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Marcien de Cyr

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Marcien de Cyr
Image illustrative de l’article Marcien de Cyr
Saint Marcien de Cyr et saint Avit au désert.
Saint, ermite, ascète
Naissance début du IVe siècle
Cyr, province romaine de Syrie-Phénicie
Décès entre 381 et 391 
province romaine de Syrie-Phénicie
Lieu d'activité désert de Chalcis de Syrie
Vénéré par Église catholique, Église orthodoxe
Fête 2 novembre

Saint Marcien ou Marcien de Cyr est un ermite chrétien du IVe siècle, originaire de la ville de Cyr près de Hiérapolis en Syrie actuelle. Il s'établit comme ermite dans le désert de Chalcis, mais il est rejoint par des hommes qui s'établissent à ses côtés. Un monastère se constitue alors.

Marcien est connu pour son engagement auprès des autorités politiques et religieuses (de l'époque) pour avoir défendu la foi du premier concile de Nicée contre l'hérésie arienne.

Il est considéré comme saint par les églises catholiques et orthodoxes.

Les données sur la vie de Marcien nous sont mal connues. Peu d'informations nous sont parvenues de sa biographie. C'est Théodoret de Cyr qui, un peu plus de 50 ans après la mort du moine, a fourni quelques écrits qui nous sont parvenus à travers son Histoire religieuse et son Histoire ecclésiastique[1].

Marcien est le fils de patriciens de la ville de Cyr[2]. Devenu adulte, il quitte sa famille et sa fortune, et va s'établir comme ermite dans le désert voisin pour y chanter les Psaumes et y jeûner. Il construit une petite cabane et là, seul, il prie dans le dénuement. Après un certain temps, il est rejoint par des disciples (les noms d'Eusèbe et d'Agapet nous sont parvenus). Ces disciples formeront à leur tour des moines qui les rejoindront, créant de facto une communauté monastique, et lui transmettant sa spiritualité. Cyr refuse d'être ordonné prêtre et cherche à cacher ses dons de thaumaturge. Il est aussi connu pour avoir été un ascète exceptionnel, ne se nourrissant « seulement le soir d'un peu de pain et d'eau »[3],[4],[5].

Ne voulant pas prendre en charge le monastère naissant et désireux de préserver sa solitude, Marcien forme Eusèbe qui retransmet ses instructions aux autres disciples. Le moine Agapet bénéficie également de la formation de l'ermite, et plus tard, il quittera ce monastère naissant pour aller en former d'autres[6]. À la demande de l'évêque de Cyr, l'ermite va néanmoins quitter son refuge pour partir en ville « défendre la vraie foi de Nicée », face aux tenants de l'hérésie arienne. Dans cette joute théologique, Marcien rejoindra ainsi d'autres moines et évêques chargés de « professer la foi du Dieu Trinité »[7].

Avant sa mort, le moine demande que son corps soit enterré « discrètement » et ne devienne pas ainsi un lieu de vénération[8]. Ses amis accèderont à sa demande[3],[5].

Mémoire et culte

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Marcien est célébré comme saint par les Églises catholique[4] et orthodoxe[9].

Sa mémoire est célébrée le 2 novembre[4],[9].

Plusieurs écrits de cette période qui nous sont parvenus sont attribués par les historiens à Marcien. Ces opuscules sont regroupés dans la Clavis Patrum Græcorum[10].

Notes et références

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  1. A. Van Roey, Le moine saint Marcien : Étude critique des sources. Édition de ses écrits, Louvain, Université catholique de Louvain, , 260 p. (lire en ligne), p. 5-7.
  2. Cyr est une petite ville de Syrie près de Hiérapolis de Syrie, siège d'un évêché antique.
  3. a et b (en) « Marcian of Cyr, St. », sur Encyclopedia.com, (consulté le ).
  4. a b et c « Saint Marcien, ermite en Syrie (IVe siècle) », sur Nominis (consulté le ).
  5. a et b « Le martyrologe romain fait mémoire de saint Marcien », Magnificat, no 240,‎ , p. 54.
  6. A. Van Roey 1968, p. 8-9.
  7. A. Van Roey 1968, p. 10-11.
  8. Une source indique qu'un mausolée avait été construit à son intention, avant même son décès.
  9. a et b « Calendrier/Novembre », sur Calendrier Orthodoxe, Fêtes et Saints de l’Église orthodoxe (consulté le ).
  10. A. Van Roey 1968, p. 45-148.

Articles connexes

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Bibliographie

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  • A. Van Roey, Le moine saint Marcien : Étude critique des sources. Édition de ses écrits, Louvain, Université Catholique de Louvain, , 260 p. (lire en ligne).

Liens externes

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