Maruelexea
Maruelexea est le mot désignant l'église de Maru dans la mythologie basque. C'est le sommet du mont Arrola, près de Nabarniz (Biscaye). On y voit des ruines d'une ancienne enceinte fortifiée. D'après les archéologues Blas Taracena Aguirre et Augusto Fernández de Avilés qui l'explorèrent, c'est une construction antérieure aux Romains et aux Celtes. Elle est peut-être des IVe et IIIe siècles av. J.-C..
Dans les villages environnants on entend dire couramment que lorsque le soleil se montre le jour de la Saint Jean (), il apparait un chaudron mystérieux à Mauelexea. À cet endroit la fougère ne pousse pas car un trésor y est enterré.
Il est fréquent d'entendre dire qu'il y a des peaux de bœuf ou Idinarru pleines d'or enterrées en des lieux donnés, généralement des endroits dépeuplés, inhabités, des cavernes ou des grottes.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Elexea (en dialectes navarrais) / Elizea = « église ». Eliz signifie "église" en basque. Le suffixe a désigne l'article : eliza se traduit donc par "l'église".
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- José Miguel Barandiaran (trad. Olivier de Marliave, préf. Jean Haritschelhar, photogr. Claude Labat), Mythologie basque [« Mitología vasca »], Toulouse, E.S.P.E.R, coll. « Annales Pyrénéennes », , 120 p. [détail des éditions] (ISBN 2907211056 et 9782907211055, OCLC 489680103)
- Claude Labat, Libre parcours dans la mythologie basque : avant qu'elle ne soit enfermée dans un parc d'attractions, Bayonne; Donostia, Lauburu ; Elkar, , 345 p. (ISBN 9788415337485 et 8415337485, OCLC 795445010)
- Wentworth Webster (trad. Nicolas Burguete, postface Un essai sur la langue basque par Julien Vinson.), Légendes basques : recueillies principalement dans la province du Labourd [« Basque legends »], Anglet, Aubéron, (1re éd. 1879), 328 p. [détail de l’édition] (ISBN 2844980805 et 9782844980809, OCLC 469481008)
- Jean-François Cerquand, Légendes et récits populaires du Pays Basque : Recueillis dans les provinces de Soule et de Basse-Navarre, Bordeaux, Aubéron, (1re éd. 1876), 338 p. [détail de l’édition] (ISBN 2844980937 et 9782844980939, OCLC 68706678, lire en ligne)