Lignage Steenweeghs
Lignage Steenweeghs | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | de gueules plain qui est Bruxelles, à cinq coquilles d'argent rangées en croix. | |
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Lignées | Lignages de Bruxelles | |
Branches | Uten Steenweghe | |
Allégeance | Ville de Bruxelles | |
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Le Lignage Steenweeghs (Steenweghs ou Steenweghe) est l'un des sept Lignages de Bruxelles.
Armes
[modifier | modifier le code]Ce lignage portait de gueules plain qui est Bruxelles, à cinq coquilles d'argent rangées en croix. Cimier : un buste de vieillard. Supports : deux griffons[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le nom Uten Steenweeghs de ce lignage bruxellois[2] signifie "de la Chaussée", ou en latin Via lapidea ou de Platea, et ses origines sont très difficiles à reconstituer[3].
Il semble cependant qu'un certain Esselinus, échevin[4] de Bruxelles en 1204 soit l'ancêtre commun des familles Uten Steenweghe dit Esselen[5], mais aussi des familles nommées Uten Steenweghe ou de Platea, puis par la suite, van der Noot et Coninc.
En 1376, vingt-six personnes s'inscrivent au Lignage Steenweegs[6]. Ces personnes appartiennent aux familles suivantes : Uten Steenweghe (cependant non représentée en 1376, même si l'on peut penser que les familles Esselen, van der Noot et Coninc sont toutes trois des Uten Steenweghe), van der Noot, van Molenbeke, Esselen, t'Seraerts, Thonys alias Wisselere, van Meldert, de Neve, Halfhuys, t'Servrancx, de Mol, van Buysinghen, de Leeu dit Coviers, van Sinte-Goericx, Moers, Neeuken, Hermans, van Hoencourt. Ces familles et leur descendance sont étudiées[7] par François de Cacamp dans la série d'ouvrage Brabantica.
Les registres d'admissions au Lignage Steenweeghs ont fait l'objet d'une publication[8] en 1972. Cette publication mentionne d'abord les lignagers du Steenweeghs de 1376 jusqu'en 1411 au moins, puis donne quelques indications pour la période allant de 1570 à 1577, la période 1578 à 1677, un essai de reconstitution de 1678 à 1695 qui est la date du bombardement de Bruxelles par la soldatesque de Louis XIV, et enfin la période allant de 1696 à 1794, cette dernière date étant la suppression de l'ordre ancien par les révolutionnaires français.
Pour les filiations lignagères plus récentes, l'on se référera au Manuscrit de Roovere, tel que transcrit et publié[9]. Par ailleurs, l'ouvrage de Désiré van der Meulen sur les Lignages de Bruxelles[10] tel que synthétisé dans la Liste et armorial des personnes admises aux Lignages de Bruxelles mentionne aussi ces Lignagers.
Enfin, notons que la porte de Louvain fut défendue en 1383 par le Lignage Uten Steenweghe, secondé en 1422 par la nation de Saint-Jean.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Louis Hymans, Bruxelles à travers les ages, p. 126
- Roel Jacobs, "Lignages de Bruxelles", "Coudenberg", "t’Serroelofs, lignage", "Sleeus, lignage", "Steenweghs, lignage", "Serhuygs, lignage", "Sweerts, lignage", "Rodenbeke, lignage", dans : Dictionnaire d’Histoire de Bruxelles, sous la direction de Serge Jaumain, Bruxelles, 2013, sub verbis.
- Roel Jacobs, Steenweghs, lignage, dans le Dictionnaire d’Histoire de Bruxelles, sous la direction de Serge Jaumain, Bruxelles, 2013, p. 753.
- Jacqueline Vandervelde, Liste des échevins de Bruxelles depuis leurs premières mentions jusqu'en 1306, Brabantica, tome III, 1ère partie, pp. 169 à 192.
- Paulo Charruadas, Aux origines de l'aristocratie bruxelloise, Répertoire prosopographique (XIe – XIIIe siècle), Studia Bruxellæ, 2012, n° 82 Platea / Steenwech, pages 113 à 116.
- Henry-Charles van Parys, Note sur les Lignages de Bruxelles en 1376, Brabantica, tome I, Bruxelles, Genealogicum Belgicum, 1960, tome V, 2e partie, pp. 541 à 558.
- François de Cacamp, Généalogie des familles inscrites au lignage Steenweegs en 1376 d'après les travaux de J.B. Houwaert et les sources originales, Brabantica, tome VI, 2e partie, 1962, pp. 559 à 686 et tome VII, 2e partie, 1964, pp. 687 à 763.
- Monique Marchal-Verdoodt, introduction et notes de Henry-Charles van Parys, Les registres du Lignage Steenweeghs, admissions et résolutions, publié par le Genealogicum Belgicum, publication n° 10, Bruxelles, 1972, 183 pages.
- Paternostre de La Mairieu, Le Manuscrit de Roovere conservé au Fonds Général du Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque Royale de Belgique, Recueils X et XI des Tablettes du Brabant, 1981 et 1982, pp. 279 à 320.
- Désiré van der Meulen, Liste des personnes et des familles admises aux lignages de Bruxelles depuis le XIVe siècle jusqu'en 1792. Avec une introduction sur l'histoire des lignages, Anvers, Sermon, 1869.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Filiations lignagères contemporaines collationnées et éditées par l'Association royale des descendants des lignages de Bruxelles : Filiations lignagères contemporaines