Comme depuis l'édition 2010, la Course au soleil débutera des Yvelines, par un prologue de 6,1 km dans les rues de Conflans-Sainte-Honorine. Le lendemain, le final sera marqué par 4,2 km de chemins de terre, « un vrai point d'interrogation pour les équipes et les coureurs » selon le directeur de course François Lemarchand[7], tandis que l'étape suivante est favorable aux sprinteurs. Ces deux étapes sont également propices aux bordures. La troisième étape est vallonnée et arrive au sommet du Mont Brouilly. Après une étape vallonnée, le point culminant de l'épreuve sera atteint lors de la première partie de la cinquième étape, avec le Chalet Reynard sur les pentes du Mont Ventoux. La suite de l'étape comprendra notamment un enchaînement de deux ascensions de deuxième catégorie à environ 40 km de l'arrivée. Le week-end final sera favorable aux grimpeurs. Le samedi, les coureurs graviront pas moins de sept montées répertoriées, dont trois dans les 40 derniers kilomètres. La journée se termine par la longue montée vers la Madone d'Utelle. Le dimanche, une étape autour de Nice est programmée, riche en ascensions et conclue par le Col d'Èze et la descente vers Nice[7],[8],[9]. François Lemarchand décrit ce parcours comme « beaucoup plus dur que celui de l'an [précédent] »[7].
Après quelques kilomètres en direction du sud-ouest, le parcours vire à angle droit vers le sud-est. Une fois une quarantaine de kilomètres parcourus, la route réalise une longue traversée des plaines de la Beauce globalement vers le sud-ouest, avec notamment le premier sprint intermédiaire au km 104. Après une courte séquence vers le sud-est, les coureurs entrent sur le circuit final au km 173,5. 1,5 km plus loin, est programmé un chemin de terre long de 1 350 m, le chemin de le Tourteline. La côte du chemin du Tertre de la Motte (1 km à 3,7 %), classé en troisième catégorie et dont le sommet est au km 180,5, animera la fin du circuit. Un chemin de terre long de 750 m occupe la fin de la montée et déborde un peu de celle-ci. Un sprint intermédiaire est disputé lors du premier passage sur la ligne d'arrivée au km 184. Les coureurs effectuent alors un second tour de circuit. L'arrivée est jugée à Vendôme, après 198 km de course depuis Condé-sur-Vesgre, à travers les Yvelines, l'Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher.
Les 150 premiers kilomètres de l'étape sont légèrement vallonnés et en direction du sud-est, en passant par le premier sprint intermédiaire au km 25. Le sommet de la côte d'Estivareilles (1,7 km à 6,2 %), classée en troisième catégorie, est placé au km 164, la montée se prolonge un peu. La suite est assez plate. Le second sprint intermédiaire est disputé lors du premier passage sur la ligne d'arrivée. La boucle finale débute par une montée non-répertoriée. L'arrivée est jugée à Commentry, après 213,5 km de course depuis Contres, à travers le Loir-et-Cher, l'Indre, le Cher et l'Allier.
D'abord vainqueur de l'étape, le FrançaisNacer Bouhanni (Cofidis) a ensuite été déclassé par les commissaires de course à la dernière place de son groupe pour avoir bousculé l'AustralienMichael Matthews (Orica-GreenEDGE) dans le sprint final. Ce dernier devient le lauréat de l'étape et garde logiquement sa place de leader du classement général.
La première partie du parcours est vallonnée, avec notamment deux ascensions de troisième catégorie, en l'occurrence la côte de Vernay (2,3 km à 4,6 %) et la côte de Châteauneuf (2,4 km à 5 %), dont les sommets sont situés respectivement aux kilomètres 59,5 et 79,5. Après le premier sprint intermédiaire au km 84, la route emprunte le col des Écharmeaux (9,5 km à 3,1 %), classé en troisième catégorie et dont le sommet au km 96,5. Au vu des conditions climatiques, la neige rendant les routes trop glissantes, la course est neutralisée, en prévoyant de faire repartir les coureurs en bas de la descente du col du Fût d'Avenas à Villié-Morgon, à 42 kilomètres de l'arrivée. Faute de moyens logistiques pour transporter les coureurs, les cars des équipes étant partis vers l'arrivée, l'étape est finalement annulée[16]. Les coureurs finissent l'étape dans les voitures d'équipes. Après la traversée de la zone de ravitaillement, le parcours prévu devait descendre, puis enchaîner deux nouvelles montées de troisième catégorie : la côte des Rochettes (3,1 km à 4,5 %), dont le sommet est placé au km 112, et le col du Fût d'Avenas (2,8 km à 3,7 %). Le sommet devait être franchi au km 117, les coureurs descendant vers le début du circuit final, 5 km plus loin. Devait s'ensuivre une boucle de 32 km, qui comprenait notamment l'ascension du Mont Brouilly (3 km à 7,7 %), classée en deuxième catégorie et dont le sommet est au km 136, le second sprint intermédiaire de Quincié-en-Beaujolais au km 142,5, avant fermer la boucle via la montée non-répertoriée du col du Truges. Le final de l'étape correspondait à la première partie de la boucle. L'arrivée devait se juger au sommet du Mont Brouilly, après 168 km de course depuis Cusset, à travers l'Allier, la Loire, la Saône-et-Loire et le Rhône.
