Mircea Cantor
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Prix fondation d'entreprise Ricard (en) () Prix Marcel-Duchamp () |
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Mircea Cantor, né en 1977 à Oradea en Roumanie, est un artiste qui, à travers ses œuvres, se livre à une subtile critique de la société contemporaine.
Il vit et travaille entre Paris et Cluj.
Parcours artistique
[modifier | modifier le code]Mircea Cantor a étudié à l'université d'art et d'esthétique de Cluj-Napoca et à l'École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole.
Ses travaux témoignent d'une réflexion critique sur les aspects positifs et négatifs de la globalisation. Dans le sillage de Marcel Duchamp, Cantor recourt aux objets ready-made ou encore à l'iconographie afin d'exposer l'ambiguïté de la vie quotidienne au postmodernisme, c'est-à-dire à une époque où l'on assiste au processus de métissage culturel dû à l'effondrement des différentes frontières (géographiques, symboliques, culturelles)[1]. Les supports d'expression de Cantor sont très divers : vidéo, animation, sculpture, dessin, peinture et installations[2].
Ses travaux figurent dans les collections de plusieurs grands musées tels le Museum of Modern Art à New York[3], le Walker Art Center à Minneapolis[4],[5], le Philadelphia Museum of Art à Philadelphie.
Cantor est représenté à Paris par Yvon Lambert[6], à Tel Aviv par Dvir Gallery[7] et à Rome par Magazzino[8].
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]- 2004 : lauréat du prix de la Fondation d'entreprise Pernod Ricard[9]
- 2011 : lauréat du prix Marcel-Duchamp[10]
Expositions (sélection)
[modifier | modifier le code]Expositions personnelles
[modifier | modifier le code]- 2019 :
- « Înainte », Nantes, Musée d'Arts, mars-septembre[11],[12]
- Aquila non capit muscas, œuvre vidéo, Salses-le-Château, Forteresse de Salses, juin-août[13]
- 2018 : « Vânătorul de imagini, chasseur d'images », Paris, musée de la Chasse et de la Nature[14],[15],[16]
- 2016 :
- « Solo show », Senlis, Fondation d'entreprise Francès, mars-juin[17],[18]
- « Mircea Cantor. La partie invisible de l'infini », Paris, Musée national d'art moderne, Atelier Brancusi, septembre 2016- mars 2017[19]
- 2013 : « Quod Erat Demonstrandum (Q.E.D.) », Bucarest, Musée national d'art contemporain de Roumanie, dans une aile du palais du Parlement[20],[21]
- 2012 : « Mircea Cantor Prix Marcel Duchamp 2011 », Centre Pompidou, Paris, France, octobre 2012-janvier 2013[22]
- 2011 : « More cheeks, than slaps », Ivry-sur-Seine, Le Crédac, septembre-décembre[23]
- 2010 :
- « Heilige blumen », Nuremberg, Kunsthalle, décembre
- « Klug wie die Schlangen und einfältig wie die Tauben », Mönchengladbach, Museum Abteiberg, juillet
- 2009 :
- 2008 : « Seven Future Gifts, Budapest, Műcsarnok, septembre
- 2007 : « Ciel variable », Reims, Frac Champagne-Ardenne[27],[28]
- 2006 :
- « The Title Is the Last Thing », Philadelphie, Philadelphia Museum of Art, novembre 2006 - février 2007[1]
- « Born to be Burnt », Bergame, Gamec (Galleria d’Arte Moderna e Contemporanea di Bergamo)
- 2005 :
- « Departure », New York, Yvon Lambert Gallery
- Dvir Gallery, Tel Aviv.
Expositions de groupe
[modifier | modifier le code]- 2011 :
- « I decided not to save the world », Londres, Tate Modern[29],[30]
- « Our magic Hour - Yokohama Trienale », Yokohama
- « L’Étoffe du Temps », Bordeaux, Institut culturel Bernard Magrez
- 2010 :
- « les Promesses du passé », Paris, Centre Pompidou
- « Art for the World at World Expo Shanghai », Shanghai
- 2009 :
- « Barock. Arte, Scienza, Fede e Tecnologia nell’Età Contemporanea », Naples, MADRE[31]
- « The World is yours », Humlebæk, Musée d'Art moderne Louisiana
- « Universal code », Toronto, The Power Plant
- « La Force de l'art 02 », Paris, Grand Palais
- 2008 : 28e Biennale de São Paulo, Brésil
- 2007 :
- « Brave New Worlds », Minneapolis, Walker Art Center
- « Airs de Paris », Paris, Centre Pompidou, Paris
- « Power Play », Artpace, San Antonio, États-Unis
- 2006 :
- 2005 : « Irreducible, Contemporary Short Form Video, 1995–2005 », CCA Wattis, San Francisco
- 2004 : « Quick-sand », Amsterdam, De Appel
- 2003 : 50e Biennale de Venise, section clandestine.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mircea Cantor » (voir la liste des auteurs).
