Ovule (pharmacie galénique)
En pharmacie galénique, un ovule ou ovule gynécologique ou suppositoire vaginal est une forme galénique solide, de forme le plus souvent ovoïde, destinée à une application par voie vaginale, c'est-à-dire au niveau du vagin. Les ovules sont généralement obtenue par moulage. Les ovules sont de plus en plus délaissés au profit des comprimés vaginaux.
Composition
[modifier | modifier le code]Les ovules contiennent au moins un principe actif dissout ou dispersé dans un excipient approprié (soluble, ou pouvant se disperser dans l'eau, ou fondant à la température du corps)[1] :
- eau ;
- excipients gras identiques à ceux des suppositoires ;
- excipients hydrosoluble : gélatine, glycérine, PEG, dérivés de cellulose.
Les ovules peuvent aussi contenir des agents diluants, des absorbants, des tensioactifs, des lubrifiants, des conservateurs antimicrobiens et des colorants.
Exemples
[modifier | modifier le code]En Belgique
[modifier | modifier le code](cette liste englobe également les comprimés vaginaux)
- Aacifemine : ovules à l'estriol (0,5 mg)
- Canestene gyn clotrimazole : comprimés vaginaux au clotrimazole (100 mg ou 500 mg)
- Flagyl : ovules au métronidazole (500 mg) ; sous le nom de Flagyl sont également commercialisées des spécialités à usage oral (comprimés) ou parentéral (sacs pour perfusion, réservés à l'usage hospitalier)
- Gynoflor : comprimés vaginaux (association d'estriol (0,03 mg) + Lactobacillus acidophilus 50 mg)
- Gynomyk : ovules au nitrate de butoconazole (100 mg)
- Gyno-Daktarin : ovules au nitrate de miconazole (200 mg ou 1,2 g)
- Ortho-Gynest Dépôt : ovules à l'estriol (3,5 mg)
- Tricandil : comprimés vaginaux à la mépartricine (25,000 UI)
- Vagifem : comprimés vaginaux à l'estradiol (25 μg)
Statut légal : soumis à prescription, excepté Gyno-Daktarin qui est en vente libre.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mireille Defranceschi, Chimie et médicaments, ellipses, 2011