Louis Alexandre Marie Valon du Boucheron d’Ambrugeac
Louis de Valon du Boucheron d'Ambrugeac | |
Portrait du 1er comte d'Ambrugeac au XIXe siècle. | |
Fonctions | |
---|---|
Membre de la Chambre des pairs Pair héréditaire | |
– (20 ans, 3 mois et 2 jours) Pairie héréditaire |
|
Prédécesseur | Pairie créée |
Successeur | Supression de l'hérédité |
Député français | |
– (7 ans, 2 mois et 9 jours) |
|
Élection | 14 octobre 1816 |
Réélection | 20 octobre 1820 13 novembre 1822 |
Circonscription | 2e arrondissement de la Corrèze |
Législature | IIe (Restauration) |
Groupe politique | Ultraroyaliste |
Prédécesseur | Joseph Fouché |
Successeur | Antoine de Valon |
Biographie | |
Titre complet | Comte d’Ambrugeac |
Nom de naissance | Louis Alexandre Marie de Valon du Boucheron d’Ambrugeac |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 10e (France) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Paris 10e (France} |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise |
Nationalité | française |
Parti politique | Ultraroyaliste (1815-1830) Légitimiste (1830-1844) |
Père | Gabriel de Valon du Boucheron d'Ambrugeac |
Mère | Louise-Jeanne von Erlach |
Conjoint | Alexandrine-Marie de Marbeuf |
Enfants | 3 enfants |
Famille | Famille de Valon |
Profession | homme politique, militaire |
Religion | Catholicisme |
|
|
Armes. | |
modifier |
Louis Alexandre Marie de Valon du Boucheron d'Ambrugeac, 1er comte d’Ambrugeac (Paris, - Paris, ) est un homme politique et militaire français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vie privée
[modifier | modifier le code]Il est issu d'une vieille famille noble du Bas-Limousin.
Il est le fils de Gabriel Louis de Valon du Boucheron, comte d'Ambrugeac (1732-1806) et de Louise Jeanne von Erlach (1740-1805).
Il a pour frère ainé Alexandre de Valon du Boucheron d'Ambrugeac, comte d'Ambrugeac (1770-1843).
Vie publique
[modifier | modifier le code]Il est reçu de minorité le , à l'âge d'un mois, dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[1] . Il entre en service dans la cavalerie en 1786, et en 1791, il émigre à Coblence. Il fait la campagne de 1792, dans l’armée des princes, puis celles de 1793 et 1794, dans le régiment des uhlans britanniques.
De retour en France en 1800, il reprend du service avec le grade de chef de bataillon et fait deux campagnes à l’armée d’Espagne dans le corps d'armée du maréchal Victor. Il se trouve au Siège de Cadix de 1810 à 1811, et il obtient son brevet de colonel en 1813. Napoléon le promeut eu 1813 commandant du 10e régiment de ligne[2].
Il est confirmé dans son grade lors de la Première Restauration, et il est fait chevalier de Saint-Louis le . Il maintient son régiment dans les sentiments de fidélité au roi, et il fait partie de l’armée du Midi levée par le duc d’Angoulême en . Les journaux du temps racontent, à ce propos, qu'au passage de la Drôme le , un bataillon de son régiment feint d'arborer le drapeau tricolore en signe d'union avec les soldats du 39e régiment de ligne, il les laisse approcher jusqu'à une demi-portée de fusil, et fait alors une décharge générale qui en tue un certain nombre.
Il est promu maréchal de camp le , et lors du retour des Bourbons, il prend le commandement de la 1re brigade de la 1re division d’infanterie de la Garde royale le . Il est élu à la chambre des députés par le collège électoral du département de la Corrèze le , et il est élevé au grade de commandeur de Saint-Louis le .
Le , il est réélu, et il siège à droite. Il s’exprime plusieurs fois à la tribune, sur les articles du budget, en faveur des sous-officiers et soldats retraités, et il est rapporteur du projet de loi sur le recrutement. Il intervient fréquemment dans la discussion du budget de la guerre ; enfin, à propos du projet de loi sur les salpêtres (session de 1818-1819) demande que, pour tout bâtiment français, le droit à l'importation du salpêtre soit de 70 francs. Il se prononce aussi pour les lois d'exception, ainsi que pour la nouvelle loi électorale. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le .
Réélu le , par le 2e arrondissement électoral de la Corrèze (Ussel), il ne siège que jusqu'en 1823. Il est élevé au grade de grand-officier de la Légion d'honneur le , à celui de lieutenant-général le , et il est fait pair de France le suivant, à l’issue de la guerre d’Espagne, où il a commandé une partie de la Garde royale. En 1830, il prête le serment de fidélité à Louis-Philippe.
Il meurt le , à Paris.
Famille
[modifier | modifier le code]Il épouse, le 31 décembre 1805, Alexandrine Marie de Marbeuf (1784-1867), fille de Louis de Marbeuf, 1er marquis de Cargèse[2] et de Catherine Antoinette Salinguerra de Gayardon de Fenoyl. Ils ont trois enfants.
- Marie de Valon du Boucheron d'Ambrugeac ( - ), célibataire, sans enfants ;
- Laurence Marie de Valon du Boucheron d'Ambrugeac ( - ) épouse Ernst Heinrich Fidel von Thuillières, 3e comte de Montjoye ( - ), dont descendance ;
- Louis Gustave Marie Charles de Valon du Boucheron d'Ambrugeac, 2e comte d'Ambrugeac ( - ) épouse Louise Thomine du Cambout du Coislin ( - ), dont descendance.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Décorations françaises
[modifier | modifier le code]- Grand officier de la Légion d'honneur (décret du 3 septembre 1823)
- Commandeur de la Légion d'honneur (décret du 1er mai 1821)
- Officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (30 septembre 1818)
- Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (19 juillet 1815)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- de Saint-Allais, L'ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers, Paris, Delaunay, , p. 336
- Frédéric (1847-1923) Auteur du texte Masson, Napoléon dans sa jeunesse, 1769-1793 / Frédéric Masson,..., (lire en ligne), p. 45
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Louis Alexandre Marie Valon du Boucheron d’Ambrugeac », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 9, l’Auteur, , 564 p. (lire en ligne), p. 381.
- Fiche sur Assemblée nationale
- Alex Mazas, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis depuis son institution, jusqu'en 1830, Tome 3, Firmin Didot frère, Paris, , p. 126-291.
- Louis Alexandre Marie Valon de Boucheron sur roglo.eu
- Jean Baptiste de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des ..., Volume 8, l’Auteur, , 722 p. (lire en ligne), p. 630
- Nicolas Viton de Saint-Allais, L'ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers, chez l'auteur, Paris, , p. 336
- Louis de la Roque, Catalogue des chevaliers de Malte, Alp. Desaide, graveur héraldique, Paris, , p. 247
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des membres de la Chambre des pairs (Restauration)
- Alexandre-Charles-Louis du Boucheron d'Ambrugeac
- Armorial des familles du Limousin
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Général français du XIXe siècle
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Député de la Corrèze
- Pair de France (Restauration)
- Armée des émigrés
- Postulant à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
- Reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
- Naissance en octobre 1771
- Naissance à Paris
- Décès en mars 1844
- Décès dans l'ancien 10e arrondissement de Paris
- Décès à 72 ans