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Mafalda de Portugal

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Mafalda de Portugal
Titres de noblesse
Princesse
Reine de Castille
Princesse
Biographie
Naissance
V. 1195
PortugalVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom dans la langue maternelle
Mafalda Sanches de PortugalVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Pedro Moniz (d) (frère consanguin)
Martim Sanches de Portugal (en) (frère consanguin)
Thérèse de Portugal
Sancha de Portugal (en)
Constance de Portugal I
Alphonse II de Portugal
Pierre de Portugal
Ferrand de Portugal
Raymond de Portugal (d)
Branca de Portugal (en)
Bérengère de Portugal
Gil Sanches de Portugal (d) (frère consanguin)
Rodrigo Sanches of Portugal (d) (frère consanguin)
Teresa Sanches de Portugal (d) (sœur consanguine)
Constança Sanches de Portugal (d) (sœur consanguine)
Urraca Sanches de Portugal (d) (sœur consanguine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Henri Ier de Castille (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Étape de canonisation
Fête

Mafalda de Portugal (née vers 1195 et morte le à Rio Tinto) est une infante portugaise, brièvement reine consort de Castille puis religieuse cistercienne.

Née vers 1195[réf. souhaitée], elle est l'une des dernières filles du roi Sanche Ier de Portugal et de la reine Douce d'Aragon.

En 1215, un mariage politique est arrangé entre Mafalda et son jeune cousin Henri Ier de Castille âgé d'environ dix ans. Le mariage n'a jamais été consommé et a été dissous l'année suivante au motif de consanguinité[1][réf. à confirmer].

À la dissolution de son mariage, Mafalda retourne au Portugal et entre au monastère d'Arouca d'observance cistercienne, elle obtient par dispense spéciale de conserver le contrôle de son patrimoine. Elle a une grande dévotion pour Notre-Dame de Silva (en portugais : Nossa Senhora da Silva) et fait des dons substantiels au sanctuaire de Porto. Elle fait également construire un hospice pour voyageurs et plusieurs ponts, églises, monastères et hôpitaux[2].

À la mort de son père, Mafalda aurait dû, conformément aux dispositions du testament de celui-ci, recevoir le château et la municipalité de Seia ainsi que tous les revenus qui en découlent et le droit d'utiliser le titre de reine. Mais son frère Afonso II craint qu'une situation similaire ne se reproduise avec ses deux autres sœurs, Teresa et Sancha, et avec leurs héritiers éventuels, ce qui pourrait diviser le pays et créer un problème de souveraineté. Il refuse de reconnaître les droits de ses sœurs bien qu'une grande partie de la noblesse portugaise prenne parti pour elles[3]. À la mort d'Afonso II, son fils Sancho II cède des terres et des châteaux à ses tantes mais il leur fait renoncer au titre de princesse-reine. Ils trouvent finalement un accord en 1223.

Au retour d'un pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de Silva, elle tombe malade à Rio Tinto et meurt dans ce monastère le .

En 1616, à l'occasion du transfert de son corps à Arouca, le bon état de conservation du corps suscite une forte dévotion. Mafalda de Portugal est béatifiée en 1792 en même temps que ses sœurs Teresa et Sancha. Sa fête est célébrée le .

Références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. (en) H.V. Livermore, A history of Portugal, Cambridge, (présentation en ligne), p. 83 (?).
  2. (en) Thomas Merton, Dans la vallée de Wormwood : Cistercian blessed and saints of the golden age, Liturgical Press, , 468 p. (présentation en ligne), p. 159-161.
  3. (en) Edward McMurdo, The history of Portugal : From the commencement of the monarchy to the reign of Alfonso III, S. Low, Marston, Searle, Rivington, .