ; Ploron (1515) ; le Ploron (1610) ; le Pléron (1610) ; le Ployron (1667) ; Ploiron (1803)[13].
De l'oïl ploieron, qui provient du mot ploi, du même sens que plessis, il pouvait s'agir de branches taillées entrelacées et tenues par des piquets enfoncés dans le sol, afin de former une palissade[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]- 1825 : Le Ployron est absorbée par Le Frestoy-Vaux.
- 1832 : Le Ployron est détachée du Frestoy-Vaux.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2021, la commune comptait 112 habitants[Note 2], en évolution de +3,7 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 61 hommes pour 52 femmes, soit un taux de 53,98 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Éloi : l'église est sous le vocable de saint Éloi, conférée par l'évêque d'Amiens. Les religieux de Saint-Quentin de Beauvais, chanoines réguliers de Sainte-Geneviève, étaient autrefois seigneurs du Ployron. Mais ils ont vendu cette seigneurie à la maison de Conflans d'Armentières. La maison de Conflans est originaire de la maison de Brienne qui elle-même descend des anciens comtes de Bourgogne. L'église a été reconstruite en 1650 sur une ancienne partie datant du XVe siècle. Derrière l'église existait un tertre. Sur cette élévation se situait l'emplacement d'un fort. Il aurait disparu durant les guerres du Moyen Âge. L'église fut vraisemblablement détruite lors des combats du 10 et . L'existence de souterrains nous autorise à penser à un réseau reliant les différents forts du secteur vers les commanderies de Tricot, du Tronquoy et au lieu-dit de la ferme De Pas sur la commune de Rubescourt.[réf. nécessaire]
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique du Ployron » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Ployron et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Transports en commun au Ployron », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 440.
- Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 118.
- « Les maires morts au champ d’honneur », Études Noyonnaises, no 287, , p. 6 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Annuaire des Mairies de l'Oise (60), EIP (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne).
- « Ils sont vos nouveaux élus », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283, , p. 20.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Ployron (60503) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).