Morgan City (Louisiane)
Morgan City | ||||
Administration | ||||
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Pays | États-Unis | |||
État | Louisiane | |||
Comté | Sainte-Marie | |||
Maire | Tim Matte | |||
Démographie | ||||
Population | 12 404 hab. (2010) | |||
Densité | 800 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 29° 42′ 29″ nord, 91° 11′ 49″ ouest | |||
Altitude | 2,1 m |
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Superficie | 1 550 ha = 15,5 km2 | |||
· dont terre | 15 km2 (96,77 %) | |||
· dont eau | 0,5 km2 (3,23 %) | |||
Fuseau horaire | CST (UTC-6) | |||
Divers | ||||
Devise | Right in the Middle of Everything | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Géolocalisation sur la carte : Louisiane
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Liens | ||||
Site web | http://www.cityofmc.com | |||
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Morgan City est une ville de l'État américain de la Louisiane, située sur les paroisses de Saint-Martin et de Sainte-Marie. Elle compte 12 404 habitants selon le recensement de 2010.
Histoire
[modifier | modifier le code]Morgan City est sise en bordure de l'Atchafalaya. Elle est initialement appelée Tiger Island par les arpenteurs recrutés par le secrétaire à la Guerre des États-Unis John C. Calhoun en raison d'un type particulier de chat sauvage aperçu dans la région. La ville a par la suite reçu le nom de Brashear City, en hommage à Walter Brashear, un éminent médecin du Kentucky qui a acheté de grandes étendues de terres et acquis de nombreux moulins à presser la canne à sucre. En 1860, Brashear City obtient le statut de ville. En 1876, Brashear City devient Morgan City, en hommage à Charles Morgan, un magnat du rail et des bateaux à vapeur qui a financé le premier dragage du canal Atchafalaya Bay (Atchafalaya Bay Ship Channel) pour permettre l'accueil de navires océaniques.
Culture
[modifier | modifier le code]Morgan City apparaît dans les romans que James Lee Burke consacre à la Louisiane, notamment Dixie City:
« « Au lointain, brillant de tous ses feux comme une flamme chimique dans le brouillard, s'étalait Morgan City, ses rues des quartiers de débine semées de palmiers, ses bars aux sols en sciure, ses hôtels de passe et ses manœuvres des pétroles et racoleuses, fêtards, joueurs de bourrée, nuitards. » »
— James Lee Burke, Dixie City[1]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- James Lee Burke, Dixie City, éditions Payot et Rivages, collection Rivages noir, 2000 (1994), page 327.