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Maïmouna Doucouré

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Maïmouna Doucouré
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Œuvres principales

Maïmouna Doucouré, née en 1985 à Paris, est une scénariste et réalisatrice franco-sénégalaise.

Le film Maman(s) qu’elle a écrit et réalisé, a remporté de très nombreux prix internationaux et nationaux (César 2017 du meilleur court métrage).

Maïmouna Doucouré naît à Paris en 1985. Sa mère commerçante et son père éboueur sont venus tous deux du Sénégal, ils s'installent dans le 19e arrondissement de Paris. Après un bac S, elle obtient une licence en biologie de l'université Paris VI[1]. En parallèle à ses études, elle suit des cours de théâtre[2] au sein du laboratoire de l'actrice Hélène Zidi.

Début de carrière

Son premier court métrage auto-produit Cache-cache, sorti en 2013, et réalisé dans le cadre d'un concours de scénario initié par l'Union sociale pour l'habitat, reçoit le 3e prix de HLM sur Cour(t) et le coup de cœur du jury du festival Génération Court d’Aubervilliers[3].

Son deuxième film, Maman(s), a été présenté dans plus de 200 festivals et a remporté près de 60 prix internationaux dont le prix du meilleur court métrage international au festival du film de Sundance, le grand prix au festival de Toronto[4] ou le grand prix CinéBanlieue[5],[6]. Il est récompensé en 2017 du César du meilleur court métrage[4]. Avec ce film, elle a participé au dispositif Talents en courts, partenariat entre Jamel Debbouze[7] et le CNC. Il évoque l'histoire douloureuse d'Aïda, une enfant confrontée à la polygamie dans sa famille. Face au désarroi de sa mère, la fillette décide de se débarrasser de la nouvelle femme de son père[8]. Maimouna Doucouré s'est inspirée de sa vie pour raconter cette histoire[9],[2].

En , de nouveau à Sundance, elle reçoit le Global Filmmaking Award pour son projet de long métrage Mignonnes[10], qui est aussi nommé à la cérémonie des Césars dans la catégorie « Meilleur premier film »[11]. Lors de l'événement, la réalisatrice représente la France parmi les quatre réalisateurs choisis dans le monde entier et elle est parrainée par la réalisatrice afro-américaine Ava DuVernay[12]. Forte de ce soutien, elle réalise Mignonnes, et le film sort sur les écrans en août 2020[12]. Il évoque l'hypersexualisation des pré-adolescentes à travers l’histoire d’Amy, 11 ans, qui intègre à Paris un groupe de danseuses de sa génération[13]. Depuis sa sortie sur la plateforme Netflix, le film fait l'objet de vives controverses aux États-Unis, accusé par la droite conservatrice de promouvoir « l’exhibition obscène des parties génitales de mineures, sollicitant un intérêt lubrique pour le sexe »[14], alors même que le film entend dénoncer la sexualisation précoce des jeunes filles, soumises à la dictature des apparences amplifiée par les réseaux sociaux[15].

En 2022 sort Hawa sur la plateforme Prime Video.

Filmographie

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Réalisation

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Courts métrages

Longs métrages

Décorations

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Distinction

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Notes et références

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  1. Claire Diao, « Les mamans de Maïmouna Doucouré », Bondy Blog, 28 janvier 2015.
  2. a et b « Maïmouna Doucouré décorée », Entre gens.
  3. « Maïmouna Doucouré, Fenêtre sur court », mars 2016.
  4. a et b « Sundance 2017 : Maïmouna Doucouré à nouveau récompensée » Le Quotidien (Sénégal), 3 février 2017.
  5. Remis à la cinéaste par la ministre de la Culture, Fleur Pellerin.
  6. « La Ruche : Maman(s) de Maïmouna Doucouré nommé aux César 2017 ! » Gindou Cinéma.
  7. « Regardez “Maman(s)”, le film multiprimé de Maïmouna Doucouré, révélée par Talents en court » Télérama, 12 avril 2016.
  8. (en) Maman(s), Toronto International Film Festival.
  9. « Maman(s) de Maimouna Doucouré a remporté le Grand prix et le Prix du jury jeunes au festival international de Contis (40) », Dakar-écho, 24 juin 2015.
  10. « Le prochain film de Maïmouna Doucouré récompensé à Sundance », Unifrance, 30 janvier 2017.
  11. Sandra Onana et photos Henrike Stahl, « Maïmouna Doucouré, parcours de la combattante », sur Libération, (consulté le ).
  12. a et b Clémentine Goldszal, « Le cinéma français prend des couleurs », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  13. Marine Langlois, « "Mignonnes" de Maïmouna Doucouré : le corps, obsessionnel objet de fascination d'une préadolescente », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  14. « États-Unis. Netflix poursuivi en justice au Texas pour le film Mignonnes  », sur ouest-france.fr, .
  15. Damien Leloup et Clarisse Fabre, « La polémique sur le film Mignonnes, et ses "images sexualisées", ne désenfle pas aux États-Unis », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Décret du 7 juin 2024 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite (lire en ligne)
  17. « Angus Young forever », sur France Inter, (consulté le )

Liens externes

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