Le début de l'étape est légèrement vallonné, avec notamment le premier sprint intermédiaire au km 23,5 et le col de la Madeleine (1,6 km à 4,1 %), classé en troisième catégorie et dont le sommet est situé au km 49,5. Le point culminant de la Course au soleil sera atteint au km 71,5 à hauteur du Chalet Reynard (1 435 m d'altitude), sur les pentes du Mont Ventoux, au terme d'une ascension de première catégorie (9,5 km à 9,3 %). S'ensuivra une descente de près de 20 km, une montée non-répertoriée et une nouvelle longue descente. La route emprunte ensuite le col du Pointu (5,9 km à 4,1 %), classé en deuxième catégorie et dont le sommet est au km 131, la descente et une zone de plat, en passant par le second sprint intermédiaire au km 141. L'enchaînement de deux ascensions de deuxième catégorie sera alors programmé : le Col de Sainte Anne (4,2 km à 5,5 %) et le col de Sèze (1,7 km à 7,2 %), dont les sommets sont respectivement placés aux kilomètres 162 et 169,5. Le final de l'étape est plat, les tout derniers kilomètres sont en faux-plat descendant. L'arrivée est jugée à Salon-de-Provence, après 198 km de course depuis Saint-Paul-Trois-Châteaux, à travers la Drôme, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.
Le début de parcours est assez vallonné, avec notamment la côte de Gattières (4,5 km à 4,8 %), classé en deuxième catégorie et dont le sommet est au km 10. À partir du km 33, la route s'élève, passe au km 50 au sommet de la côte de Coursegoules (11,5 km à 4,4 %), classée en deuxième catégorie, et se hisse jusqu'au premier sprint intermédiaire au km 52,5. Une descente de plus de 10 km est ensuite programmée, avant quelques kilomètres légèrement vallonnés et une plongée vers La Roque-en-Provence, au km 83. Les coureurs sont alors au pied de la côte de Sigale (7,3 km à 4,9 %), classée en deuxième catégorie, ils passent ensuite par une courte descente, un peu de plat et la côte d'Ascros (8,5 km à 5,4 %), classée en première catégorie et dont le sommet est situé au km 106,5. Après une longue descente dont la seconde partie est plus pentue, trois ascensions vont s'enchaîner dans les 40 derniers kilomètres. Ainsi, sont escaladés la côte de Levens (6,2 km à 5,5 %), classée en deuxième catégorie et dont le sommet est placé au km 145, la montée étant prolongée jusqu'au sprint intermédiaire au km 148,5, la côte de Duranus (1,6 km à 8,4 %), classée en deuxième catégorie et dont le sommet est au km 157, et l'ascension vers la Madone d'Utelle (15,3 km à 5,7 %), en haut de laquelle sera jugée l'arrivée, après 177 km de course depuis Nice, à travers les Alpes-Maritimes.
Après un parcours en faux plat montant jusqu'au premier sprint intermédiaire au km 19, l'étape est vallonnée, avec notamment deux montées de troisième catégorie, à savoir la côte de Duranus (3,9 km à 4,3 %) et l'irrégulière côte de Levens (5,3 km à 3,1 %), dont les sommets sont respectivement situés aux kilomètres 33 et 41. Les coureurs enchaînent ensuite la côte de Châteauneuf (5,4 km à 4,4 %) et le col de Calaïson (6,3 km à 4,4 %), classés en deuxième catégorie et dont les sommets respectifs sont aux kilomètres 55,5 et 69,5. Puis, la route emprunte la descente et la côte de Peille (6,6 km à 6,8 %), classée en première catégorie. Une fois le sommet franchit au km 86,5, l'ascension se prolonge légèrement, puis les coureurs se dirigent vers le second sprint intermédiaire à La Turbie au km 97,5 et empruntent une bosse non-répertoriée, avant de plonger en direction du premier passage sur la ligne d'arrivée, au km 115. Le final est composé du col d'Èze (7,7 km à 5,7 %) et la descente jusqu'à l'arrivée, jugée sur la Promenade des Anglais à Nice, après 134 km de course depuis Nice, à travers les Alpes-Maritimes.
Ce Paris-Nice attribue des points pour l'UCI World Tour 2016, par équipes uniquement aux équipes ayant un label WorldTeam, individuellement uniquement aux coureurs des équipes ayant un label WorldTeam.
Ci-dessous, le classement par pays de l'UCI World Tour à l'issue de la course ainsi que le classement actualisé[29] à la suite de l'annulation des résultats du BritanniqueSimon Yates (Orica-GreenEDGE)[n 1].
Ci-dessous, le classement par équipes de l'UCI World Tour à l'issue de la course ainsi que le classement actualisé[30] à la suite de l'annulation des résultats du BritanniqueSimon Yates (Orica-GreenEDGE)[n 1].
Le classement général, dont le leader porte le maillot jaune, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (10, 6 et 4 s à l'arrivée des 6 étapes en ligne et 3, 2 et 1 s à chaque sprint intermédiaire).
Le classement par points, dont le leader porte le maillot vert, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (25, 22, 20, 18 et 16 points, puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 20e, qui reçoit donc 1 pt) et aux sprints intermédiaires (3, 2 et 1 points). En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, de sprints intermédiaires, classement général.
Le classement du meilleur grimpeur, dont le leader porte le maillot à pois, consiste en l'addition des points obtenus au sommet des ascensions de 1re (10, 8, 6, 4, 3, 2 et 1 pts), 2e (7, 5, 3, 2 et 1 pts) et 3e (4, 2 et 1 pts) catégorie. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans les ascensions de 1re, puis de 2e, enfin de 3e catégorie, classement général.
Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées.
Tableau récapitulatif de l'évolution des différents classements de la compétition