Lea Nikel
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Lea Nikel (en hébreu : לאה ניקל), née en 1918 à Jytomyr et morte le , est une artiste abstraite israélienne d’origine ukrainienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Lea Nikel , Lea Nikelsberg de son vrai nom, est née à Zhitomir, en Ukraine, en 1918, dans une famille religieuse. En 1920, sa famille émigre en Palestine, alors sous mandat britannique, suite la succession de pogroms antisémites en Ukraine[1]. Elle a une sœur, Sara (Bock), qui naît en 1926. Elle commence à étudier la peinture avec Chaim Gliksberg, à Tel Aviv en 1935[1].
Elle se marie et a une fille. En 1946, séparée de son mari, elle prolonge son apprentissage de la peinture avec Yechezkel Streichman et Avigdor Stematsky, fondateurs avec Yosef Zaritsky d’un groupe d’abstraction, Nouveaux Horizons, qui veut libérer la peinture israélienne de son caractère régional, de son provincialisme, et l'introduire dans le cercle de l'art contemporain occidental[1]. Elle séjourne en France dans les années 1950 et au début des années 1960[2]. Elle y travaille avec des peintres de l’École de Paris, dont Pinchus Kremegne, et est installée quelque temps à la cité d’artistes La Ruche, dans le 15e arrondissement[1]. De 1961 à 1977, elle s’installe successivement au Greenwich Village à Rome à New York, et au Japon, avant de revenir en Israël. Elle se marie avec Sam Leiman et a une deuxième fille. Elle s'installe au sein d'un moshav, à Kidron dans la Shéphélah[3].
Sa première exposition personnelle est à la galerie Chemerinsky à Tel Aviv en 1954, puis à la galerie Colette Allendy à Paris en 1957. Elle participe à de nombreuses expositions personnelles ou collectives, dont la Biennale de Venise en 1964. Le musée d'art de Tel Aviv lui consacre une rétrospective en 1995 et 2005[3],[1].
Style
[modifier | modifier le code]Son style est une forme d'abstraction expressionniste parfois appelée l'abstraction lyrique. Elle peint avec une touche généreuse, brusque et haute en couleur. Elle est connue pour des compositions constituées de blocs bruts de couleur et de lignes, entre calligraphie et griffonnage, qui, ensemble, transmettent un sentiment d'excitation imaginative et de sensualité[3].
Principales récompenses
[modifier | modifier le code]- En 1972, elle reçoit le prix Sandberg.
- En 1982, elle reçoit le prix Dizengoff en Peinture
- En 1995, elle reçoit le prix Israel, en peinture
- En 1997, elle est faite Chevalier des Arts et des Lettres par le ministre français de la Culture
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lea Nikel » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- Hazan-Brunet 2013, p. 3182-3183.
- L. 1960, Le Monde.
- Johnson 2005, The New York Times.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- M. C. L., « L'art israélien contemporain », Le Monde, (lire en ligne).
- (en) Ken Johnson, « Lea Nikel, Abstract Painter and One of Israel's Top Artists, Dies at 86 », The New York Times, (lire en ligne)
- (en) Dana Gilerman, « The birth of a new generation », Haaretz, (lire en ligne).
- Nathalie Hazan-Brunet, « Nickel, Léa [Zhytomyr, Ukraine 1918 – Tel-Aviv 2005] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 3182-3183.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) « Lea Nikel », sur Engel Gallery
- « Lea Nikel », sur leanikel.com
- (en) « Lea Nikel (19188 -2005) », sur jwa.org