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Lourmarin

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Lourmarin
Lourmarin
Lourmarin vue du sud.
Blason de Lourmarin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
Jean-Pierre Pettavino
2020-2026
Code postal 84160
Code commune 84068
Démographie
Gentilé Lourmarinois, Lourmarinoises
Population
municipale
1 042 hab. (2021 en évolution de −8,76 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 11″ nord, 5° 21′ 47″ est
Altitude 200 m
Min. 169 m
Max. 818 m
Superficie 20,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Cadenet
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lourmarin
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Lourmarin
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Lourmarin
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Lourmarin

Lourmarin est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Lourmarinois.

Géographie

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Localisation

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Le village se situe à la sortie d'une combe portant son nom, la combe de Lourmarin, passage entre le petit et le grand Luberon rejoignant le village de Bonnieux à 11 km au nord.

Il fait partie des plus beaux villages de France.

Communes limitrophes de Lourmarin
Bonnieux Buoux
Puyvert Lourmarin Vaugines
Cadenet
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Le territoire du parc naturel régional du Luberon.

Relief et géologie

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Vue du village au cœur du Luberon.

La rivière l'Aigue Brun, au nord du village, a creusé la combe de Lourmarin.

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cadenet », sur la commune de Cadenet à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 703,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Cours d'eau sur la commune ou à son aval[9] :

  • Rivière de l'Aigue Brun, affluent de la Durance ;
  • Vallat du Rayol ;
  • Ravin d'Aguye ;
  • Vallat des Vignes.

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Transports en commun

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la commune bénéficie de plusieurs réseaux de transports en commun :

  • Transvaucluse ;
  • Pays d'Aix mobilité.

Au , Lourmarin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cadenet[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,3 %), cultures permanentes (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,7 %), zones urbanisées (2,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Répartition des sols

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La répartition des sols de la commune est la suivante[16] (donnée pour un total de) :

Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares)
Zones urbaines 2,42 % 48,93
Zones agricoles 39,56 % 798,59
Zones naturelles 57,86 % 1 168,20
Total 100 % 2 018,00

Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc.), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes-du-luberon).

En 1982, dans son ouvrage posthume Lourmarin et ses millésimes, l'érudit local Henry Meynard recense les premières mentions connues du toponyme et trois hypothèses en lice[17].

Les premières mentions de toponymes rapportées, citées d'après deux autres auteurs (l'abbé Méritan et Robert Bailly), sont : "Luzmari" (1065), "Luci Marini" (entre 1118 et 1119), "Lucemarino" (1165), et "Lourmarin" en 1189.

Trois hypothèses concurrentes sont présentées.

- En premier lieu, celle de F. Prat ancien directeur de l'école publique de Villelaure, qui avait évoqué le "bois sacré" ("lucus") des Romains, "Marinus" évoquant la zone marécageuse jouxtant l'actuelle agglomération (actuel quartier de "L'Etang", asséché). "Lucus marinus" est accessoirement l'expression reproduite au bas d'un blason sculpté de la tour de l'horloge (beffroi), apposé au fronton de l'actuelle mairie en 1908.

- Dans un deuxième temps, le Dr. Jacquême a supposé dans son Histoire de Cadenet (1920), le surnom "Laurus", "souvent attribué aux soldats romains", désignant un hypothétique premier possesseur des terres allant de Pertuis à Mérindol, parmi lesquelles : Lauris, Lourmarin, Villelaure.

- Enfin, en 1979, dans une conférence donnée au château de Lourmarin, Jean Barruol s'est quant à lui focalisé sur le préfixe "Lour-" en excluant le suffixe "-marin". Il rapproche Lourmarin du toponyme Lueiron/Luerion assimilé à l'actuelle montagne du Luberon, citant à l'appui divers autres toponymes ("Lueiron", quartier de Céreste ; montagne de "Lure" et un de ses sommets "Lioure" ; la commune de "Barret de Lioure" ; ancien oppidum et actuel village de "Lurs").

