Luis Araquistáin
Député aux Cortes républicaines IIIe législature de la Seconde République espagnole (d) Madrid (capitale) (d) Parti socialiste ouvrier espagnol | |
---|---|
- | |
Ambassadeur d'Espagne en France | |
- | |
Ángel Ossorio y Gallardo (en) | |
Député aux Cortes républicaines IIe législature de la Seconde République espagnole (d) Madrid (capitale) (d) Parti socialiste ouvrier espagnol | |
- | |
Ambassadeur d'Espagne auprès du Reich allemand (d) | |
- | |
Député aux Cortes républicaines 1re législature de la Deuxième République espagnole (d) Biscaye (capitale) (d) Parti socialiste ouvrier espagnol | |
- | |
Député aux Cortes républicaines 1re législature de la Deuxième République espagnole (d) Valladolid (d) Parti socialiste ouvrier espagnol | |
8 - | |
Conseiller municipal de Madrid | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités |
Parti politique | |
---|---|
Genre artistique |
Luis Araquistáin Quevedo, né à Bárcena de Pie de Concha, dans la province de Santander, le , et mort le à Genève, est un journaliste, écrivain lié à la Génération de 14, diplomate et homme politique républicain espagnol.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Bárcena de Pie de Concha, en Vieille-Castille[1], le 18 juin 1886, Luis Araquistáin est pilote nautique de profession[2].
Journaliste, écrivain et homme politique
[modifier | modifier le code]Ayant rejoint le monde du journalisme, il dirige les revues España, de 1915 à 1923, et Leviatán de 1934 à 1936.
Il adhère au PSOE pendant la Première Guerre mondiale et s'intéresse fortement à la politique et à la démocratie en Espagne.
Homme de gauche, il fait partie en 1919 de la délégation de l'UGT, avec Francisco Largo Caballero et Fernando de los Ríos, à la Conférence du Travail de Washington[3].
Il est également auteur de romans et de pièces de théâtre[4]. Durant la dictature de Primo de Rivera[5], il est le correspondant d'El Sol, journal du socialisme libéral dirigé par Manuel Aznar, qui publie ses chroniques sur la révolution mexicaine[6].
Il est le représentant du socialisme démocratique lors de la rédaction de la Constitution espagnole de 1931. Il est considéré comme le théoricien de la radicalisation du PSOE durant la Seconde République espagnole, dirigeant de l'aile gauche socialiste, partisan du marxisme et du concept de dictature du prolétariat.
Il est élu député[7] en 1931 pour la Biscaye[8].
De mars 1932 à mai 1933, il est ambassadeur d'Espagne en Allemagne, après l'historien Américo Castro.
Guerre d'Espagne, France-Navigation et exil
[modifier | modifier le code]Lors de la guerre d'Espagne, il est nommé, en septembre 1936, ambassadeur en France par le gouvernement de Francisco Largo Caballero.
Il se charge notamment de l'achat des armes pour approvisionner l'Armée populaire de la République. C'est à son initiative qu'est créée en 1937 France-Navigation[9]. Ayant son siège boulevard Hausmann, à Paris, cette compagnie maritime, à laquelle participent le militant italien Giulio Ceretti et les résistants français Georges Gosnat, Marguerite Dardant et Francine Fromond, vient en aide aux républicains espagnols dans leur lutte contre les nationalistes[10].
Après la guerre d'Espagne et l'arrivée au pouvoir de Franco, il doit s'exiler, d'abord en Grande-Bretagne, puis en Suisse.
Il meurt à Genève le 8 août 1959[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Luis Araquistáin » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Araquistáin, Luis », sur www.museoreinasofia.es
- « Araquistáin Quevedo, Luis » [archive du 24 de septiembre de 2015], Diccionario Biográfico del Socialismo Español, Fundación Pablo Iglesias (consulté le )
- « Luis Araquistain Quevedo 1886-1959 », sur www.filosofia.org (consulté le )
- Éditions Larousse, « Luis Araquistáin - LAROUSSE », sur www.larousse.fr
- Jean-François Berdah, « Resisting Dictatorship: The Intellectual and Social Resistance to Primo de Rivera in Spain (1923-1930) », Université de Toulouse-Le Mirail, (lire en ligne, consulté le )
- « Biografia de Luis Araquistáin », sur www.biografiasyvidas.com
- (en) « Luis Araquistáin | Repensar Guernica », sur guernica.museoreinasofia.es
- « Araquistáin Quevedo, Luis. 54. Elecciones 28.6.1931 », Archivo histórico de diputados (1810-1977), Congreso de los Diputados
- « France Navigation: the shipping company that supplied the Spanish Republic | International Brigade Memorial Trust », sur www.international-brigades.org.uk
- « Le Dairiguerrme et les cargos de France-Navigation », sur archeosousmarine.net
- « MORT DE L'ÉCRIVAIN ESPAGNOL LUIS ARAQUISTAIN », Le Monde.fr, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Député espagnol de la Ire législature de la Seconde République
- Personnalité de la guerre d'Espagne
- Personnalité politique espagnole du XXe siècle
- Député espagnol de la IIIe législature de la Seconde République
- Exilé du franquisme en Suisse
- Exilé du franquisme en France
- Personnalité politique de Cantabrie
- Écrivain espagnol du XXe siècle
- Ambassadeur d'Espagne en France
- Personnalité du Parti socialiste ouvrier espagnol
- Naissance en juin 1886
- Décès en août 1959
- Décès à Genève
- Génération de 14
- Personnalité cantabre
- Député membre du Parti socialiste ouvrier espagnol
- Décès à 73 ans