Maxime de Tyr
Naissance | |
---|---|
Époque | |
Activités | |
Période d'activité |
IIe siècle |
Mouvement |
---|
Maxime de Tyr (en latin Cassius Maximus Tyrius, en grec ancien Mάξιμος Τύριος / Máximos Túrios) est un philosophe et rhéteur grec du IIe siècle, contemporain des derniers empereurs Antonins.
Biographie
[modifier | modifier le code]Maxime de Tyr est né à Tyr, en Phénicie, vers 125. Il mena d'abord une existence d'orateur itinérant. À Athènes, il rencontra sans doute Arrien, peut-être en 147 ou 148. Il vint à Rome sous le règne de Commode (180-192). Il est mort vers 185.
Philosophie
[modifier | modifier le code]« Adversaire des épicuriens contemporains, il répand des thèses platoniciennes et prépare le néoplatonisme » (J.-P. Dumont). On l'a présenté comme un philosophe platonicien, plus exactement médio-platonicien, mais on ne saurait ainsi réduire sa pensée. « Il croyait à un dieu suprême et invisible, à la divinité de l'âme et aux démons, instruments de la Providence » (Grand Larousse du XIXe s.).
Œuvres
[modifier | modifier le code]Maxime de Tyr est l'auteur de 41 dissertations qui portent sur des sujets variés. Il écrit en grec, dans l'attique le plus classique.
- La volupté est un bien ; mais elle n'est pas un bien solide.
- Si la volupté est un bien, elle n'est pas un bien solide.
- La volupté est un bien, mais elle n'est pas un bien solide.
- Quelle est la fin de la philosophie ?
- Il est un art de mettre à profit tous les accidents de la vie.
- Quelle est la source des sentiments philanthropique ?
- La philosophie s'approprie à toutes les situations de la vie.
- S'il faut représenter les Dieux sous des emblèmes sensibles.
- Si Socrate fit bien de ne rien dire pour sa défense.
- Quels sont ceux qui ont eu les idées les plus saines touchant les dieux, des poètes ou des philosophes.
- S'il faut adresser des prières aux dieux.
- Qu'est ce que la Science ?
- Quelles sont les plus fâcheuses maladies, celles du corps, ou celles de l'âme ?
- Qu'est-ce que l'Esprit familier de Socrate ?
- Qu'est-ce que l'Esprit familier de Socrate ?
- Si nos connaissances sont des réminiscences ?
- Qu'est-ce que DIEU, selon Platon ?
- Faut-il rendre l'Injustice pour l'Injustice ?
- En admettant la divination, la prudence humaine est-elle, de son cité, capable de quelque chose ?
- L'ami, à quoi le distingue-t-on du flatteur
- La vie active l’emporte sur la vie contemplative
- La vie contemplative l'emporte sur la vie active
- Platon a-t-il eu raison de ne point admettre Homère dans sa République ?
- Qu'est-ce que l'amour de Socrate ?
- Qu'est-ce que l'amour de Socrate ?
- Qu'est-ce que l'amour de Socrate ?
- Qu'est-ce que l'amour de Socrate ?
- De tous les fruits que recueille l’âme des études libérales, ceux qu'elle retire de la philosophie sont les meilleurs
- Quels sont, des Militaires ou des Cultivateurs, les citoyens les plus utiles à la République? Les militaires.
- Les Agriculteurs sont plus utiles à la République que les Militaires.
- Les meilleures occupations libérales sont celles dont les principes concordent avec les principes des bonnes mœurs
- Homère admet-il un système de principes fixes et déterminés ?
- Si la vertu est un art ?
- Sur le moyen d'être exempt de toute douleur.
- Quelle est la fin de la philosophie ?
- Si la vie cynique mérite d'être préférée.
- Si les Arts libéraux contribuent à rendre l’homme vertueux.
- Si la vertu vient des Dieux.
- Un Bien n'est pas plus grand qu'un autre Bien
- Il est des Biens plus grands que d'autres Biens.
- Dieu étant l'auteur des biens, d'où viennent les maux ?
Annexe
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Éditions
[modifier | modifier le code]- Sermones e graeca in latinam linguam versi, Cosmo Paccio Archiepiscopopo Florentino interprete, ex castigatione G. Alberti Picti, Parisiis, 1554.
- Traitez qui sont quarante et un discours profondément doctes et grandement éloquens: De nouveau mis en François (par N. Guillebert). Première édition, Rouen, Osmont, 1617.
- Dissertations de Maxime de Tyr, philosophe platonicien, traduites sur le texte grec, avec des notes critiques, historiques et philosophiques par J.J. Combes-Dounous, À Paris : chez Bossange, Masson et Besson, 1802 (an XI).
- Hobein H., Maximi Tyrii Philosophumena, Teubner, Leipzig, 1910.
- Trapp M. B., Maximus Tyrius. Dissertationes, Teubner, Leipzig, 1994 (ISBN 978-3815415351)
- Koniaris G. L., Maximus Tyrius. Philosophumena, Walter de Gruyter, Berlin-New York, 1995 (ISBN 978-3110128338)
- Maximus of Tyre. The philosophical orations, translated, with an introduction and notes, by M. B. Trapp, Oxford University Press, 1997 (ISBN 978-0198149897)
- Maxime de Tyr. Choix de conférences., texte établi par M. Trapp, introduit, traduit du grec et annoté par Brigitte Pérez-Jean et Frédéric Fauquier, Paris, Les Belles Lettres, 2014 (ISBN 978-2-251-33974-0)
Études
[modifier | modifier le code]- (de) K. Meiser, Studien zu Maximos Tyrios, Munich, 1909.
- G. Soury, Aperçus de philosophie religieuse chez Maxime de Tyr, Thèse, Paris, 1942.
- F. Fauquier / B. Pérez-Jean (sous la dir.), Maxime de Tyr, entre rhétorique et philosophie au IIe siècle de notre ère, Montpellier, Presses Universitaires de la Méditerranée, 2016 (ISBN 978-2-36781-214-4)
- P. Daouti, Homère et Platon chez Maxime de Tyr, Thèse, Université Paul Valéry – Montpellier III et Université Capodistria d' Athènes, Montpellier, 2015, http://www.biu-montpellier.fr/florabium/jsp/nnt.jsp?nnt=2015MON30042.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :