Ojete Calor
Pays d'origine | Madrid, Espagne |
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Genre musical | Musique électronique, synthpop, electroclash |
Années actives | Depuis 2005 |
Membres |
Carlos Areces Aníbal Gómez |
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Ojete Calor est un groupe d'electropop espagnol, originaire de Madrid. Composé de Carlos Areces et Aníbal Gómez, leurs chansons se caractérisent par une base de musique électronique, avec des paroles ironiques ou un humour absurde dans une structure pop simple[1]. Leur style musical a été inclus dans une résurgence du mouvement connu sous le nom de la movida qui a eu lieu dans la deuxième décennie du XXIe siècle, dont d'autres artistes tels que Chenta Tsai ou Las Bistecs font partie[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]La conception du groupe découle d'une idée que les deux membres, les acteurs et comédiens Carlos Areces et Aníbal Gómez, ont eue lors de conversations dans le bar madrilène Doña Pepita en 2005[3],[4]. Le premier album du groupe sort cependant que le , sous le titre Delayed et dans un style plus proche du rock.5 Leur premier succès, la chanson Cuidado con el cyborg (Corre, Sarah Connor), est un hommage au film Terminator 2 : Le Jugement dernier, et témoigne de certaines caractéristiques du duo, comme les références à la culture pop et l'utilisation ironique de l'humour[5].
En 2014 et après la sortie du single Viejoven, le groupe annonce son « retrait de la scène »[6]. Ce n'est qu'en 2017 que le duo annonce à nouveau un album, Pataky, sorti le . Le groupe y abandonne les traits du rock pour laisser place à un style plus proche de l'électro et de la synth pop, qu'il avait déjà exploré avec quelques singles comme 0'60 et Viejoven, et qu'il maintient depuis[7],[8].
Lors de la pandémie de Covid-19 de 2020, le groupe interprète une reprise de la chanson Agapimú d'Ana Belén, à laquelle l'artiste elle-même a participé[9],[10].
Style musical
[modifier | modifier le code]Le groupe utilise une base électronique simple, autour de laquelle il construit des paroles parodiques qui traitent souvent de questions sociales sous une esthétique camp[1],[11]. Leur genre a été identifié par des médias tels que El Mundo[11], Jenesaispop[12], Diario Sur et El Español comme de la « subnopopop », un terme inventé par le duo lui-même[1],[13]. Dans un article publié dans ce dernier média en 2019, il est indiqué que leur style est basé sur la musique de la movida madrileña, et que leurs paroles constituent souvent des « fléchettes ironiques » qui abordent des sujets tels que « l'extrême droite et le racisme[13]. » Dans un autre article de 2020, la chaîne SER souligne « l'humour absurde » de leurs paroles[14].
Dans une interview de 2013, le duo a déclaré que ses références étaient Curri Valenzuela, Motorhead, The Supremes, Kraftwerk et Camilo José Cela, entre autres.16
Discographie
[modifier | modifier le code]Albums studio
[modifier | modifier le code]Singles
[modifier | modifier le code]Titre | Année | Réf. |
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Chasca | 2013 | [15] |
Viejoven | 2014 | [16] |
Se tiene que ir ya | 2015 | |
Tonta gilipó | 2016 | [12] |
Qué bien tan mal | 2017 | [17] |
Mocatriz | 2019 | [18] |
Agapimú (feat. Ana Belén) | 2020 | |
Morreo | 2022 | |
Extremismo mal | 2022 | [19] |
Tournées
[modifier | modifier le code]- 2022 : Pena de bofetón que no te dieron a tiempo glóbal tour[20]
- 2023 : Mariquitas, gitanos, gangosos y suegras gira europea
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Cola Jet Set » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Historia elemental del Subnopop consulté le=2022-09-18 », sur Diario Sur, .
- (es) « ¿Nos encontramos ante una nueva Movida (nacida, además, en Barakaldo)? - fantasticmag », sur fantasticmag.es, (consulté le ).
- (es) « Ojete Calor se despide en Razzmatazz », sur Time Out Barcelona (consulté le ).
- (es) Rosana Lakunza, « Carlos Areces: "Mi personaje en 'El pueblo' es creativo, pero para hacer el mal" », sur Diario de Noticias de Navarra, (consulté le ).
- (es) « Ojete Calor llena la Sala Pelícano de A Coruña y hace vibrar al público a ritmo de 'subnopop' », sur El Español (Quincemil) (consulté le ).
- (es) « Ojete Calor se despiden de los escenarios con 'Viejoven' », sur jenesaispop.com, (consulté le ).
- (es) « Ojete calor, el divertimento iconoclasta de Aníbal Gómez y Carlos Areces », sur La Opinión de Málaga, (consulté le ).
- (es) « Ojete Calor / Pataky », sur Jenesaispop, (consulté le ).
- (es) « Ana Belén sorprende lanzando un nuevo ‘himno de confinamiento’ con Ojete Calor », sur La Vanguardia, (consulté le ).
- (es) Condé Nast, « La verdadera historia de 'Agapimú', la luminosa canción que Ana Belén ha recuperado cuando más la necesitábamos », sur Vanity Fair, (consulté le ).
- (es) « De Ojete Calor a Las Bistecs: subnopop, "punk tonto para gente inteligente" », sur El Mundo, (consulté le ).
- (es) « Estrenamos 'Tonta gilipó' de Ojete Calor », sur jenesaispop.com, (consulté le )
- (es) « Ojete Calor pone ritmo a la jornada de reflexión con su 'subnopop' », sur El Español, (consulté le ).
- Íñigo Renedo, Elisa Muñoz, Carlos G. Cano, « De Astrud a Ojete Calor: cuando el estribillo de la canción es un chiste », (consulté le ).
- (es) « Ojete Calor / Delayed! », sur jenesaispop.com, (consulté le ).
- (es) « ¿Tiene menos de 20 años pero podría pasar por un jubilado? Felicidades, es usted Viejoven », sur Strambotic, (consulté le ).
- (es) Redacción MZK, « Ojete Calor vuelven con "Qué bien tan mal" y cameo de Amaral en su videoclip », sur Muzikalia, (consulté le ).
- (es) « Ojete Calor reivindican a la “mujer frívola” en su nuevo single, 'Mocatriz' consulté le=2022-09-18 », sur jenesaispop.com, .
- (es) « Ojete Calor suelta la bomba con 'Extremismo mal', una canción contra los equidistantes y 'bienquedas': "Ni nazis ni judíos y ya está" », sur 20minutos.es - Últimas Noticias, (consulté le ).
- (es) « Ojete Calor llega a la plaza de toros de València con su gira 'Pena de bofetón que no te dieron a tiempo' », sur 20minutos.es - Últimas Noticias, (consulté le ).