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ManoMano

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"ManoMano"

Colibri

logo de ManoMano
Logo de ManoMano depuis 2018

Création 26-07-2012 (immatriculation)[1]
Dates clés  : Lancement de MonEchelle
 : Changement de nom pour ManoMano
Fondateurs Christian Raisson
Philippe de Chanville
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Paris 52 rue Bayen
Drapeau de la France France
Direction Christian Raisson
Activité Traitement de données, hébergement et activités connexes
Produits Bricolage Jardinage
Sociétés sœurs Planete Formation

Asset Recovery

Marietta Martin

SIREN 752979930Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web manomano.fr

Chiffre d'affaires 1.2 milliard d'euros (revendiqué) en 2020 [2]

comptes non disponibles

ManoMano est une entreprise française du secteur du commerce en ligne spécialisée dans le domaine du bricolage et du jardinage. Elle est détenue par la société Colibri.

Créée en France en 2012[1] sous la forme d'une place de marché d'internet, l'entreprise est présente depuis fin 2016 en France, en Belgique, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni et en Allemagne.

L'entreprise est cofondée en [1] par Christian Raisson et Philippe de Chanville, tous les deux diplômés de l’EDHEC Business School[3], sous la dénomination sociale Colibri SAS. Le site internet est lancé en France en sous le nom MonEchelle, puis change de nom en pour devenir ManoMano et s'étend en France, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni puis en Allemagne.

Développement de la société

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En ManoMano (sous le nom de MonEchelle) effectue une première levée de fonds de 150 000 [4] afin de financer le lancement de sa place de marché en ligne en France.

En , la société effectue une deuxième levée de fonds d'un montant de 300 000  auprès de business angels[4] et met en ligne son site Internet un mois plus tard.

En , une troisième levée de fonds de 150 000  est effectuée auprès des actionnaires historiques.

En , la start-up réalise une nouvelle levée de fonds de l'ordre de 2 millions d'euros auprès du fonds CM-CIC Capital Privé et de l'un des actionnaires historiques[5]. Ces financements permettent à ManoMano de se lancer sur le marché européen : en la plateforme s'ouvre à l'Espagne, en à l'Italie et en au Royaume-Uni[6].

En , MonEchelle change de nom pour devenir ManoMano et lance en le service Supermano, une plateforme de mise en relation entre bricoleurs et particuliers ayant des besoins ponctuels en petits travaux[7].

En , ManoMano lève 13 millions d'euros auprès de Partech Ventures, Piton Capital, CM-CIC Capital Privé et du Fonds Ambition Numérique de Bpifrance ce qui lui permet de passer à 70 salariés et d'accélérer son déploiement en Europe. La même année la société intègre le programme Scale-Up de Google[8] qui a pour but d'accompagner les startups dans leur croissance.

En , ManoMano ouvre sa plateforme en Allemagne. En la société compte 150 salariés et 1,2 million de produits référencés.

En , ManoMano lève 60 millions d'euros[9] auprès de General Atlantic[10].

En , ManoMano crée une agence à Bordeaux. Elle compte recruter une cinquantaine de personnes, essentiellement des profils de développeurs et data scientists[11].

La place de marché d'articles de bricolage et jardinage a levé entre et un tour de 110 millions d'euros, incluant une partie de secondaire. Eurazeo et Idinvest mènent l'opération, accompagnés du fonds Large Venture de Bpifrance, d'Aglaé Ventures et des actionnaires existants General Atlantic, Partech, CM-CIC Capital Privé et Piton[12].

En , ManoMano intègre le Next40[13].

À la fin de l'année 2019, ManoMano enregistre un volume d'affaires de 620 millions d'euros et compte 420 salariés et 4 millions de références produits.

Début 2020, ManoMano lève 125 millions d'euros. La place de marché de bricolage et jardinage fait entrer en chef de file le fonds souverain singapourien Temasek et la société d'investissement Kismet Holdings[14].

À la fin de l'année 2020, ManoMano double son volume d'affaires global et atteint 1,2 milliard d'euros. La plateforme cumule alors 50 millions de visiteurs uniques par mois et 7 millions de clients actifs sur ses marchés en Europe[15].

En , ManoMano annonce une levée de fonds de 355 millions de dollars auprès d'investisseurs, dont Dragooner[16], valorisant l'entreprise à 2,6 milliards de dollars[17].

