Mostellaria
Mostellaria, ou le Revenant est une comédie écrite par Plaute. Le thème de cette comédie a été repris notamment par Regnard en 1700, dans sa pièce, Le Retour imprévu[1].
Résumé
[modifier | modifier le code]Le premier acte présente les débauches auxquelles se livre Philolachès, profitant de l'absence de son père[1].
Au second acte, c'est Tranion, le serviteur de Philolachès, qui annonce le « retour imprévu » sujet de la pièce de Régnard, c'est-à-dire le retour de Theuropidès (aussi appelé Theopropidès), le père du jeune débauché ; cette annonce plonge celui-ci dans un profond embarras, alors qu'il est entouré de convives dont certains, tels Callidamatès, sont sous l'emprise de l'ivresse[1]. Mais Tranion compte sauver la situation en abordant seul Theuropidès, pendant que Philolachès et ses convives se renferment dans la maison[2].
Tranion s'efforce ensuite d'éloigner Theuropidès en prétendant que la maison est hantée. Mais la mise en œuvre de ses fourberies se heurte à l'arrivée inopportune d'un usurier qui réclame son argent, obligeant alors Tranion à avouer au vieillard que Philolachès a emprunté quarante mines (une somme considérable). Il parvient cependant à amadouer Theuropidès en prétendant que cet emprunt était fort légitime, ayant pour but l'achat d'une maison. Le vieillard, rassuré, approuve alors cette action et promet à l'usurier de le rembourser[2].
C'est au quatrième acte que toutes ces fourberies de Tranion commencent à se découvrir[2].
Au cinquième acte, le père de Philolachès est furieux, et insiste pour punir Tranion. C'est Callidamatès qui, malgré son ivresse, entreprend - et réussit - à apaiser Theuropidès, à réconcilier le père et le fils, et à obtenir le pardon de Tranion[3]. C'est sur cet heureux et improbable dénouement que se conclut la pièce.
Références
[modifier | modifier le code]- Œuvres complètes de Regnard, Volume 1, Adolphe Delahays, 1854, p. 590
- Œuvres complètes de Regnard, Volume 1, Adolphe Delahays, 1854, p. 591
- Œuvres complètes de Regnard, Volume 1, Adolphe Delahays, 1854, p. 592
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Titus Maccius Plautus, Traduction de la Comédie de Plaute intitulée Mostellaria, Jacob, 1803