Ligne 112 (Infrabel)
Ligne 112 | ||
Ligne de Marchienne-au-Pont à La Louvière-Centre | ||
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Pays | Belgique | |
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Villes desservies | La Louvière, Morlanwelz, Fontaine-l'Évêque, Marchienne-au-Pont | |
Historique | ||
Mise en service | 1864 – 1984 | |
Électrification | 1983 – 1984 | |
Concessionnaires | Chemin de fer du Centre (1859 – 1867) Société générale d'exploitation de chemins de fer (1867 – 1870) Chemins de fer de l'État belge (1870 – 1926) Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) (1926 – 2015) Infrabel (depuis 2015) |
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Caractéristiques techniques | ||
Numéro officiel | 112 | |
Longueur | 21,7 km | |
Vitesse de référence | 140 km/h | |
Écartement | standard (1,435 m) | |
Électrification | 3000 V continu | |
Nombre de voies | Double voie |
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Signalisation | Latérale SNCB | |
Trafic | ||
Propriétaire | Infrabel | |
Trafic | Fret, voyageurs (IC - P - S) | |
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La ligne 112 Marchienne-au-Pont - Piéton - La Louvière centre est une ligne de chemin de fer belge intégrée à la "dorsale wallonne" qui relie Liège à Tournai d'est en ouest via Namur, Charleroi et Mons.
La ligne était initialement une ligne secondaire de la région du centre (entre le bassin de Charleroi et le Borinage). Son tracé sera toutefois corrigé et inauguré simultanément avec son électrification en 1984 afin de s'affranchir des courbes serrées de Goutroux et de Fontaine-l'Évêque.
Historique
[modifier | modifier le code]La Compagnie du chemin de fer du Centre, exploitant le chemin de fer d'Erquelinnes à Haine-Saint-Pierre (la Louvière) et Écaussinnes, reçoit par l'arrêté royal du la concession d'un chemin de fer de Baume (Haine-Saint-Pierre) à Marchienne, via Fontaine-l'Évêque[1].
La ligne est ouverte dans son intégralité le au service des marchandises. Il faut attendre le de la même année pour que débute le transport des voyageurs[2]. La Compagnie du Centre se regroupe au sein de la Société générale d'exploitation de chemins de fer en 1866. L’État démantèle la SGE en rachetant la plus grande part de ses concessions en 1870. Depuis le , la ligne est exploitée par l'Administration des chemins de fer de l'État belge, devenue la SNCB en 1926. Plusieurs des gares de la ligne sont reconstruites au cours de cette période.
Avec la nationalisation, la ligne se retrouve sur le chemin le plus direct entre Charleroi et Mons mais l'itinéraire plus ancien, par Luttre et Manage, est préféré pour les trains les plus lourds, en raison du profil accidenté de la ligne 112 entre La Louvière et Piéton. La ligne est électrifiée entre la Louvière et Piéton de 1982 à 1983. Le , l'ancienne ligne entre Piéton et Marchienne-au-Pont est remplacée par un nouveau tronçon électrifié, desservi à partir du plan IC-IR par des trains InterRégion de Charleroi à Mons. C'est également au début des années 1980 que la gare de Haine-Saint-Pierre est remplacée par la gare de La Louvière-Sud[2].
L'ancien tracé, passant par Goutroux, est démantelé sauf la section de Forchies à Fontaine-l'Évêque qui devient la ligne industrielle 252, désaffectée dans les années 2000.
Gares en service
[modifier | modifier le code]Liste des gares ouvertes de la ligne avec leur point kilométrique[3] : Marchienne-au-Pont (0,000), Forchies (6,300), Piéton (8,800), Carnières (11,400), Morlanwelz (13,200), La Louvière-Sud (19,100) et La Louvière-Centre (20,300)[3].
Ouvrages d'art
[modifier | modifier le code]Utilisation
[modifier | modifier le code]La desserte voyageurs se compose :
- d'une relation IC-19 : Tournai-Namur ;
- d'une relation IC-25 : Mons-Liège ;
- d'une relation S62 : Charleroi-Luttre
Jusqu'en 2015, elle était également parcourue par le Thalys qui reliait Paris aux principales gares de la dorsale wallonne (Mons, Charleroi, Namur et Liège).
Le tronçon entre La Louvière centre et Haine-Saint-Pierre est également parcouru par l'IC-22 Turnhout - Bruxelles - Binche.
Le trafic marchandise est assez limité, le nouveau tracé étant assez raide, c'est la ligne 117 qui lui est préférée.
La gare de triage de Monceau sur Sambre que la ligne longe est malgré tout raccordée par une voie unique à hauteur du poste de signalisation B17. La ligne 112 est parfois utilisée pour les parcours à vide des locomotives tractant les trains de marchandise. Ceux-ci empruntant plutôt la ligne 124-117: Monceau (L124) - Luttre(124/117) - Manage(117) lorsqu'ils sont en charge.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des lignes de chemin de fer de Belgique
- Transport ferroviaire en Belgique
- Les lignes ferroviaires industrielles 250, 252 et 267
Liens externes
[modifier | modifier le code]- belrail.be - ligne 112
- (nl) Archive pandora : ligne 112
- (nl) Paul Kevers - Spoorlijnen in Belgïe - Lijn 112
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Chemin de fer du Centre », dans Félix Loisel, Annuaire spécial des chemins de fer belges (période de 1835 à 1865 inclus), Bruxelles, Conférence des chemins de fer belge, (lire en ligne), p. 263-265.
- (nl) « Stoomlocomotieven type 98 », L.S.V. Tijdschrift, no 65, , p. 38-42 (lire en ligne [PDF]).
- Site Infrabel, document de référence du réseau, annexe E.1, Distances entre gares et nœuds (19/12/2011), p. 27/40 (3,63 Mo) (consulté le 9 juin 2012).