Marian Lupu
Marian Lupu | |
Marian Lupu | |
Fonctions | |
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Président de la république de Moldavie (intérim) | |
– (1 an, 2 mois et 22 jours) |
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Premier ministre | Vlad Filat |
Prédécesseur | Vlad Filat (intérim) Vladimir Voronin |
Successeur | Nicolae Timofti |
Président du Parlement de Moldavie | |
– (2 ans, 3 mois et 26 jours) |
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Législature | 8e législature |
Prédécesseur | Mihai Ghimpu |
Successeur | Igor Corman |
– (4 ans, 1 mois et 11 jours) |
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Législature | 5e législature |
Prédécesseur | Eugenia Ostapciuc |
Successeur | Ivan Călin (intérim) Vladimir Voronin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bălți (RSS de Moldavie, URSS) |
Nationalité | moldave |
Parti politique | PCUS (avant 1989) PCRM (1993-2009) PDM (depuis 2009) |
Diplômé de | Université d'État de Moldavie |
Profession | Économiste |
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Présidents du Parlement de Moldavie Présidents de la république de Moldavie |
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Marian Lupu (né le à Bălți) est un homme politique moldave, membre du Parti démocrate. Il est président du Parlement de 2005 à 2009 et de 2010 à 2013 et président de la République par intérim de à .
Études et carrière
[modifier | modifier le code]Lupu suit des études d'économie, d'abord à l'université d'État de Moldavie jusqu'en 1987 puis dans plusieurs instituts d'études à l'étranger : la macroéconomie à l'Institut de formation du Fonds monétaire international à Washington en 1994 et le commerce international auprès de l'Institut de formation de l'Organisation mondiale du commerce à Genève en 1996.
Adoubé par les organisations internationales, Lupu revient en Moldavie s'occuper de la gestion des fonds que l'Union européenne apporte à la Moldavie via le programme TACIS.
Outre le roumain, Marian Lupu parle le français, le russe, et l'anglais.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Les débuts
[modifier | modifier le code]Il est nommé vice-ministre de l'Économie en , puis devient ministre en .
À la suite des élections législatives de mars 2005, Lupu est élu au Parlement moldave avec l'étiquette du PCRM. Il en devient le président en remplacement d'Eugenia Ostapciuc le [1].
La coalition pro-occidentale
[modifier | modifier le code]Lupu quitte le Parti des communistes de la république de Moldavie (PCRM) au mois de pour rejoindre le Parti démocrate de Moldavie (PDM), une formation de centre gauche dont il prend la présidence.
Lors des élections législatives du mois de juillet suivant, le PCRM perd sa majorité absolue, et une coalition gouvernementale pro-européenne, baptisée Alliance pour l'intégration européenne (AIE), formée de quatre partis dont le PDM, se met en place sous la direction du libéral-démocrate Vlad Filat, choisissant Lupu comme son candidat à la présidence de la République.
Candidat à la présidence
[modifier | modifier le code]Après l'expiration du mandat du président Vladimir Voronin, il est candidat à la présidence de la République lors de l'élection du devant le Parlement. Au 1er tour, il n'obtient pas la majorité nécessaire des 61 voix[2]. Un 2e tour est organisé le suivant, celui-ci échouant à son tour dans l'élection d'un président.
À nouveau président du Parlement
[modifier | modifier le code]Après les nouvelles élections législatives de l'automne 2010, il est élu le 30 décembre, pour la deuxième fois, président du Parlement, et devient automatiquement président de la République par intérim, la fonction étant alors vacante. Finalement, le , les députés élisent à la tête de l'État le juge indépendant Nicolae Timofti, qui prend ses fonctions le .
Environ un an plus tard, le , il est renversé par un vote conjoint des communistes, libéraux-démocrates, dissidents libéraux et socialistes.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Agnès Bon, « Moldavie 2005 », Le Courrier des pays de l'Est, no 1053, , p. 78–91 (ISSN 0590-0239, lire en ligne, consulté le )
- Patrice Gélard, « L'actualité constitutionnelle en Russie, dans les États de la CEI et de l'Europe centrale et orientale et dans les pays toujours ou anciennement communistes (novembre 2009-décembre 2010) », Revue française de droit constitutionnel, no 86, , p. 369–391 (ISSN 1151-2385, lire en ligne, consulté le )