Mistral (torpilleur)
Mistral | |
Le Mistral, sous pavillon de la Royal Navy. | |
Type | Torpilleur |
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Classe | Bourrasque |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale Royal Navy Forces navales françaises libres |
Chantier naval | Forges et chantiers de la Méditerranée, Graville |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Démoli en 1953 |
Équipage | |
Équipage | 7 officiers, 131 hommes d'équipage |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 105.6 m |
Maître-bau | 9.72 m |
Tirant d'eau | 3.59 m |
Déplacement | 1577 t |
Propulsion | Turbines Rateau, 3 chaudières Guyot Du Temple, 2 hélices |
Puissance | 31 000 ch |
Vitesse | 33 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 pièces simples de 130 mm 2 pièces simples AA de 37 mm 2 tourelles triples de tubes lance-torpilles de 550 mm |
Rayon d'action | 3 000 milles marins à 15 nœuds |
Carrière | |
Pavillon | France |
Port d'attache | Brest |
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Le Mistral est un torpilleur de la classe Bourrasque de la Marine nationale française.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le 2 juillet 1930, le Mistral s'échoue sur le banc des Sardinaux, près de Sainte-Maxime. Son déséchouage sera difficile[1].
Lorsque la France signe l'armistice avec l'Allemagne le 22 , le Mistral, basé à Brest. Il est commandé par le capitaine de corvette Guillaume Christophe Marie de Toulouse-Lautrec-Montfa. Après avoir participé à l'évacuation de Dunkerque, le bâtiment se réfugie dans la base HMNB Devonport. Le , les Britanniques exécutent l'opération Catapult, ils saisissent les navires de guerre français dans les ports français et britanniques pour les empêcher de tomber entre les mains des Allemands ou des Français du régime de Vichy. Le commandant veut saborder son bâtiment mais en est empêché par les Britanniques[2]. Les Britanniques saisissent le Mistral et l'incorporent dans la Royal Navy, il a alors pour nom HMS Mistral. Il reçoit de l'artillerie britannique[1]. Il entre en collision avec le navire-citerne Black Ranger ; le Mistral subit des dommages mineurs tandis que le Black Ranger passe une courte période en réparation dans un chantier de la Clyde[3]. Finalement les Britanniques le restituent aux Forces françaises combattantes à Hartlepool[1].
Lors du débarquement de Normandie, le Mistral est gravement avarié par des tirs d'artillerie allemande dans la Manche au large de Quinéville, le . Il est déclaré comme perdu[4].
Il est ramené à Cherbourg le par un équipage anglais, condamné le , rayé le et mis en vente le . Il est remorqué le à Brest pour démolition[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « RFA Black Ranger (A163) » (voir la liste des auteurs).
- « Mistral », sur dkepaves.free.fr (consulté le )
- Maurice Pasquelot, Les dossiers secrets de la marine : Londres-Vichy 1940-1944, Paris, Nouvelles éditions latines, , 298 p. (ISBN 2-7233-0022-6, lire en ligne), p. 50-51
- (en) « RFA Black Ranger », sur Historical RFA (consulté le )
- (de) Jürgen Rohwer, Gerhard Hümmelchen, « Seekrieg 1944, Juni », sur Württembergische Landesbibliothek Stuttgart (consulté le )
- Torpilleur de la Marine française
- Bateau de la Marine française de la Seconde Guerre mondiale
- Destroyer de la Royal Navy de la Seconde Guerre mondiale
- Torpilleur des Forces navales françaises libres
- Bateau de guerre engagé dans la bataille de Normandie
- Bateau lancé en 1925
- Navire construit au Havre
- Navire démoli en 1953