Une forteresse fut créée au XIIe siècle. Par une bulle datée de 1189, Clément III plaça sous sa juridiction les hospitaliers du Pont de Bonpas qui possédaient une maison à Lourmarin, sur le chemin menant d'Aix-en-Provence à Apt, à l'entrée de la combe « passage des plus dangereux de la Basse Provence »[18].

Au XIIe siècle, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait un prieuré (conservé jusqu’au début du XIVe siècle) et l’église paroissiale (conservée jusqu’au XVe siècle), et percevait les revenus qui leur étaient attachés[19].

Le fief de Lourmarin relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Lourmarin, lui est donnée, et en fait partie jusqu'à sa mort, vers 1250[20].

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La dame de Lourmarin, Reine de Sabran, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[21].

Temps modernes

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Au XVe siècle, à la Renaissance, le château de Lourmarin fut reconstruit par Foulques d'Agoult sur les restes de l'ancienne forteresse.

À la fin du XVe siècle, la population augmente dans tout l'arc alpin et de nombreux habitants des hautes vallées descendent dans les plaines, une émigration économique très progressive. Le village fait partie de la quarantaine de localités, de part et d'autre du Luberon[22] dans lesquelles s'installent au moins 1400 familles de Vaudois des Alpes, soit environ 6 000 personnes, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux tiers de ces futurs Vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520.

Lourmarin est une pièce maîtresse dans l'organisation de la communauté vaudoise de l'époque qui s'étend pendant trente ans à 24 villages prospères, mettant en valeur les terres marécageuses au sud du Luberon, puis sur le versant nord.

Le , le village, peuplé de Vaudois, est incendié par les troupes de Paulin de La Garde, sous la direction du premier président du Parlement d’Aix, Jean Maynier, seigneur d'Oppède[23]. Après le massacre d', au cours duquel sont exterminés 3 000 Vaudois du Luberon, une partie des survivants sont revenus dans le Piémont.

Seigneurie des Forcalquier (jusqu'en 1385)[24], des Sabran, Dufour et Venterol (à partir de 1418), puis des Oraison et des d'Agoult-Montauban à partir du milieu du XVe siècle. Le fief passe aux Créquy-Lesdiguières au XVIIe siècle et aux Neufville de Villeroy, puis fut acheté le , par Jean-Baptiste Bruny, négociant, industriel (armateur à Marseille), banquier, et secrétaire du roi en 1711, dit de La Tour d'Aigues.

Après la révocation de l'édit de Nantes en 1685, une partie des viticulteurs huguenots du village fuient aux Pays-Bas puis sur les bateaux de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales pour s'installer dans la communauté des huguenots d'Afrique du Sud, où existe toujours le village de Lormarin. Parmi ces viticulteurs, Jean Roy, vigneron d'origine vaudoise, installé à Lourmarin qui a émigré en 1688 en Afrique du Sud où il a créé un des vignobles les plus célèbres de ce pays aujourd'hui.

Période contemporaine

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À partir de 1920 commence la restauration du château.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Mairie de Lourmarin.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1951 Raoul Dautry    
1951 1959 Olivier Monod    
1959 1965 Denis Sambuc    
Mars 1965 Mars 2001 Henri Barthélémy PS Conseiller général (1973-1998)
Mars 2001 Juillet 2017[25] Blaise Diagne DVG  
Juillet 2017 2020 Joël Raymond SE Retraité de la fonction publique
2020 En cours Jean-Pierre Pettavino SE }

Instances administratives et juridiciaires

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Lourmarin est une des neuf communes du canton de Cadenet qui totalise 17 278 habitants en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse. Lourmarin fait partie du canton de Cadenet depuis 1793[26].

Lourmarin fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud'homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[27].

Écologie et recyclage

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La communauté de communes des Portes du Luberon, dont fait partie Lourmarin, est chargée de l'organisation de la collecte et du traitement des déchets des ménages et déchets assimilés.

