Obusier de 520 mm modèle 1916
Obusier de 520 mm modèle 1916 | |
Caractéristiques de service | |
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Type | Artillerie ferroviaire |
Service | 1918-1942 |
Utilisateurs | France Reich allemand |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Production | |
Concepteur | Schneider et Cie |
Année de conception | 1916-1917 |
Constructeur | Schneider et Cie |
Production | 1917-1918 |
Exemplaires produits | 2 |
Caractéristiques générales | |
Poids du canon seul | 44 t |
Poids du canon et de l'affût | 263 t |
Longueur du canon seul | 11,9 m |
Longueur en calibre | 15 |
Longueur du canon et de l'affût | 30,38 m |
Support | 8 boggies de 2 essieux |
Calibre | 520 mm |
Cadence de tir | 6 min/coup |
Vitesse initiale | 450 à 500 m/s |
Portée maximale | 17 km |
Munitions | 1 370 et 1 654 kg |
Alimentation | Filetage interrompu |
Hausse | 20 à 60° |
Azimut | aucun |
Syst. d'absorption du recul | Hydropneumatique |
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L'obusier de 520 mm modèle 1916 est une pièce d'artillerie ferroviaire française construite à deux exemplaires durant la Première Guerre mondiale.
Description
[modifier | modifier le code]Ces deux obusiers furent commandés le à Schneider et Cie pour concurrencer les 420 mm allemands[1], mais le développement fut plus long que prévu et le premier obusier ne fut livré qu’en novembre 1917 et le second en février 1918. Pour gérer l'énorme force de recul générés lors du tir, une combination d'affût et de nacelle à glissement fut inventée. Plusieurs poutres transversales étaient montées sous le chariot et fixés aux rails pour augmenter la friction, ce qui permit de limiter le recul total du chariot à 1 m. Le chariot devait ensuite être remis en position de tir à la manivelle ou avec des moteurs électriques. Le canon devait être chargé à l'horizontale, le artilleurs devaient donc viser de nouveau après chaque tir. Un système de chariot suspendu monté derrière le canon transportait les obus a la culasse depuis le wagon à munitions. Les obus explosifs et perforants pesaient 1 370 et 1 654 kg. La hausse du canon et le transport des munitions était fait électriquement grâce à un wagon-générateur de 103 kW[2] situé environs 10 m derrière.
Historique de combat
[modifier | modifier le code]Le premier obusier de 520 mm fut présenté à la presse alliée à des fins de propagande[3]. Puis il fut détruit le lors de l'explosion prématurée d'un obus dans le canon durant des tests de tir à Saint-Pierre-Quiberon projetant des débris jusqu'à 2 km de la zone de tir mais ne causant aucune victime[1]. Le deuxième fut livré en 1918 mais n'avait pas terminé ses tests de tirs lors de l'armistice.
Il fut ensuite stocké avec deux générateurs, un tube de rechange et plusieurs centaines d'obus[3]. Ne faisant pas partie des plans de mobilisation préventive il ne fut donc remis en service qu'après le début de la Seconde Guerre mondiale mais il eut à peine le temps d'être remis en état et ne fut pas affecté avant la capitulation. Il fut capturé par les Allemands dans les ateliers Schneider avant d'avoir eu l'occasion de tirer un seul obus.
Les Allemands le mirent en service sous le nom de 52 cm Haubitze (E) 871(f) et fut assigné à la 686e batterie ferroviaire. Sa première et seule utilisation au combat fut lors du siège de Léningrad à partir du . Il fut également détruit par la détonation prématurée d'un obus dans le canon le [4]. Il fut ensuite abandonnée sur place par les Allemands et capturé par les Soviétiques à la suite de la levée du siège[1].
Galerie
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Obusier de 520 modèle 1916 » (voir la liste des auteurs).
- « Obusier de 520mm Modèle 1916 Schneider (ALVF) », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
- Yuferev Sergey, « Les plus gros canons de l'histoire. Obusier de chemin de fer de 520 mm Obusier de 520 modèle 1916 », sur fr.topwar.ru, (consulté le )
- « L'OBUSIER DE 520 », (consulté le )
- (en) Steven J. Zaloga (ill. Peter Dennis), RAILWAY GUNS OF WORLD WAR II, Osprey Publishing, , 49 p. (ISBN 978-1-4728-1068-7, lire en ligne), p. 7-12