Identité visuelle

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Controverses

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En avril 2023, des enquêtes menées par 60 Millions de Consommateurs et En-Contact ont révélé des allégations selon lesquelles ManoMano aurait encouragé la publication de faux avis sur son site. Les enquêtes ont rapporté que des "Manodvisors", des travailleurs indépendants payés par la plateforme, auraient été encouragés à laisser des avis positifs sur certains produits en échange de compensations. Un document interne aurait même fourni des instructions spécifiques sur les points à mettre en avant dans ces avis. Si ces pratiques sont avérées, elles pourraient être considérées comme des pratiques commerciales trompeuses, passibles d'une amende de 300 000 € en France. ManoMano a nié ces accusations, affirmant que les avis de leurs testeurs sont indépendants et non influencés par les marques[18],[19].

En mai 2023, Mediapart a publié un article affirmant que ManoMano est accusé de recourir au salariat déguisé. Une dizaine de micro-entrepreneurs travaillant pour la plateforme cherchent à faire requalifier leur relation de travail en contrat de travail salarié, alléguant qu'ils sont soumis à des conditions de travail et à un contrôle similaire à celui des employés classiques. Ils rapportent devoir suivre des formations et procédures strictes, sans pouvoir fixer leurs tarifs. ManoMano a rejeté ces accusations, affirmant que les travailleurs sur leur site ne sont soumis à aucune contrainte de résultats financiers ou de temps de présence[20].

En avril 2024, L'Humanité rapporte que ManoMano est poursuivi par plusieurs de ses conseillers autoentrepreneurs, qui demandent la requalification de leur contrat en contrat de travail. Ces travailleurs dénoncent des conditions de travail précaires, des commissions insuffisantes, et des exigences de performance élevées. Ils affirment que leurs conditions se sont dégradées avec le temps, notamment après l'arrivée de nouveaux responsables en 2021, qui ont réduit les avantages et augmenté les exigences[21].

Notes et références

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  1. a b et c Fiche Colibri SAS sur le RCS
  2. https://www.lsa-conso.fr/manomano-depasse-le-milliard-d-euros-de-volume-d-affaires-en-2020,372053
  3. « ManoMano, créé par deux diplômés EDHEC, lève 13 millions d'euros pour un site communautaire dédié au bricolage », sur Edhec.edu, (consulté le )
  4. a et b « La marketplace dédiée au bricolage Monechelle.com lève 300 000 euros », sur Journaldunet.com,
  5. « Le site monEchelle.fr lève 2 millions d'euros », sur Journaldunet.com,
  6. « Qui est ManoMano.fr, cette sorte de "Uber-Amazon" du brico-jardin ? », sur L'UsineDigitale.fr,
  7. « Bricolage collaboratif et jobbing : trouver un bricoleur près de chez soi », sur Francetvinfo.fr,
  8. « "Après la vallée de la mort, seules 50 % des start-up survivent" », sur Challenges.fr,
  9. « ManoMano : l'Amazon français du bricolage qui monte, qui monte… », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « ManoMano.fr : le superhéros du bricolage », sur Bfmtv.com,
  11. « ManoMano s'installe à Bordeaux et va y créer 50 emplois », sur objectifaquitaine.latribune.fr, (consulté le )
  12. « ManoMano engrange un tour à trois chiffres », sur CFNEWS (consulté le )
  13. Jean-Guillaume, « French Tech : qui sont les 40 startups qui composent le Next40 ? », sur Presse-citron, (consulté le )
  14. « ManoMano engrange un tour à trois chiffres », sur CFNEWS (consulté le )
  15. « ManoMano dépasse le milliard d’euros de volume d’affaires en 2020 », sur lsa-conso.fr (consulté le )
  16. « ManoMano, la nouvelle licorne tricolore valorisée 2,6 milliards de dollars », sur Les Echos,
  17. « Le français ManoMano devient une licorne après une levée de fonds record », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  18. « Des avis pas réglos sur ManoMano ? », sur 60 Millions de consommateurs, (consulté le )
  19. « ManoMano a-t-il trafiqué ses avis clients ? la Mano de Dios », sur En-Contact, (consulté le )
  20. « ManoMano.fr accusé de se livrer au salariat déguisé », sur Mediapart, (consulté le )
  21. « ManoMano, la plateforme de bricolage qui démonte le Code du travail », sur L'Humanité, (consulté le )

Liens externes

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