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Nigel Richards

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Nigel Richards
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Activité

Nigel Richards, né en [1], est un joueur néo-zélandais de Scrabble, résidant en Malaisie. Doté d'une mémoire et d'une capacité d'analyse phénoménales, il est considéré comme le meilleur joueur mondial de Scrabble actuel.

Parcours en championnats

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Il est quadruple champion du monde de Scrabble anglophone après sa victoire en 2018. Il avait également remporté le titre en 2007 (devant le Malaisien Ganesh Asirvatham et le nigerian Wellington Jighere) en 2011 (contre l'Australien Andrew Fisher) et en 2013 contre le Thaïlandais Komol Panyasophonlertet, tout en ayant été finaliste en 2009 (contre le Thaïlandais Pakorn Nemitrmansuk),

Il a remporté cinq fois le National Scrabble Championship des États-Unis en 2008 et de 2010 à 2013. Nigel Richards est le seul joueur à avoir été champion du monde et des États-Unis la même année, la difficulté étant que ces deux championnats se jouent avec des dictionnaires de référence différents.

Richards est aussi le joueur le plus titré de l'histoire de la King's Cup (Thaïlande), le plus grand tournoi de Scrabble anglophone au monde en termes de participation et de dotation. Il a gagné onze des vingt éditions qui ont eu lieu depuis 1989, dont sept des dix dernières.

En 2015, après seulement deux mois d'apprentissage du vocabulaire français sans savoir pour autant parler la langue, il remporte le Championnat du monde de Scrabble classique à Louvain-la-Neuve par deux victoires à une face au Gabonais Schélick Ilagou Rekawe et termine deuxième en duplicate derrière le Suisse David Bovet[2],[3],[4],[5].

En 2017, à Martigny, il remporte les trois titres de Champion du monde en duplicate au top, c'est-à-dire en ne manquant aucun coup en 17 parties, ce qui constitue un record absolu : duplicate en Élite (au top) devant le Français Thierry Chincholle, en Blitz devant le Français Jean-François Lachaud et en Paires, associé au Français Hervé Bohbot.

En 2018, à Mont-Tremblant, il réalise un quadruplé inédit, remportant à nouveau les trois épreuves de duplicate au top, ainsi que le classique contre l'Ivoirien Gueu Mathieu Zingbé.

Toujours en 2018, à Torquay, il remporte son quatrième titre anglophone, devenant pour la première fois champion du monde en titre dans les deux langues.

Comparaison d’habiletés en fin de partie

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En fin de partie de Scrabble classique, comme aux échecs, il n'y a plus de hasard et l'on peut connaitre le meilleur coup à jouer de façon certaine. Nigel Richards en fin de partie se démarque des autres joueurs par la qualité de son jeu. Selon une étude[6], il joue ses fins de partie de façon optimale 99% du temps. Il ne joue pas le meilleur coup qu'une seule fois tous les 123 coups, comparativement à ses adversaires ayant été dans le top 10 des meilleurs au monde qui eux ratent le meilleur coup 1 fois sur 2. Quackle, un logiciel de Scrabble très populaire et très fort, lui se trompe 1 fois tous les 25 coups[7].

En français

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Épreuve 2015 2016 2017 2018 2019
Scrabble classique
Championnat du monde Champion[9] 4e 7e Champion 5e
Scrabble duplicate
Ch. du monde élite 2e (-8) 3e (-54) Champion (top)
Ch. du monde de blitz 47e (-295) 27e (-213) Champion (top)
Ch. du monde par paires non inscrit Champion (top)
(avec Hervé Bohbot )
Champion (-1)
(avec Hervé Bohbot )

Notes et références

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  1. Guillaume Gendron, « Nigel Richards, déchiffrer des lettres » sur Libération, 27 juillet 2015.
  2. « Nigel Richards, le champion du monde francophone de Scrabble qui ne savait pas parler français », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Le champion du monde de scrabble francophone ne parle pas le français.
  4. (en) The French scrabble world Champion winner doesn't speak French.
  5. Un néo-zélandais devient champion du monde de scrabble francophone.
  6. Comparaison d’habiletés de Nigel Richards de 398 parties qu'il a jouées en anglais depuis 2006.
  7. « Quackle - kwak! », sur mit.edu (consulté le ).
  8. Il y a eu deux éditions de l'International de Thaïlande en 2000.
  9. Qualifié après sa victoire à l'Open classique.

Liens externes

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