Mesbrecourt-Richecourt
Mesbrecourt-Richecourt | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de la Serre | ||||
Maire Mandat |
Valérie Serin 2020-2026 |
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Code postal | 02270 | ||||
Code commune | 02480 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mesbrecourtois(es) | ||||
Population municipale |
318 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 42′ 10″ nord, 3° 32′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 113 m |
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Superficie | 8,98 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Laon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Marle | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Mesbrecourt-Richecourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Village situé dans le nord de l'Aisne. La Serre passe en limite du territoire communal, au sud. Ses villages voisins sont Nouvion-et-Catillon, La Ferté-Chevresis, Montigny-sur-Crécy, Assis-sur-Serre et Remies.
Richecourt est situé sur le ruisseau Le Peron (Serre) .
La Ferté-Chevresis | ||||
Nouvion-et-Catillon | N | Montigny-sur-Crécy | ||
O Mesbrecourt-et-Richecourt E | ||||
S | ||||
Remies | Assis-sur-Serre |
-
Entrée de Mesbrecourt-Richecourt.
-
Chemin de fer désaffecté.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Serre, le Peron, le cours d'eau 02 de la commune de la Ferté-Chevresis[1] et le Grand Fossé[2],[3],[Carte 1].
La Serre, d'une longueur de 96 km, prend sa source dans la commune de La Férée, à 265 m d'altitude, et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Danizy, à 52 m d'altitude, après avoir traversé 39 communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques du la Serre sont données par la station hydrologique située sur la commune de Nouvion-et-Catillon. Le débit moyen mensuel est de 13,2 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 88,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 96,4 m3/s, atteint le même jour[5].
Le Péron, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Monceau-le-Neuf-et-Faucouzy et se jette dans la Serre en limite de Nouvion-et-Catillon et de Mesbrecourt-Richecourt, après avoir traversé cinq communes[6].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de la commune de Mesbrecourt-Richecourt (2,3 ha)[Carte 1],[7].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 717 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aulnois-sous-Laon à 11 km à vol d'oiseau[10], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 685,6 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mesbrecourt-Richecourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,7 %), forêts (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (4,1 %)[18].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Mesbrecourt Le nom du village apparaît pour la première fois en l'an 1274, sous l' appellation de Maibecourt dans une charte de l'abbaye Saint-Vincent de Laon, ensuite Maimbrecourt, Mebecourt, Mesbecourt, Meblecourt, Paroisse Saint-Benoite de Mesbrecourt, Mebrecourt, et enfin l'orthographe actuelle Mesbrecourt sur la carte de Cassini vers 1750[19].
Richecourt Le nom du hameau apparaît pour la première fois en l'an 1167, sous l' appellation latine de Villa que dicitur Rogiscurtis, Regiscurtis en 1197 dans une charte de l' abbaye Saint-Nicolas des Prés de Ribemont, ensuite Communitas de Rigescourt, Rigecourt, Regicourt, Rigicourt, et enfin l'orthographe actuelle Richecourt sur la carte de Cassini vers 1750[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Mesbrecourt était une paroisse située sur la rive droite de la Serre.
Un moulin à eau est symbolisé par une roue dentée sur la rivière.
Un château est également représenté.
Richecourt est également une paroisse avec un château. Un moulin dont les vestiges sont encore présents de nos jours est représenté sur le ruisseau le Peron (Serre).
Ce hameau était un ancien domaine des Chevaliers de Malte de Laon.
La commune de Richecourt a été réunie à celle de Mesbrecourt par ordonnance royale du 18 août 1845[20].
1845 : Mesbrecourt absorbe Richecourt et prend le nom de Mesbrecourt-Richecourt.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Mesbrecourt-Richecourt est membre de la communauté de communes du Pays de la Serre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Crécy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[22].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Mesbrecourt-Richecourt
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2022, la commune comptait 318 habitants[Note 4], en évolution de +4,26 % par rapport à 2016 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Mesbrecourt
[modifier | modifier le code]Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)
Richecourt
[modifier | modifier le code]Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Sainte-Benoîte de Mesbrecourt-Richecourt.
- Monument aux morts.
- Stèle, commémorant André-Étienne vicomte de Madrid, décédé à Mesbrecourt le .
- Calvaire.
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Église Sainte-Benoîte.
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Monument aux morts.
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Stèle vicomte de Madrid.
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Calvaire.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 876 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1949 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Mesbrecourt-Richecourt » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le cours d'eau 02 de la commune de la Ferté-Chevresis »
- Sandre, « le Grand Fossé »
- « Fiche communale de Mesbrecourt-Richecourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « la Serre »
- « Station hydrométrique « La Serre à Pont-à-Bucy» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- Sandre, « le Péron »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mesbrecourt-Richecourt et Aulnois-sous-Laon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aulnois-sous-Laon » (commune d'Aulnois-sous-Laon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aulnois-sous-Laon » (commune d'Aulnois-sous-Laon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Laon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, (lire en ligne), p.172.
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, (lire en ligne), p.232.
- « communauté de communes du Pays de la Serre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- « Valérie Serin réélue maire », La Thiérache, no 2575, , p. 17 (ISSN 0183-8415)
- « Municipales. Valérie Serin réélue au poste de maire à Mesbrecourt-Richecourt », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mesbrecourt », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Richecourt », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).