L'imposition des ménages et des entreprises à Lourmarin en 2009[28]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 7,13 % 0,40 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 11,08 % 0,51 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 37,64 % 1,58 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 21,40 % 0,83 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[29]).

Budget et fiscalité 2016

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En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 674 000 , soit 1 430  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 224 000 , soit 1 047  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 669 000 , soit 1 427  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 916 000 , soit 783  par habitant ;
  • endettement : 1 055 000 , soit 901  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 16,36 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,18 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,47 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,64 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 36,40 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 831 [31].

Drapeau de la Pologne Żyrardów (Pologne).

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

En 2021, la commune comptait 1 042 habitants[Note 4], en évolution de −8,76 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4061 3201 4881 6101 6401 6601 5701 5851 478
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3851 3851 2331 2721 1421 069950948914
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
903834803705688620603626665
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6126156858581 1081 1191 0249971 129
2018 2021 - - - - - - -
1 0431 042-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune possède une école primaire publique Philippe-de-Girard [35], les élèves sont ensuite affectés au collège Le Luberon à Cadenet[36],[37], puis le lycée Val-de-Durance[38] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[39] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[40] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

Stade avec terrain de football et divers aménagements sportifs.

Une église catholique et un temple protestant (de l'Église protestante unie, rue Raoul Dautry) sont implantés sur la commune.

Agriculture

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Le vignoble de la commune est classé dans l'appellation d'origine contrôlée (AOC) côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues[Note 5].

Des fruitiers (cerises, etc.) sont également cultivés.

Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[Note 6].

Gibassiés de Lourmarin.
  • Chocolatier Zucchini[41],
  • Pâtisserie Riquier, spécialiste du gibassié de Lourmarin[42].

Commerces sur places, bars, restaurants, galeries d'arts, etc.

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vu par le sud, le moulin, le château, les églises et le vieux village avec en fond, petit et grand Luberon séparés par la combe de Lourmarin.
Vu par le sud, le moulin, le château, les églises et le vieux village avec en fond, petit et grand Luberon séparés par la combe de Lourmarin.

Patrimoine religieux :

Façade de l'église Saint-Trophime.

Patrimoine civil :

  • Château de la Corrée.
  • Château de Lourmarin, dont la construction du Moyen Âge par la famille d'Agoult-Montmaur (le dernier descendant male, le comte Charles Louis Constant d'Agoult, épousera Marie de Flavigny (1805-1876)), a été complétée par une aile renaissance. Il sert actuellement de résidence artistique.
  • Château fort, Beffroi, Horloge Publique[49].
  • Fortification d'agglomération[50].
  • Maison du Bailli[51].
  • Maison la Taurine[52].
  • Hôtel de Girard[53],[54].
  • Hôtel de la Croix de Malte[55].
  • Hôtel quartier du Clos[56].
  • Œuvres buissonnières[57].
  • Pont à coquille sur l'Aigue-Brun.

Patrimoine rural :

  • Ancien moulin à vent (sans ses ailes).
  • Moulin à huile[58].
  • Moulin à farine[59].
  • Moulin dit le Petit Moulin[60].
  • Colombiers[61],[62].
  • Atelier de forge (ancien)[63].
  • Fontaines[64],[65],[66],[67],[68],[69] et lavoirs[70].
  • Coopérative Vinicole[71].
  • Coopérative Agricole (Coopérative Fruitière)[72].

Patrimoine environnemental :
Le pré de la Plantade, espace naturel ouvert entre le nord du village et le château de Lourmarin fait l'objet d'un arrêté de classement en 1942, en vue de protection de ses 4,8 ha[73].

Personnalités liées à la commune

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Pierre tombale d'Albert Camus.
Tombe d'Henri Bosco.

Enterrés à Lourmarin

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Dans le jardin de l'hôtel de Girard

Au cimetière du village
Dans la commune

Dans l'une des propriétés de Lourmarin (Les Baumelles) repose le sous-lieutenant Gérard Claron (né à Maisons-Laffitte le ), navigateur chef de bord d'un Bristol Blenheim du Groupe « Lorraine » qui, à court de carburant, disparut dans le désert le , au retour d'une mission effectuée sur l'oasis de Koufra. L'appareil, intact, ne fut retrouvé — avec ses trois membres d'équipage décédés — qu'en 1959. Les Baumelles est actuellement la propriété du fondateur du groupe international d'hôtellerie ACCOR, Paul Dubrule.

Autres personnalités liées à la commune

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Lourmarin au cinéma

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Lourmarin dans la littérature

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Lourmarin est le village dans lequel se passe l'histoire du Mistouflon dans L'année du Mistouflon d'Anne-Marie Chapouton (1982). Les illustrations de Gérard Franquin représentent fidèlement le village. L'écrivain comtadin André de Richaud (1907-1968), premier pensionnaire de la Fondation de Lourmarin Laurent-Vibert en 1929, y situe son roman-biographie posthume Il n'y a rien compris (R. Morel Éditeur, 1970).

Héraldique

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Blason actuel de la ville de Lourmarin :

Armes de Lourmarin

Les armes de Lourmarin se blasonnent ainsi :

Écartelé, au premier d'or au loup ravissant d'azur, lampassé et armé de gueules ; au deuxième d'azur à trois tours d'or posées deux et un ; au troisième palé d'argent et d'azur de six pièces, au chef d'azur ; au quatrième d'argent à trois corbeaux de sable posé deux et un[74].

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cadenet comprend deux villes-centres (Cadenet et Lauris) et trois communes de banlieue.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  6. Voir Massif du Luberon
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Lourmarin et Cadenet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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  51. « maison du Bailli », notice no IA00057877, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  53. « Hôtel de Girard », notice no IA00057883, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Ancien hôtel de Girard », notice no PA84000023, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « hôtel de la Croix de Malte », notice no IA00057884, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Hôtel quartier du Clos », notice no IA00057878, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. Oeuvres buissonnières
  58. « Moulin à huile », notice no IA00057863, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  60. « Moulin dit le Petit Moulin », notice no IA00057893, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. « Colombier », notice no IA00057892, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Colombier La Ferrière », notice no IA00057895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Atelier de forge (ancien) », notice no PA00082065, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. « Fontaine rue de la Fontcouverte », notice no IA00057866, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « Fontaine publique », notice no PA00082067, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. La fontaine publique
  67. « fontaine lieu-dit la Garène », notice no IA00057897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « Fontaine (Fontaine en série (Série de 4) ) », notice no IA00057865, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Fontaine dite la Grande Fontaine », notice no IA00057864, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. Le lavoir de la Fontaine Couverte
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  72. « Coopérative Agricole (Coopérative Fruitière) », notice no IA00057887, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. article de la DIREN PACA
  74. Portes du Lubéron : Lourmarin, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

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Bibliographie

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  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Jules Masson Mourey et Sophie Bergaglio, Les graffiti « gitans » du château de Lourmarin (Vaucluse) : mise à l’épreuve d’un morceau de folklore lubéronnais, Bulletin Archéologique de Provence, n°40, p. 87-95.
  • Henri Meynard, Lourmarin et ses millésimes, D. Vernaud, Lonay, 1982
  • Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, Pays d'Aigues, Aix-en-Provence, Édisud, , 285 p. (ISBN 978-2-7449-0764-7)
  • Véronique Ripoll, Les temples de Marseille et Lourmarin, in Provence historique, 44e année, no 197, juillet-, p. 683-691
  • Mathieu Varille, Lourmarin de Provence, capitale du Luberon, Audin, Lyon, 1976 (5e éd.), 97 p.
  • Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
    Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Haute Provence et Luberon : Lourmarin, Témoin des atrocités du sinistre baron d'Oppède..., pages 130 à 133

Articles connexes

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Liens externes

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