Odette Collet
Odette Collet (née le [1] à Marseille) est une réalisatrice française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née à Marseille et passionnée de théâtre, elle monte à Paris en 1948[2]. Elle joue au théâtre des Champs-Élysées et au théâtre de la Michodière avec François Périer[2].
Elle commence à travailler pour la Radiodiffusion-télévision française en 1956, où elle est d'abord en charge des émissions pour la jeunesse, puis en 1958 elle travaille avec Frédéric Rossif sur Nos Amies les bêtes[3].
« En 1965, elle prend du galon et devient réalisatrice. Aussi à l'aise sur les émissions en direct, comme Les Jeux de 20 heures, que sur les « dramatiques », c’est-à-dire les fictions[3]. »
En 1968, elle réalise avec Edmond Tyborowski un hommage à Tristan Bernard[4]. Elle adapte la même année la pièce Le roi se meurt d'Eugène Ionesco[5].
En 1973, elle adapte à la télévision un roman d'Octave Feuillet, Julia de Trécoeur[6].
Odette Collet est considérée comme « une pionnière du petit écran[2] », « la première femme réalisatrice de la télévision[1] », plus précisément comme « la première femme à avoir réalisé une fiction diffusée en prime time » avec Vent de massacre en 1966[3].
Pour l'anniversaire de ses cent ans, elle reçoit la médaille de la ville de Saint-Raphaël[1].
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1968 : Le roi se meurt (d'Eugène Ionesco), téléfilm
- 1969 : La Femme-femme, avec Rosy Varte, téléfilm
- 1973 : La Feuille de Bétel (du roman de Jeanne Cressanges), avec Paul Guers, feuilleton télévisé
- 1973 : Julia de Trécoeur, téléfilm d'après le roman d'Octave Feuillet
- 1973 : La Voix venue d'ailleurs, téléfilm
- 1973 : Le château aux portiques, avec Maria Meriko, téléfilm
- 1974 : Le Sicaire, avec Bernard Dimey
- 1978 : Cézanne ou l'art de mal vivre, reportage
Références
[modifier | modifier le code]- « Odette Collet reçoit la médaille de la Ville pour ses 100 ans », sur Saint-Raphaël, (consulté le ).
- Lionel Paoli, « A 96 ans, cette pionnière de la télévision dévoile ses souvenirs », sur Var-Matin, (consulté le ).
- pierre panchout, « Sur scène, ces seniors raphaëloises retrouvent une seconde jeunesse », sur Var-Matin, (consulté le ).
- Jacques Siclier, « Hommage : Tristan Bernard », sur Le Monde, (consulté le ).
- Raymond Laubreaux, Les Critiques de notre temps et Ionesco, Garnier, , p. 185.
- Maurice Clavel, « Télévision », Le Nouvel Observateur, , p. 52.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Marc Doniak, Les fictions françaises à la télévision: 1945-1990 : 5000 œuvres, Dixit, (ISBN 2906587885).
Lien externe
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