- (en) T. J. Demos et Carlos Basualdo, Mircea Cantor : the title is the last thing (catalogue d'exposition)), Philadelphie, Museum of Art, .
- Philippe Piguet, « Mircea Cantor, quelque chose de Fluxus », Le Journal des arts, (lire en ligne).
- (en) « Mircea Cantor Romanian, born 1977 », sur Museum of Modern Art.
- (en) « Mircea Cantor », sur Walker Art Center.
- (en) Doryun Chong, « Recent Acquisitions: Mircea Cantor’s Deeparture and Cao Fei’s COSPlayers », sur Walker Art Center, .
- « Mircea Cantor », sur Galerie Yvon Lambert..
- (en) « Mircea Cantor », sur dvirgallery.com.
- (en) « Mircea Cantor », sur magazzino.gallery/en/.
- « Mircea Cantor. Artiste », sur fondation-pernod-ricard.com.
- Valérie Duponchelle, « Mircea Cantor, Prix Marcel Duchamp 2011 », Le Figaro, (lire en ligne).
- Anne-Cécile Sanchez, « Mircea Cantor rentre au bercail », Le Journal des arts, (lire en ligne).
- (fr + en) Katell Jaffrès (dir.), Mircea Cantor : Înainte (catalogue d'exposition), Gand, Snoeck, , 110 p. (ISBN 978-94-6161-539-8).
- « Mircea Cantor, "Aquila non capite muscas" à voir à Salses-le-Château », L'Indépendant, (lire en ligne).
- Chloé Subra, « Mircea Cantor, dompteur d’ours à Paris », Connaissance des arts, (lire en ligne).
- Clémentine Mercier, « Mircea Cantor à l’affût du folklore », Libération, (lire en ligne).
- (fr + ro) Claude d'Anthenaise (dir.), Mircea Cantor (catalogue d'exposition), Paris, Fondation François Sommer, , 2 vol. (71, 67 p.) (ISBN 978-2-9549065-7-7).
- Christine Coste, « Mircea Cantor - Portrait », Le Journal des arts, (lire en ligne).
- « “Solo show”. Mircea cantor », sur fondationfrances.com.
- (fr + en + ro) Doïna Lemny et Jean-Michel Bouhours, Mircea Cantor. La partie invisible de l'infini (catalogue d'exposition), Lyon, Fage éditions, 159 p. (ISBN 978-2-84975-438-2).
- « Mircea Cantor a investi le palais pharaonique de l’ex-dictateur roumain », Libération, (lire en ligne).
- « Roumanie : l'artiste Mircea Cantor s'invite dans l'ancien palais de Ceausescu », sur France Info, .
- (fr + en) Jean-Pierre Bordaz et François Quintin, Mircea Cantor : prix Marcel Duchamp 2011 (catalogue d'exposition, Paris), Paris, Centre Pompidou, , 87 p. (ISBN 978-2-84426-589-0).
- Jean-Max Colard, « Mircea Cantor: « Je ne veux pas sauver le monde » », Les Inrockuptibles, (lire en ligne).
- (en) « Mircea Cantor – 'Which light kills you’ », sur thecommonguild.org.uk.
- (de) Hans-Joachim Müller, « Kunst im Glück », Die Zeit, (lire en ligne).
- (de + en) Mirjam Varadinis (dir.) et Susanne Titz (dir.), Mircea Cantor (catalogue d'exposition (Zurich, Kunsthaus Zürich, 2009)), Heidelberg, Kehrer, , 224 p. (ISBN 978-3-86828-107-1).
- Sean James Rose, « Mircea Cantor, poète politique », Libération, (lire en ligne).
- (fr + en) François Quintin, Mihnea Mircan et Reims, Mircea Cantor (catalogue d'exposition), Collège-FRAC Champagne-Ardenne ; Paris ; New York : Y. Lambert, , 211 p. (ISBN 978-2-907331-22-7).
- (en) Ben Luke, « I decided not to save the world, Tate Modern - review », The Standard, (lire en ligne)
- (en) « Project space: I decided not to save the world », sur Tate Modern.
- (it) « Barock », sur madrenapoli.it.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Harry Bellet, « L'artiste Mircea Cantor en quatre dates », Le Monde, (lire en ligne ).
- Timothée Chaillou, « Entretien - Mircea Cantor », sur slash-paris.com, .
- Philippe-Alain Michaud, Mircea Cantor, Paris, Éditions Dilecta, , 255 p. (ISBN 978-2-37372-056-3).
- Elisabeth Vedrenne, « Mircea Cantor et le parler universel », Connaissance des arts, (lire en ligne).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Site officiel de l'artiste », sur mirceacantor.ro.